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EAN : 9781728754437
212 pages
Auto édition (31/10/2018)
3.24/5   23 notes
Résumé :
Fabriquée en 1815 en Angleterre, après une vie d’ombre et de mystères, elle trouve désormais refuge chez un auteur. Après plusieurs nuits de confessions, il a commencé à écrire son histoire, parfois impossible à mettre en mots tellement l’horreur était insupportable. Il a quand même essayé de retranscrire au mieux ses mémoires.Bienvenue dans la tête d’une poupée.Ce n’est pas une simple poupée, c’est Mortifère.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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C est l histoire d une poupée créée en 1815 en Angleterre. Une poupée pas comme les autres. Mortifere, c est son nom, a d abord eu une naissance assez particulière. Ensuite elle semble vivante. Ce livre retrace les souvenirs de la poupée Mortifere qui a appartenu à plusieurs petites filles. d'abord on rencontre Marie pendant la 2nde guerre mondiale. 1ee choc. Puis Ruth et Rose deux petites filles sequestrees par leur propre père et qui vont être séparées. Ruth disparaît et on ne sait pas ce qu il se passe vraiment. On retrouve Rose à l age adulte complètement fracassee. Difficile de faire la part des choses entre souvenirs, hallucinations....
J ai trouvé le sujet très intéressant, la plume pas vilaine du tout mais j avoue avoir été perdue dans la narration et ne pas avoir tout compris. Beaucoup de zones d'ombres et de questions laissées sans réponse. Comment Rose a t elle retrouvé sa liberté ? Et son bourreau de père ? Comment peut il séquestrer 2 petites filles?
Lecture très dérangeante. J ai ressenti beaucoup de souffrance dans cette histoire. J aurais aimé comprendre, aider ses petites filles. Quant à Mortifere, j ai eu du mal à la cerner. Méchante ? Projections des souffrances psychologiques des petites?
Je ne sais pas quoi en penser.
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Je suis très embêtée par cet ouvrage si particulier. Je suis partagée entre rejet et acceptation, voire inquiète de la facilité déconcertante avec laquelle j'ai réussi à m'identifier au personnage.
Pour ma part, je ne connaissais pas du tout Tony Perraut, ce nom sorti de nulle part sur une publication dans un groupe facebook m'a totalement intriguée quand certaines personnes disaient ne pas avoir compris l'intrigue. du coup, interloquée, j'ai foncé chercher cet OVNI qui donnait du fil à retordre et… mon Dieu, quelle bonne idée. Non pas que je me pense au dessus de qui que ce soit, je ne prétends même pas avoir compris plus que quelqu'un d'autre, mais ma sensibilité a été grandement touchée et, ce que j'ai vu dans ce roman… ça me convient. Ce que j'en ai compris me satisfait totalement, sans savoir si le message lu et celui qu'a voulu faire passer l'auteur sont les mêmes.

Alors ça commence de façon assez abrupte, en 1942, où la guerre fait rage et où les destins changent. La petite Marie trouve Mortifère, une poupée de cire aux yeux de verre. Nous allons suivre cette « amitié » particulière entre cette jeune fille qui cherche un peu de bonheur et d'amour au beau milieu de cette jungle. Malheureusement, nous apprendrons très vite que Marie recevra dans le dos une balle perdue.

Par la suite, propulsés dans le futur, nous nous retrouvons en 2005 à Pemberton, au Canada, où nous suivrons de près le tragique destin de deux soeurs jumelles, Ruth et Rose. Ces demoiselles dont la vie se déroule en cage, au fond d'un hangar. L'espoir n'étant plus vraiment de mise, car elles ne connaissent alors que cette vie là, une vie d'oiseau emprisonné qui ne sait ce qui se passe au dehors, ce qui existe, ce qui est. Elles s'accrochent toutes les deux à leur envie de vivre, sans vraiment savoir ce que ça veut dire, puisqu'elles sont en prison. Prisonnières de qui ? de leur père, ce tendre et cher géniteur qui les séquestre dans son garage.

Enfin, dans un troisième tiroir de l'intrigue, nous nous retrouvons à Vancouver, Canada toujours, en 2021, aux cotés de Rose. Cette fillette devenue femme et qui cherche à se débarrasser de ses fantômes, de ses peurs et de ses tabous à travers l'écriture. Elle est alors devenue romancière et essaye par tous les moyens de se défaire de sa vie d'avant, de s'en exorciser. Mais on ne va pas se mentir, beaucoup seraient traumatisés de moins…

Nous passons ces pages à tomber dans la douleur, à être partagé entre compassion et incompréhension, torturé avec ces protagonistes souffrant le martyre sans forcément en être conscients et on sombre dans l'antre de la folie. Tantôt sous la plume de la poupée, tantôt sous celle du narrateur, tantôt sous celle de Rose… on perd un peu nos moyens pour savoir qui est qui. L'auteur joue avec nos sentiments, nos sensations et se donne un plaisir quasi malsain à nous remettre en rail quand il sent qu'il va trop loin, un petit « tu vois que tu sais qui je suis » ou encore un « je ne suis que narrateur » nous replonge illico dans l'identité de celui/celle qu'on lit. Entre troubles physiologiques, psychologiques, personnification et peurs viscérales, nous avons un récit qui peut toucher tout le monde, d'une manière différente. Les interprétations seront tout aussi nombreuses que les lecteurs…

La plume et fluide, tantôt poétique, tantôt saccadée, nous propose des personnages très bien étudiés et qui sauront garder leurs secrets jusqu'à la dernière ligne. J'ai juste beaucoup apprécié ce livre, cette énigme sur l'identité, cette ambiance macabre palpable tout du long sans gore ajouté. Nous n'avons pas de grands mots pompeux pour nous montrer à quel point la situation est dégueulasse, rien n'est dit trop haut, mais rien n'est caché ! Il faut lire entre les lignes sans en rater une seule, c'est impressionnant et beau. Ce court roman va me laisser une empreinte, là quelque part, entre enfance partie et vieillesse encore absente… à l'affût du souvenir, de l'ami rencontré au détour d'un jeu, imaginé au hasard d'une conversation et… perdu au fil du temps qui passe.

Je le recommande chaudement et… je veux bien des avis d'autres lecteurs de ce livre qui pourraient avoir eu une toute autre impression / interprétation que la mienne…
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..
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Honnêtement je suis quelque peu embêtée par ce roman et le fait de vous en livrer un retour juste et digne de ce nom me paraît difficile.
Que cela soit clair je n'ai jamais mais alors jamais rien lu de tel... Je m'excuse d'avance auprès de Tony Perraut, ce retour se veut personnel et je vous invite sincèrement à découvrir son texte pour vous en faire votre propre avis.
J'ai un profond respect pour la démarche artistique de l'auteur et je le félicite d'ailleurs d'avoir osé aborder ce genre de thématique et d'en avoir publié un livre, en auto-édition.
J'étais très attirée par la couverture (totalement magnifique) et l'idée de suivre une poupée dans un roman, me mettre à sa place et prendre plaisir de me confronter au Mal. J'avais peut-être alors trop d'attentes ou des idées différentes sur ce que j'ai réellement pu trouver au final dans ce bouquin. Ce roman est carrément unique, ça c'est certain.
J'ai été complètement perturbée par le style de l'auteur, on sent la volonté de vouloir bien faire et le désir de rendre son texte particulier et poétique mais je n'ai pas adhéré. Les nombreuses répétitions, probablement utilisées dans un but stylistique m'ont agacée et j'ai trouvé le texte trop pauvre au niveau du vocabulaire et de la construction pour se permettre ce genre de lourdeurs.
J'ai été aussi dérangée par les changements successifs d'époques, de lieux, de narrateurs (parfois 3 dans le même paragraphe...) ou d'interlocuteurs. J'avais la tête qui tournait, impossible pour moi de trouver une unité rassurante à laquelle me raccrocher et du coup je n'ai pas été plongée dans l'ambiance que l'auteur a voulu instaurer et je n'ai ressenti aucune émotion face à ses mots (et j'en suis la première désolée.)
Si le thème de la personne meurtrie qui a souffert et qui doit faire avec et vivre malgré tout est une bonne idée, je l'ai trouvée surexploitée. Entre maladresses, incohérences ou non-sens j'hésite et je crois que je n'ai pas tout compris... Je passe complètement à côté de l'univers de ce livre, déçue de ne pas avoir été rassasiée par la vie de la poupée mais perdue dans cette juxtaposition, et mise en abîme de textes et cette fin très perturbante, dérangeante que j'ai vécue avec distance et froideur...
Certains paragraphes plus philosophiques sont intéressants et je souligne que l'imaginaire très fort de l'auteur mérite d'être mis en avant. Ce roman court se lit très vite si vous avez envie de le découvrir, vous pouvez passer une soirée avec Mortifère, la poupée aux yeux de verre, leitmotiv infernal du roman. Je lirai un autre livre de Tony pour voir si on est définitivement incompatibles ou non mais je l'encourage vivement à continuer d'écrire car on sent qu'il y met ses tripes et que cela doit lui procurer un bien fou, j'ai trouvé ses remerciements très touchants.
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J'ai déjà lu Sans jamais te retourner du même auteur avec lequel j'ai eu un peu de mal à comprendre l'intrigue et à vraiment m'imprégner de l'histoire mais en ayant aimé un minimum malgré tout. Tony Perraut a une plume intrigante, j'ai donc voulu retenter avec un autre roman, d'autant plus que beaucoup me faisaient envie de par leur résumé. Bizarrement, j'ai exactement le même ressenti avec ce second roman.

Je ne saurais pas vraiment faire de résumé tant ce texte est unique. On découvre différent point de vue, à différentes époques, mettant en commun Mortifère, la poupée de cire aux yeux de verre si particulière. On la découvre d'abord avec Marie en 1942, en pleine guerre. Puis avec Rose, en 2005, petite fille séquestrée par son propre père dans un hangar. Par la suite, on fait un gros bond dans le futur en découvrant Rose devenue femme et très perturbée par son passé...

J'ai réellement accroché à partir du moment où Rose et Ruth sont entrées en scène. C'est tellement touchant et poignant. Ces deux petites jumelles qui sont enfermées dans deux cages dans un hangar, par leur propre père, et qui sont séparées par la suite, ne restant plus que Rose. Qu'est devenue Ruth ? On se pose la question tout au long du roman, finissant par y trouver une réponse surprenante. En attendant, on découvre la vie malmenée de Rose, séquestrée, violentée et affamée par son propre père. La narration est un peu bancale, on passe de la première personne du singulier à la deuxième, puis à la troisième, et ainsi de suite. Ça change régulièrement. de ce fait, on ne sait pas toujours qui parle en narrateur, si c'est la poupée ou bien Rose. Suivant le contexte, on finit par le savoir, mais ce n'est pas flagrant dès le départ, c'est parfois perturbant. Malgré tout, les mots employés sont forts et bouleversants. Certains passages, notamment quand il est question de douleur psychique, sont éprouvants. de plus, les chapitres sont courts, ce qui rend la lecture assez facile. J'ai énormément accroché pendant les trois quarts du roman, l'intrigue étant bien ficelée malgré les changements de point de vue perturbants et tout donne envie de connaître la fin. On veut savoir ce qui est arrivée à Ruth, comment Rose s'en sort par la suite et les effets qu'a Mortifère sur le long terme...
J'ai adoré ce que j'ai lu, jusqu'à arriver à la fin où je n'ai pas spécialement compris de quoi il retournait. Encore une fois, malgré l'envie constante de poursuivre ma lecture, la curiosité qui prenait le dessus sur les petites erreurs et un récit très touchant, je pense être passée à côté de ce roman. J'ai compris l'ensemble du roman ainsi que le message qu'il véhicule, je pense, mais je n'ai pas compris cette fin, ce revirement radical. le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne l'ai pas du tout vu venir !

Rose est un personnage développé à la perfection. Avec des chapitres et un roman assez courts, l'auteur nous livre un personnage torturé dès son enfance, avec des mots qui vont droit au coeur du lecteur, qui touchent et qui blessent pendant un temps. On vit avec elle son calvaire, qu'elle soit enfant ou adulte.

En bref, l'auteur nous offre une intrigue sombre très poignante à travers un personnage torturé bouleversant. le style d'écriture est particulier, poétique. Je suis passée à côté de la conclusion mais je n'en ressors pas totalement déçue (un peu, quand même, parce que j'aurais aimé comprendre la fin) grâce aux émotions qui se dégagent de cette histoire et de l'addiction qu'on peut facilement avoir dès que l'histoire de Rose commence.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Si vous aimez les thrillers psychologiques vous ne serez pas déçus. Entre rêves, hallucinations et réalité, Tony Perraut vous fait entrer dans la vie de Rose et de Mortifère, la poupée aux yeux de verre. J'ai trouvé le mélange entre suspense, horreur et gore très intéressant. Les chapitres sont très courts ce qui rend la lecture addictive et très fluide. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Dans cette histoire on découvre donc l'histoire de Rose qui est une jeune fille maltraitée par son père qui l'enferme la plupart du temps dans une cage. Mortifère est sa seule amie depuis que sa soeur jumelle et elle ont été séparées. Les horreurs qu'elle vit au quotidien la détruisent petit à petit mais Mortifère, sa poupée, sera sa confidente et sa conseillère. L'histoire tourne autour de la vie de Rose et de la relation qu'elle a avec cette poupée. Je dois dire que je me suis rapidement laissé emporter par la plume de l'auteur. Des paroles fortes et remplies d'émotion avec une pointe de poésie. C'était une lecture très agréable en dehors des moments de tortures et du côté parfois un peu gore. L'histoire en soi est très troublante. Mortifère et Tony Perraut entrent dans votre tête et vous font revenir en arrière puis vous font avancer dans le temps. Avec tous ces flash-backs et ces évènements, on ne sait plus ce qui est vrai ou faux. Est-ce Mortifère qui nous manipule ? Elle nous parle et nous raconte son vécu. Est-ce un rêve ? Est-ce que Rose va se réveiller dans sa cage ? Est-ce que ce sont des hallucinations ? On se pose toutes sortes de questions et j'ai dévoré les pages pour arriver au dénouement final. J'ai trouvé l'histoire originale mais plus triste qu'effrayante. Les personnages m'ont beaucoup touchée. La douleur de Rose, sa fragilité et sa détresse se ressentent durant toute la lecture. J'ai eu pitié d'elle et cette fin m'a convaincue. le talent de Tony Perraut n'est plus à prouver ! Donc si vous cherchez un thriller psychologique, plein d'émotion avec un plume addictive et touchante n'hésitez pas. C'est un roman qui sort du lot et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement je n'ai jamais aimé les poupées… Merci encore une fois à Tony Perraut pour ce service presse et pour cette superbe découverte ! Je ne sais pas pour vous mais ça me donne envie de dévorer tous les romans de cet auteur.
Bonne lecture et pensez à fermer les yeux de vos poupées avant d'aller vous coucher ! Belinda
Lien : http://bblog.eklablog.com/la..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
C’est une vie qui bascule, le matin tu te réveilles, encore dans un état léthargique, ta matinée se termine sur cette vision, une mort. Une mort aussi affreuse qu’un cœur arraché. Rester insensible à la douleur et pleurer, pleurer, s’effondrer et pleurer. Ce n’est plus une envie, ce n’est plus une réalité. Tu ne le sais pas encore, mais ta vie vient de changer, changer à tout jamais. Tu as toujours voulu jouir de la vie, profiter de ton plaisir, de ta mère. Elle vient d’être supprimée, soudain, sans prévenir, par un homme qui se prétend ton père. Un père de douleur, un père de honte, un père sans père.
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Je voulais… je voulais changer de vie en effleurant cette réalité, je voulais donner une envie, un espoir, et pourtant, je dis aux autres que rien ne m’importe, que cette réalité est loin, loin de toutes possibilités aujourd’hui. Je ne suis rien ni personne, et pourtant mon cœur crie, crie à l’aide, il souffre d’une douleur inexplicable créée par les tumultes de la vie, je sens mon cœur balancer, ce cri, je sens le cri venir, le cri de douleur, le cri du diable, le cri de la cruauté, je m’en souviens, oui, moi, Rose, je me souviens de ce cri, celui que j’ai poussé lorsque que je l’ai vu, lorsque j’ai vu mon père, devant ma cage, mon père avec une arme dans la main, une arme blanche, une machette parfaitement aiguisée. Je me souviens de son regard baveux, de cette soif de vengeance qui allait devenir réalité, je pouvais sentir la mort dans cette pièce, la mort dans son regard. Le regard de cette femme, cette femme qu’il tenait, le bras droit écrasant sa poitrine, cette femme qui avait ce regard, un regard bleu luisant.
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La peur lui fait perdre ses moyens, elle scrute le danger sans pouvoir le maîtriser, elle rêve seulement que ce danger ne l’approche pas, qu’il reste le plus loin possible de son corps trop fragile pour le supporter. Elle lève la tête pour apercevoir des étoiles cachées par une étrange épaisseur, le plafond. Elle voit le plafond, elle le sent, elle monte sur une chaise, elle peut toucher ce plafond et pourtant, elle voit les étoiles qui scintillent les unes après les autres, parfois toutes en même temps pour lui indiquer un chemin, un chemin qui la mènera directement dans l’endroit qu’elle souhaite. Un pays où les peurs n’existent pas, elles sont invisibles, cachées derrière de maigres murs, des murs eux aussi presque invisibles.
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J’oublie mon passé malgré tout ce que je peux laisser croire. Oublier, loin de tout, loin des autres, je pars loin, je parle à cet homme qui se trouve devant moi, je lui parle longuement sans trop savoir si mes mésaventures l’intéressent, mais je continue, je lui donne de l’espoir, il veut cette vérité, oui, cette satanée vérité. Je ne sais pas, aujourd’hui, si je vais trouver quelque chose à dire, je n’en sais absolument rien. Va-t-il se présenter face à moi, va-t-il me demander la vérité une nouvelle fois ? Une vérité que je ne semble pas maîtriser. Non, je connais une autre vérité, une histoire plus étrange encore. Celle de ma mort, oui, ma mort, Rose. Mon expérience de mort imminente.
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Je vous disais à quel point j’aime voir la crainte dans les yeux de mes victimes. Surtout dans les moments où ils sont au bord du précipice, ils savent pertinemment qu’ils vont mourir, là, ici, dans les quelques secondes à venir, et où ils m’adressent un dernier regard. Oui, ce moment où ils savent que c’est de ma faute. Ils ont été tués par une poupée, comme dans les films, c’est drôle. Vous n’imaginez pas le pouvoir en moi. Otez de votre tête vos nombreux préjugés. Mortifère est possédée, elle possède une âme diabolique. Mais bordel, je suis une âme diabolique, je n’enferme personne, je suis heureuse toute seule, laissez-moi tranquille.
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