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Accademia Urbense (01/11/2006)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Poésies sous forme de récits ou, si vous préférez, récits poétiques. Indications médicales : à prendre à petites doses, pas plus de deux fois par jour, de préférence le soir, après le dîner. Ne pas en attendre de grands évènements ou révélations. Ce livre est juste un petit journal d’émotions. Ce livre est un peu comme un documentaire : on peut y saisir certaines longueurs inévitables mais aussi quelques finesses. Et finalement, s’il vous plaît, quand vous serez arr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un premier livre pour cette auteure italienne, encore peu connue et malheureusement non traduite en français, qui s'essayait dans cette oeuvre à saisir l'insaisissable, petits moments de grâce qui peuplent sa solitude volontaire, sa vie isolée à la campagne au nord de Gênes, dans une ancienne demeure restaurée dont elle sait goûter le charme au fil des saisons. Rempli de courtes notations pleines de sensibilité, ce livre se déguste à petites doses, et un humour discret n'en est pas absent, ainsi que des méditations sur la vie et le temps qui s'écoule.
L'attention aux mille et un petits détails de la vie campagnarde, aux bêtes et aux hommes simples, ignorant la modernité, qui sont ses voisins, fait le charme de cette lecture délicate.
À recommander avec une tasse de thé, au coin du feu, quand la neige tombe ou que le vent d'hiver souffle en tempête...
Lu en V.O.
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Ce petit livre italien n'a pas de traduction française.
Mavi Pendibene qui était enseignante a eu un coup de coeur immédiat et absolu pour la vieille demeure a "l'air monacal,sévère, fascinant" qu'elle occupe encore aujourd'hui, toujours avec le même bonheur.
Elle y vit seule et en aime la solitude qu'elle partage avec son chien Harpo, complice de ses longues promenades.
"Un po' di sale nell'acqua tiepida" est son premier livre,ce n'est pas un roman mais, comme elle le définit:"un petit journal des émotions"
Elle y raconte ses longues marches dans la campagne et tous les menus faits de la journée ou de la nuit. "Il faut aimer les petites choses pour les apprécier."
Elle préfère écrire en hiver: "l'écriture de l'hiver est différente de celle de l'été, les histoires, les paysages, les couleurs, les bruits sont différents."
"L' hiver est la face dure de la liberté, de la fin du jeu, l'attente."

Des émotions, oui, de la sensibilité, de la richesse intérieure;
J'avais déjà lu: "Ti sia dolce l'anima", je continuerai avec les suivants. Car il vaut mieux les lire dans l'ordre de leur parution.
Et...,j'ai oublié de le dire: "à lire et relire à petites doses pour bien apprécier.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les ombres nous accompagnent, marchent avec nous jusqu'au dernier pas, disparaissent à l'horizon de notre corps allongé, nous laissent comme une âme obscure.
L'ombre est notre âme joyeuse, une sœur légère qui vit dans la lumière, un miroir du rien qui nous reflète. Avec ce "rien" mes doigts recommencent pour un instant à s'allonger, puis les nuages masquent le soleil et l'ombre disparaît entre les lignes de mon cahier.
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J'aime réchauffer mes amis avec du bois de glycine, de rose ou de vieux lierre, et j'aime leur dire : "Regarde ce que fait la glycine, outre parfumer l'air, et la rose, outre fleurir !" C'est comme offrir à mes amis un eau de vie spéciale, un vin vieilli, un goût qu'ils ne connaissent et ne retrouveront pas. Et la chaleur qui sent la rose ou la glycine monte par les escaliers anciens, entre dans les pièces froides, parcourt le corridor sombre, effleure les murs, déplace les rideaux et passe bienveillante comme le dernier frétillement du génie de la lampe
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Nous restons là sous les flocons toujours plus drus, sans parler, dans l'attente des chevreuils ou juste de cette neige si légère et sèche qui blanchit l'air et trouble la vue, et tandis que nous nous tenons là, nous entendons le bruit de la neige, un crissement léger sur le nylon des blousons, sur les feuilles sèches, sur le foin parfumé. La neige chante, je ne l'avais pas encore entendue auparavant, un son léger qui change avec le vent, tantôt dru et rapide, à présent plus lent et apaisé.
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J'ai taillé les rosiers, les branches du cerisier, les sarments de glycine, les songes. Tailler les rêves les rend plus forts, plus concrets, donne un nouvel élan aux projets et aux espoirs.
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Je me rappelle la joie d'être ici, la stupeur de me lever le matin et de voir les bois, le château, la première neige, et, la nuit entendre le silence et regarder un ciel jamais vu.
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