Que la science est belle lorsqu'elle parle de poésie. Lorsqu'elle porte l'homme a comprendre le monde et qu'à travers ses lettres elle lui adresse la beauté de son Être.
Donc la science est beauté. Et toute science qui ne le l'est pas n'est que fausse science.
Ce qui est bon est beau et inversement. D'autres que moi l'on déjà dit. C'est un poème que je n'oublie pas.
La plante, ce vivant migrateur, cette libre sans papiers de la terre. Cette nomade pensée que protège la voûte céleste.
La flore cette effervescence d'intelligence, la végétation ce bouillonnement d'odeurs et de couleurs.
Qui regarde la fleur, connaît la terre, qui connaît la terre entend le pas des hommes et pleure lorsqu'il reconnaît le bruit d'un seul tombant face contre terre.
Qui connaît la sève connaît la source , la roche, la montagne , qui connaît le sommet, connait la vallée et connaît le village.
Il sait que lorsque que la sève ne s'exprime plus c'est que le village va bientôt se taire à jamais.
Celui qui sait regarder l'ombre qui parcourt les collines sait le poids des nuages, connaît le vent, connaît l'orage, connaît également le tremblement des hommes sur la terre.
Qui sait respirer une fleur connaît le monde.
Les
carnets de voyage d'un botaniste aurait pu s'appeler Voyage en poésie. Parce qu'en nous plongeant dans le royaume des plantes, arbres, fougères, racines, pollens et étamines
Jean Marie Pelt nous donne envie d'embrasser le monde. de Turquie, d' Iran, d'Afghanistan, d'Irak, de Palestine, du Liban, du Gabon, du Bénin, de la Guinée, des Seychelles, de Maurice, des Maldives, des Canaries, jusqu'au pays des trois frontières si proche de nous, comme les roses sont profondes , comme il faut peut de chose pour que le monde suive sa route. Pour que la nature nous adresse patience, sagesse, immortalité. Ces notions que nous avons broyées en granulés.
J'aime savoir qu'il existe des scientifiques comme
Jean-Marie Pelt. Qui récoltent les savoirs, et qui regardent chaque homme comme un possible.
Voici les lettres d'un herbier. La première écriture de notre humanité.
Quelle belle et douce vigne que les vrilles de ces lignes nous dessinent !
Bon voyage et longue route à tous.
Astrid Shriqui Garain