Happy end

Un grand merci aux Editions "Wildproject" et à Masse Critique pour m'avoir sélectionnée le 13 janvier et envoyé "Happy End" de Laurent Petit.
Sans vouloir plagier personne, je dirai "Merci pour ce moment"....
L'histoire : c'est un échange épistolaire ,de mails ,XXI ème siècle oblige, entre 2 codirecteurs d'une agence de communication , chargée de concevoir une campagne publicitaire gouvernementale, bien sûr c'est une fiction mais toute ressemblance avec une agence de com n'est pas fortuite ni involontaire.....
Ce roman nous décrit bien cet univers impitoyable et la cible que nous représentons pour les agences publicitaires.
Chaque citoyen est rangé dans une case.
Les échanges entre les 2 codirecteurs sont souvent très crus et très méprisants envers les "cibles commerciales " que nous sommes, mais tout est tellement vrai, rien n'est exagéré, et, pour ne rien gâcher ,c'est hilarant, on rit vraiment à chaque page, c'est un véritable bonheur, toutefois, sous l humour, nous trouvons une réflexion très juste et très sérieuse sur notre société avec un regard éclairé sur tous les enjeux économiques qu une simple décision peut engendrer et les barrières qui s élèvent pour le bien, non pas des citoyens, mais de tous les lobbies.
Sans dévoiler le thème du livre, cette réflexion est applicable à n importe qu'elle réforme...
Encore merci pour cette belle découverte.

Malheureusement ça ne l'a pas fait pour moi. Quand je l'ai découvert dans la liste du masse critique j'ai été hyper emballé par le résumé. Un « magasin des suicides » version post apocalypse. Quand je l'ai reçu et que j'ai découvert qu'il s'agissait d'un format épistolaire via mail, la déception. le genre littéraire choisit met trop de distance avec l'univers de l'histoire qui avait l'air si passionnant. Aucun cadre n'est implanté, les personnages ne sont pas présentés. Quand j'ai commencé ma lecture, j'ai eu la sensation de tomber sur une boite mail ouverte et d'arriver dans une discussion entre deux collègues d'une entreprise. Deux employés d'une agence de com échangent sur leur nouvelle idée géniale: comment inciter les gens à se suicider avec le meilleur plan com possible. Jargon du métier, blague lourdotte, références qu'on ne comprends pas, s'invitent dans les mails dont je me suis sentie exclue. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et atteindre la moitié du roman, j'ai abandonné ma lecture.

Le pitch : des publicitaires sont chargés de plancher sur l'idée de vendre la mort pour sauver la planète.
Dans le résumé, c'est ce que j'ai compris et je pensais tomber sur un livre plutôt SF, mais en réalité il s'agit d'un échange épistolaire (par mails) entre deux collègues qui travaillent sur ce projet. Et dès le début la lecture est perturbante car elle s'inscrit dans notre réalité : déjà par les dates des échanges, mais aussi par les références aux marques notamment. Au fil de la lecture on comprend cependant que ce projet de vendre la mort est bien une fiction. Mais les sujets abordés dans ce roman font réfléchir et ouvrent la discussion sur comment sauver le monde et comment faire pour vivre mieux et heureux.
Dommage cependant car un roman SF aurait pu créer un contexte plus étoffé. de plus, les mails étaient parfois longs et indigestes à lire car remplis d'anecdotes ou de jeux de mots plus ou moins compréhensibles.