Pour rappel, il s'agit de la suite des Messieurs de Grandval. le récit est celui d'Antoine, petit-fils de Fabien qui racontait ses souvenirs dans le livre précédent. Il se déroule de 1912 au début des années 70.
De manière générale, il y a moins de redite que dans le premier tome, et les rebondissements sont plus nombreux. C'est sans doute lié au fait qu'il s'agit d'une période riche en évolution sociale, politique et économique, sans oublier les deux guerres mondiales.
Comme toujours, j'apprécie beaucoup le mélange d'histoire fictive et d'Histoire de France.
Christian Signol reste fidèle à ses thèmes favoris : la permanence de la nature en opposition à nos vies si courtes et la nostalgie du bonheur passé.
Je regrette les nombreuses fautes de conjugaison et les coquilles peut-être propres à la version numérique.
En conclusion, je garderai sûrement longtemps en mémoire l'histoire de cette famille de forgerons malgré la lourdeur de certains passages.