Je me souviens (Album)

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Je me souviens des G-7 avec leurs vitres de séparation et leurs strapontins.

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Je me souviens que Les Noctambules et Le Quartier Latin, rue Champollion, étaient des théâtres.

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Je me souviens des scoubidous.

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Je me souviens de " Dop Dop Dop, adoptez le shampooing Dop. "

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Je me souviens comme c'était agréable, à l'internat, d'être malade et d'aller à l'infirmerie.

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Je me souviens qu'à l'occasion de son lancement, l'hebdomadaire Le Hérisson (" Le Hérisson rit et fait rire ") donna un grand spectacle au cours duquel, en particulier, se déroulèrent plusieurs combats de boxe.
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Je me souviens d'une opérette dans laquelle jouaient les Frères Jacques, et Irène Hilda, Jacques Pils, Armand Mes-tral et Maryse Martin. (Il y en eut une autre, des années plus tard. également avec les Frères Jacques, qui s'appelait La Belle Arabelle ; c'est peut-être dans celle-là, et pas dans la première, qu'il y avait Armand Mestral).

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Je me souviens que je devins, sinon bon, du moins un peu moins nul en anglais, à partir du Jour où je fus le seul de la classe à comprendre que earthenware voulait dire " poterie ".

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Je me souviens de l'époque où il fallait plusieurs mois et jusqu'à plus d'une année d'attente pour avoir une nouvelle voiture.

Georges Perec dit, à propos de Je me souviens, publié en 1978 : "Ces Je me souviens ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliés... "

Je me souviens de l'époque où il fallait plusieurs mois et jusqu'à plus d'une année d'attente pour avoir une nouvelle voiture.

Je me souviens de "Bébé Cadum".