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Enquêtes de Joseph et Matthew Reavley tome 3 sur 6

Luc Baranger (Traducteur)
EAN : 9782264043825
416 pages
10-18 (15/03/2007)
3.57/5   55 notes
Résumé :
En 1916, l'Europe tout entière s'est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l'Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa sœur, qui prend en main sa convalescence. Depuis deux ans, ils... >Voir plus
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Troisième tome de la saga Reavley.🌍


Deux ans ont passés. La guerre stagne dans les tranchées ou quelques mètres sont perdus ou remportés au gré des batailles. Sur la mer, la flotte britannique n'est pas mieux lotie avec une armada de U-Boat les coulant.
C'est dans ce contexte que Joseph Realey est rapatrié gravement blessé en Angleterre après avoir tenté de sauver des blessés. Sa convalescence se fait donc dans son village natal, St Giles où la morosité, la tristesse, l'inquiétude et la peur se ressentent dans l'air. En effet, toutes les familles sont impactées par cette guerre et la liste des morts ou des blessés est une source de stress à chaque publication. Heureusement pour Joseph, il n'est pas seul. Aidé par sa soeur Hannah restée au village pour élever ses trois enfants, Joseph peut se reposer et tenter de faire abstraction de l'horreur de la guerre.
Seulement, ce moment de détente est vite balayé lorsqu'au sein même du village, un scientifique travaillant sur un projet top secret pouvant permettre la victoire de l'Angleterre est retrouvé assassiné. Joseph, malgré ses blessures décide de mener son enquête puisque l'un des meilleurs amis de son père, Corcoran pourrait être le suivant.


Les Anges des Ténèbres n'est pas le plus intéressant de la saga. 😥
En effet, ce récit présente de nombreuses longueurs et lourdeurs. L'intrigue policière est présente, mais sans être mise en avant. Bref, ce livre est le moins abouti à mon sens. Est-ce voulu par Anne Perry ? En effet, nous sommes au milieu de la Première Guerre mondiale où le conflit stagne, où les hommes commencent à se poser des questions et douter de leur victoire. Cette ambiance de questionnement est très présente dans cet ouvrage au travers des interrogations de Joseph Reavley quant à son retour ou non à Ypres.
Ce troisième volet est également le premier de la saga dont l'intrigue n'a pas pour cadre le conflit. Nous nous retrouvons en Angleterre, loin des champs de bataille où les Anglais tentent de vivre "normalement". Cette normalité est cependant vite rattrapée par les wagons ramenant au pays des blessés des champs de bataille ; les estropiés dans la rue témoignent également de cela. Anne Perry décrit l'attitude des Anglais et les atteintes psychologiques des soldats revenus du front.


Concernant l'intrigue, le personnage d'Hannah Reavley est enfin mis en avant et développé. Elle incarne la femme anglaise, restée au pays et attendant le retour de son mari. Hannah est l'archétype d'une époque révolue où la femme n'a a pensé à rien si ce n'est qu'à sa famille. Ses commentaires et son attitude témoignent d'un non-retour en arrière où les femmes "profitent" de l'absence des hommes pour découvrir le monde du travail. Hannah Revaley incarne également le peuple resté au pays pendant le conflit, ceux qui attendent avec crainte les nouvelles.
L'enquête policière est par contre décevante. La mort du scientifique permet de voir le retour de l'inspecteur Perth (voir Avant la tourmente), mais le tout est mal ficelé. L'enquête passe vraiment au troisième plan et manque de suspens et de vitalité.


Malgré de nombreuses lourdeurs et longueurs, ce troisième tome permet de s'immerger dans les coulisses du conflit. Entre les inquiétudes, les incertitudes quant à la suite que prendra le conflit, Anne Perry nous brosse un récit assez réaliste. Heureusement, les scènes de combat naval et le final permettent de relever le tout.
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Comment survivent les familles à l'arrière d'un conflit ?

Telle est la trame des Anges des ténèbres, troisième tome d'une série de cinq romans sur la Première Guerre mondiale. Chaque tome est consacré à une année de cette horrible boucherie qui ensanglanta toute l'Europe de 1914 à 1918 et changea le regard porté sur la guerre. Elle ne fut plus perçue comme une noble prouesse héroïque mais davantage comme ce qu'elle était en réalité : un carnage qui a anéanti toute une génération de jeunes hommes. Naquit ainsi l'idée pacifiste qui se développa jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale n'y mette à nouveau un terme et qui continue, de nos jours, d'inspirer les acteurs de la construction européenne.

Les Anges des ténèbres se déroule en 1916. Joseph Reavley a été blessé et est rapatrié en Angleterre où il entame sa convalescence chez sa soeur Hannah, à Saint Giles, un petit village, dans la maison de leurs défunts parents. John et Alys Reavley ont été tués à cause du Pacificateur, un homme à l'identité mystérieuse, prêt à commanditer des meurtres pour arrêter la guerre.

J'ai retrouvé avec plaisir les frères Reavley, Joseph et Matthew qui travaille dans les services secrets et cherche qui est le responsable de la mort de ses parents. La piste des nationalistes irlandais serait-elle la bonne ?

Ce tome évoque la situation douloureuse des familles à l'arrière à travers le personnage d'Hannah, dont le mari Archie est au front. Rentrera-t-il vivant, le reverra-t-elle un jour et dans quel état ? Parviendra-t-elle à lui parler, à trouver les bons mots, combler le fossé qui s'est creusé entre eux ? Archie ne souhaite pas lui raconter son quotidien, de peur de l'effrayer. Joseph a été blessé mais n'a pas subi de trop graves mutilations. Il reprend son métier de pasteur et essaie de réconforter ceux qui n'ont pas eu cette chance. Que dire pour soulager une pareille détresse ? Certaines mutilations sont si effrayantes qu'elles laissent sans voix. le collègue de Joseph, Hallam Ker, ne sait que dire, il est complètement dépassé et a perdu la foi. Il compte sur Joseph pour prendre le relais. Toujours aussi charismatique, ce dernier sait redonner confiance. Finira-t-il par retourner au front pour aider ceux qui y sont restés et ne sont pas encore morts ?

La guerre se joue aussi et surtout, en ce début de siècle, sur le terrain scientifique. Les scientifiques cherchent une technique qui permettra à la torpille de toucher sa cible à chaque fois. le camp qui possédera cette technique sera victorieux et arrêtera la guerre. Voilà pourquoi le Pacificateur a placé un espion à l'Institut scientifique dirigé par Shanley Corcoran, un ami du père de Joseph. Lorsque Theo Blaine, un jeune chercheur talentueux, est assassiné, c'est la panique. Qui peut bien être responsable de cette trahison ? Cela ne peut être qu'un proche. Tout le monde devient suspect et les repères sont bouleversés.

Ce tome montre bien les rivalités entre chercheurs, tous désireux de rentrer dans l'Histoire et marquer d'une manière décisive leur époque. J'ai trouvé la révélation finale à la fois émouvante et cruelle, elle obligera l'un des personnages à faire un choix douloureux mais crucial.

À travers le personnage d'Hannah, Anne Perry rend un vibrant hommage à nos aïeules et au rôle majeur qu'elles ont joué en remplaçant avec brio les hommes aux champs, à la banque, dans tous les domaines qu'ils occupaient avant la guerre. Ce rôle leur a d'ailleurs permis d'obtenir le droit de vote, sauf en France, où les femmes ont dû attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour avoir ce droit civique. Les Britanniques étaient apparemment plus progressistes que les Français…

Les Anges des ténèbres est davantage un roman historique que policier et, cent ans après la Première Guerre mondiale, sa lecture offre un regard nouveau sur ce sanglant conflit. J'ai regretté que la bataille de Verdun ne soit pas davantage évoquée mais les événements sont relatés du point de vue britannique et non français.

Le personnage de Judith, soeur d'Hannah, est peu présent. Son traumatisme face aux horreurs de Verdun est marquant. de nombreux sujets sont ainsi survolés dont les manoeuvres des services d'espionnage et de contre-espionnage ou la révolution qui semble se préparer en Russie pendant que Lénine se cache en Suisse. Richard Mason, journaliste pacifiste, reçoit pour mission du Pacificateur de retrouver Trotski et de le tuer s'il envisage de poursuivre la guerre lorsque la révolution russe aura eu lieu. Tous ces thèmes, que je trouve passionnants et qui me donnent envie de poursuivre ma lecture, seront probablement évoqués dans le quatrième tome consacré à l'année 1917, année charnière et révolutionnaire. Il me tarde de connaître enfin l'identité de ce mystérieux
« Pacificateur »…
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Voici le troisième tome des aventures des frères Reavley. Nous sommes en 1916, et nous sommes en Angleterre, une Angleterre plus conservatrice que celle qu'il a été donné de voir dans les enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt - peut-être parce que nous sommes dans un petit village, dans lequel beaucoup voudrait que rien n'ait changé, que tout redevienne comme avant. Je pense au personnage d'Hannah, la soeur aînée : mariée, mère de famille, elle ne souhaite rien de plus, ne souhaite rien de plus pour les autres femmes (une femme directrice de banque, une femme élisant des députées, quelle horreur !). Cependant, je comprends qu'elle souhaite un retour à la vie d'avant, un temps où elle n'avait pas à craindre pour son mari, pour ses frères et soeur, où elle ne se sentait pas démunie face au chagrin des femmes de la paroisse, qui ont perdu un mari, un fils, un frère, où elle ne se sentirait pas mise à l'écart par son mari, par son frère, parce qu'ils ne veulent pas, ne peuvent pas lui dire ce qu'ils ont vécu au front. Aussi les questionne-t-elle, malgré tout, et tant pis s'ils pensent qu'elle n'a pas la force d'entendre ce qu'ils ont vécu - à elle de leur prouver le contraire.
Oui, le roman débute par la blessure de Joseph, alors qu'il était allé dans les tranchées chercher un blessé, lui sauvant ainsi la vie, manquant de son côté perdre un bras. le lecteur suivra ainsi la convalescence de Joseph, les douleurs, la difficulté à se réapproprier les gestes de la vie quotidienne. Il s'interroge aussi sur sa capacité à retourner au front, lui qui se trouve désormais à l'abri en Angleterre. Qui pourrait lui reprocher, lui qui a été décoré pour son acte de bravoure, de rester et de reprendre la charge de la paroisse, d'autant plus que Kerr, qui a cette charge, semble totalement dépassé par elle, c'est du moins ce que ressentent les paroissiens, ceux qu'il visite parce qu'ils ont perdu un proche.Note : Kerr est un être humain comme les autres, il est simplement confronté, comme tous ai-je envie de dire, à une situation qui le dépasse. Et comme si la guerre n'était déjà pas assez douloureuse, un meurtre est commis, un jeune chercheur de l'institut, qui travaillait d'arrache-pied à la conception d'une nouvelle arme. La douleur est une chose, le fait de se suspecter les uns les autres parce qu'un espion peut être dans la place en est une autre.
L'enquête n'est pas facile, parce qu'elle touche de prêt à des personnes que la famille Reavley aime et estime. Et si Joseph, de par sa blessure, reste à St Giles, c'est Matthew qui monte au front, à sa façon, et sera témoin à son tour des atrocités de la guerre : il admirait déjà son frère aîné, il l'admire encore plus. C'est un peu comme si cette "pentalogie" avait pour but de nous montrer toutes les facettes de la guerre, y compris les moins reluisantes : la guerre n'a pas fait taire les ambitions personnelles, n'a pas empêcher les trahisons intimes. Les frères Reavley en seront les témoins.
Cette série de livre n'est pas toujours facile à lire pour moi, parce que la réalité des combats est vraiment décrite avec précision, et qu'en lisant ces récits, je ne peux m'empêcher de penser à mes ancêtres qui ont vécu ces combats et qui en ont payé le prix fort.
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1916 l, Europe s, embourbe
dans la grande guerre. tandis qu'en mer les sous marins allemand coule les convois de ravitaillement.
joseph reavley aumônier sur le front des Flandres et blessé en allant chercher un
autre blessé.il va être rapatrié dans son village natal.il retrouve son frère Matthew des services secrets, qui est toujours a la recherche du pacificateur,
un homme qui serait a l, origine de la mort de leur parents.
Anne perry nous entraîne dans un suspense qui s.
articule d'un côté sur une enquête policière, de l, autre
sur la fureur de la grande guerre.très spectaculaire.👍
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1916 : Joseph, aumônier dans les tranchées à Ypres, est grièvement blessé en allant chercher un soldat dans le No Man's land. Rapatrié en Angleterre, il peut rejoindre son village de Saint Giles au bout de quelques semaines, même s'il souffre beaucoup et est encore handicapé. Accueilli dans la maison familiale par sa soeur Hannah, qui s'y est installée avec ses enfants alors que son mari mène la guerre en mer, il redécouvre la douceur de la campagne anglaise et ce contraste avec l'horreur des tranchées l'amène à se poser de nombreuses questions existentielles : la guerre est une horreur absolue, mais son pays, ce mode de vie et ces valeurs ne méritent-ils pas qu'on se batte pour les conserver ? Face à la souffrance morale de ces familles qui perdent fils et maris et lui demandent son aide, doit-il rester ici pour les soutenir ou retourner dans les tranchées auprès des soldats ?
Sa soeur Judith continue elle à travailler comme ambulancière, mais son énergie et son dynamisme s'éteignent peu à peu face à l'horreur, au grand dam du journaliste de guerre Richard Mason.
Dans le même temps, son jeune frère Matthews, dans les services secrets, lutte contre les sabotages qui rendent leurs munitions inutilisables. Pour ce faire il fréquente une jeune militante irlandaise, qu'il soupçonne d'oeuvrer pour l'Allemagne, mais ne peut s'empêcher d'être séduit par la jeune femme.
Tous n'oublient pas cependant leur recherche du Pacificateur qui a commandité l'assassinat de leurs parents.
Un système de guidage des torpilles est en passe d'être mis au point et pourrait inverser le cours de la guerre en faveur de l'Angleterre, mais le scientifique le plus impliqué dans ce projet est retrouvé assassiné dans son jardin à St Giles. Joseph va devoir enquêter.
J'ai trouvé ce livre chez un bouquiniste et n'avais pas lu les premiers volumes de la saga des Reavley. C'est parfois gênant pour s'y retrouver parmi les personnages et comprendre leurs liens mais j'ai néanmoins beaucoup apprécié ce livre qui nous fait percevoir la Première guerre mondiale sous toutes ses facettes : tranchées, guerre marine, attentats contre les civils, espionnage, sabotage, deuils, soldats mutilés ou traumatisés au point d'en perdre la raison, recherche scientifique, évolution du statut des femmes. L'enquête elle-même n'est pas des plus abouties mais elle va obliger Joseph à remettre en question ce en quoi il croit. Matthews et lui vont être amenés à commettre des actes qui leur font horreur, ce qui n'est pas si fréquent. Çz me donne vraiment envie de lire la suite...et les volumes précédents.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Hannah s'approcha et s'agenouilla près d'Archie qui pleurait. C'est lui qui avait raison : à quoi bon savoir tout ça ?

L'homme qu'elle avait devant lui n'était plus celui qu'elle avait aimé au début. Qu'avait-il de commun avec celui qui était parti en mer, fier, confiant, l'ambition chevillée au corps ? Aujourg'hui, elle se tenait face à un homme vieilli, en même temps plus fort et plus vulnérable, à une sorte d'étranger qui s'était glissé dans la peau de son mari, un étranger qui s'était glissé dans la peau de son mari, un étranger qu'elle voulait à tout pris connaître. Elle souhaitait tout recommencer, sans préjugé. Elle posa sa main délicatement sur celle d'Archie.
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[...] On a tous besoin d’un peu d’espace... fit-il, ne sachant pas s’il devait cesser de la retenir. On a tous besoin d’un coin où cacher nos petites bêtises, pour qu’elles disparaissent. C’est beaucoup plus facile de faire mieux la prochaine fois si la fois dernière ne se trouve pas gravée dans le regard de nos voisins.
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Tu as remarqué le changement de ton dans les journaux ces derniers temps ? Ils ne parlent plus autant des actes de bravoure. Ils n’emploient plus ces expressions qu’on aurait dites tout droit sorties de chez le roi Arthur. J’aime bien les articles de Richard Mason, même s’ils me font parfois pleurer. Il arrive à rendre les gens si présents, si réels.
- Je comprends ce que tu veux dire, affirma Hannah en lui désignant une chaise. On a le sentiment que même les morts ne sont pas abandonnés, qu’il leur donne une dignité. Ce doit être un homme intelligent.
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Il pensait à ces jeunes hommes, à ces gueules cassées, défigurées, aux corps brisés à jamais, qui avaient à peine eu le temps de goûter à la vie avant qu'on les en prive partiellement. Pour Joseph, c'était insupportable.
[...] - ça va aller mieux, lui promit l'infirmière dont la voix n'était qu'un murmure afin de ne pas déranger les blessés des lits voisins.
Joseph se garda de répliquer. D'ailleurs, les mots avaient-ils encore un sens ? Ses seules certitudes s'appelaient douleur, impuissance et expérience de la mort.
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Matthew, mort, c'était impossible !
En allait-il de même au sein de chaque famille ? Le monde s'écroulait-il ainsi ? La raison et la joie se désintégraient-elles avant de sombrer dans un abîme d'obscurité ? (p. 399).
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