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Haut-Royaume tome 5 sur 5
EAN : 9791028114435
360 pages
Bragelonne (08/12/2021)
4.2/5   100 notes
Résumé :
TROIS PRINCES
UN TRÔNE
UNE GUERRE

Cette armée sera bientôt la tienne et tu la découvriras plus terrible que jamais. Réjouis-toi, car ce jour est le premier jour des Nouvelles Ténèbres.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier véritable coup de mou du Haut-Royaume... et venant à la suite du meilleur des cinq romans que comptent cette série jusqu'à maintenant. Quel dommage!

D'autant plus décevant que je pensais savoir la direction que prenait Pevel avec une histoire qu'il faisait durer depuis longtemps. Jouant avec cette ambiguïté du héros qu'il affectionne tant, la confrontation finale entre le Chevalier à l'Épée et le Prince Noir aurait pu aboutir au meilleur développement de personnage héroïque ou anti-heroique jamais entrepris. Mais ça n'est pas la direction qu'il a pris. En lieu de cela, Pevel semble ramener Lorn fermement dans le rôle du héros, sans la moindre once de malice demeurant en lui. Pas plus que le doute, à l'exception évidente du désespoir qui le touche quand la cause qu'il soutient semble perdue ou qu'il ne sache toujours pas quoi faire du Destin qu'il a accepté dans le précédent tome. Hormis cela, Pevel utilise surtout ce tome pour permettre à Lorn de compter avec ses erreurs passées et de véritablement devenir le héros qu'il était toujours censé être.

L'Emissaire n'est pas le premier coup de mou de Pevel dans sa carrière. Il a toujours eu tendance à nous faire apprécier des histoires vraiment brillantes avant de piquer du nez soudainement au moment d'achever l'histoire. Ca a été le cas avec le Dragon des Arcanes et le Chevalier de Wielstadt, et c'est désormais le cas avec le Haut-Royaume. La seule de ses sagas à échapper à cette tendance à été le Paris des Merveilles. Mais, comme dans le cas de ces autres romans, cela ne veux pas dire que celui-ci est mauvais. Loin de là. Comme d'habitude, on se laisse entrainer. Pevel excelle toujours dans la présentation des intrigues et d'un sentiment de realpolitik qui se heurte aux rancoeurs et aux destins. de même, il maîtrise très bien les personnages et ce roman nous permet de retrouver certains que l'on n'avait pas revus depuis un moment. Et cela fait plaisir.

Pour moi, l'un des véritable plaisirs de cet histoire a été de retrouver le prince Yrdel, et la famille de Laurens, personnages qui ont tous bien changés depuis la dernière fois qu'on les a vus.

Yrdel, toujours prétendant au trône du Haut-Royaume, est en mauvaise passe quand le roman commence, mais la décision de plusieurs personnages de s'associer à lui font que l'on peux enfin le voir sous son vrai jour: un homme sage, certes convaincu qu'il est dans son droit et prêt à faire la guerre pour le défendre, il ne la méprise néanmoins énormément et préféra toujours faire la paix. Comme le décrit Lorn dans le roman, il est un homme capable de décision qui a souffert d'être caractérisé comme étant indécis sans jamais contester cette image. Malheureusement, on ne passe guère plus d'un seul chapitre dans sa tête, et c'est dommage.

Plus tard, on retrouves les Laurens, la famille princière de Sarme et de Vallence (il faut s'imaginer les Medici pour les représenter, surtout que les similarités entre l'Irédie et l'Italie sont encore plus poussées dans ce tome). Leur situation a changé depuis L'Héritier, en particulier par les actions de Lorn. Lui qui devait jadis rejoindre leur famille, le voici désormais privé de leur affection et de leur amitié. Maintenant, Lorn doit compter avec cette situation, surtout alors qu'il a besoin de leur aide. Et en payer le prix.

Dans le même registre, Pevel fait avancer l'histoire considérablement. Ce tome traite du dernier chapitre de la Guerre des Trois Princes, décidant enfin qui des deux prétendants (Yrdel ou Alan) siègera sur le trône du Haut-Royaume. Les intrigues de Serk'Arn évolue continuellement, intégrant à ses plans un ennemi qui ne se contantait que d'observer et d'attendre son heure. Mais l'intrigue qui m'a la plus surprit, car on la suit depuis des années maintenant, se déroule au sein de l'Assemblée d'Irkans, les mystérieux gardiens et observateurs du Destin. Ce que cela présage pour la suite de l'histoire est vraiment très, très intéressant.

Malgré ça, on ne peu pas échapper au mou et, si certaines de ces intrigues sont les bienvenues, on les a déjà vues et experimentées. Ce roman compte de nombreux détours qu'il n'était pas nécessaire de prendre. le passage à Oriale au début du roman aurait très bien pu être survolé, son intérêt ne nous montrant quelque chose que nous savions déjà à propos de Lorn (qu'il est prêt à tout, quelque soit les circonstances, pour sauver ses amis). le passage à Arcante semble avoir un intérêt, permettant à Lorn de confronter son passé tout en battant ses ennemis à leur jeu. Mais la récompense de ce détour ne se matérialise pas. Et Jall et Alan, qui ont joués un rôle si important auparavant, sont laissés sur la touche, leurs maigres scènes ne révèlant que très peu sur eux. Et certaines étant franchement décevantes.

En définitve, il y avait tant de choses que Pevel aurait pu faire avec ce tome, qu'il n'a soit pas fait ou qu'il a ignoré (où sont les Feln? Toujours absents après avoir été si présents dans les deux premiers tomes). On se laisse entrainer parce que Pevel est toujours dôté d'une plume agréable et facile à lire, et qu'il maitrise les intrigues assez bien pour ne pas nous perdre. Mais, au moment du bilan, on peux se demander pourquoi il n'a pas été plus ambitieux.
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« Haut-Royaume » est une série au long cours entamée il y a maintenant près de dix ans par Pierre Pevel, auteur de fantasy parmi les plus populaires de la scène littéraire française. « L'émissaire » est le cinquième tome de cette saga qui met en scène les aventures de Lorn, un guerrier commandant une troupe de soldats d'élite au service de la royauté, la Garde d'Onyx. Tombé en disgrâce et rongé par l'obscure, une substance magique qui corrompt tous ceux qu'elle touche, ce dernier va finir par être rappelé par la couronne alors que les menaces qui pèsent sur le royaume n'ont jamais été aussi grandes. Inspirée des romans de cape et d'épées, et notamment des « Trois mousquetaires » ou du « Comte de Monte Cristo » de Dumas, la série enchaîne péripéties sur péripéties et se consacre à la fois au parcours mouvementé de son héros mais aussi aux bouleversements qui agitent le royaume, en proie à la guerre civile et menacé par l'un de ses puissants voisins. [Attention, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire les quatre précédents volumes de la série, je vous incite à vous rendre directement au paragraphe suivant au risque de vous voir « divulgâcher » une partie de l'intrigue.] On retrouve Lorn aux côtés du prince Yrdel, héritier du royaume mais dont la légitimité a été contestée par son frère Aldéran, ancien ami d'enfance du héros. Rien d'autre que la haine n'unit pourtant désormais les deux hommes qui se retrouvent donc dans deux camps différents. Bien qu'ayant de meilleures prétentions sur le trône, Yrdel se retrouve affaibli et en manque d'alliés, au point d'avoir du se retrancher dans les montagnes avec ce qu'il reste de ses fidèles. Mais Lorn n'a pas dit son dernier mot et, avec l'aide de ses compagnons, il entend bien faire pencher la balance du côté de son protéger, et convaincre de vieilles connaissances de rejoindre son camp. Après un quatrième tome clairement transitionnel et visant à laisser le personnage panser ses blessures suite au terrible drame l'ayant frappé à la fin du troisième opus, l'intrigue repart ici sur les chapeaux de roue. Longtemps délaissée, la politique du royaume occupe à nouveau le coeur du récit, avec tout ce que cela implique en terme de rebondissements.

Cela ne surprendra personne : Pierre Pevel fait du Pierre Pevel. L'intrigue est rythmée, les retournements de situation s'enchaînant à une vitesse folle et donnant à la série ce petit côté feuilletonnant qu'on apprécie tant. Seulement nous en sommes désormais à cinq tomes, et il faut bien admettre que l'on tourne un peu en rond. Les rebondissements, quoique toujours bienvenus, commencent à devenir répétitifs, l'auteur usant constamment des mêmes ressorts dramatiques : un combat visiblement perdu d'avance, des hommes courageux qui défient les pronostics, et l'arrivée in-extremis de secours qui viennent renverser la bataille. Cela fait déjà plusieurs fois que cette technique est utilisée dans la série, mais là elle est carrément utilisée plusieurs fois dans le même tome, ce qui commence franchement à devenir lassant. A cela s'ajoute le fait que, une poignée de fidèles du héros mis à part, les figurants tombent comme des mouches, ce qui entretient l'idée que le héros et ses compagnons sont de toute façon invincibles et qu'il ne pourra jamais rien leur arriver de grave. Lorn est pour sa part un personnage difficile à cerner et, si l'on pouvait mettre sur le compte du mal magique qui le rongeait sa froideur et son arrogance passées, l'excuse n'est désormais plus valable. On peut également reprocher à l'auteur le traitement de ses personnages féminins qui continuent à n'être caractérisées que par leur physique (toujours avenant, vous vous en doutez) et à se contenter le plus souvent d'un rôle très marginal. Cela fait beaucoup de bémols, et pourtant force est de reconnaître que la magie opère encore. Oui, certaines manies de l'auteur agacent. Oui, l'intrigue se montre répétitive et patine depuis plusieurs tomes. Mais on prend tout de même du plaisir à lire ces grands exploits menés par seulement une poignée d'individus là où une armée entière n'aurait pas réussi. On prend plaisir à suivre les retournements d'alliances et les complots que fomentent les personnages de l'un ou l'autre des deux camps. Et, surtout, on prend plaisir à lire des scènes de combats épiques qui nous donnent l'impression de faire partie d'une formidable aventure.

« L'émissaire » est le cinquième tome de la série « Haut-Royaume » et on y retrouve aussi bien ce qui fait le charme des romans de Pierre Pevel que ce qui peut agacer chez lui. le roman est ainsi rythmé, bourré de rebondissements et de scènes d'action bien écrites. Mais on peut aussi lui reprocher son caractère répétitif, ainsi que le manque de sympathie que l'on éprouve à l'encontre du héros ou encore le traitement gênant réservé aux personnages féminins. Pour résumer, ce n'est clairement pas la meilleure oeuvre de l'auteur, mais on est tout de même bien tenté de lire la suite.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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L'émissaire, publié en fin d'année 2021, est, déjà, le quatrième volume de la saga Haut-royaume. Il s'agit d'un roman charnière et autant reconnaître l'évidence : mieux vaut avoir lu les tomes précédents.

Les délais de parution étant ceux qu'ils sont, garder en tête les événements principaux de la saga n'est pas une mince affaire. D'autant plus que nous pouvons une nouvelle fois regretter l'absence d'un récapitulatif qui aurait été plus que bienvenue.

Ce quatrième volume est tout à la fois comme les précédents et différent. Nous continuons à suivre les aventures de Lorn qui capte l'essentiel de l'intrigue. le style est toujours aussi efficace, le roman se lit avec plaisir. Comme toujours avec Pierre Pevel, l'on devient rapidement accro. L'histoire se déroule sur plusieurs mois et pourtant, à aucun moment le lecteur ne peut s'ennuyer. le rythme est soutenu, il se passe toujours quelque chose et l'écrivain manie avec talents tous les artifices littéraires qui lui permettent de nous laisser que le meilleur.

Le roman marquera toutefois une étape déterminante. Pendant une partie de l'intrigue, les habitudes seront respectées, nous découvrons Lorn dans des situations compliquées, multipliant les batailles des Thermophiles façon David Gemmel. Au moment où le lecteur pourra s'en étonner, voilà que Pierre Pevel abat sa carte et nous dévoile une orientation nouvelle qui va radicalement changer la donne. Est-ce pour le meilleur ou le pire ? L'avenir le dira !

L'intrigue, variée, nous offre des combats, des tractations politiques diplomatiques (si, l'émissaire, sera devinez qui... et cela vaut le détour), des trahisons, des règlements de comptes, des morts, des retrouvailles. Les lys tiendront ici un rôle particulier. Les personnages secondaires feront également beaucoup pour contribuer à cette belle réussite.

Une nouvelle réussite donc, à mettre au crédit d'un auteur de talent qui nous séduit une nouvelle fois.
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Pierre Pevel confirme la haute qualité de ces récits avec cette dernière parution sur Haut-Royaume. Lue en LC avec basileusa, nous l'avons dévoré en quelques jours, tant il se lit vite, bien. Les chapitres s'enchaînent, aucune longueur n'est visible. L'intrigue, si le dénouement est perceptible, est bien menée. La plume de Pierre Pevel est d'une telle fluidité et son univers à la fois travaillé sans être trop complexe à appréhender.

On retrouve Lorn et ses alliés, confronté à cette guerre entre les princes, soutenant Yrdel contre Alan alors que son destin de Chevalier à l'Epée se profile à l'horizon. Une destinée qui se met en place tome après tome. J'ai la vague impression que le prochain tome sera le dernier. J'espère me tromper tant l'immersion dans ce monde me ravit à chacune de mes lectures.
Quoiqu'il en soit, Pevel reprend la construction narrative habituelle : des chapitres courts au sein d'une partie qui correspond à un moment de l'année, avec, à la fin de cette partie, un événement crucial, permettant à la tension de monter, au rythme, de devenir haletant, ou de nous laisser béat de stupéfaction avec des rebondissements bienvenus dans cet univers politique faits d'intrigues et de trahisons.
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Lu en LC avec Phoenicia, je me suis régalée avec ce tome. Il faut dire que j'étais contente de retrouver Lorn, il m'avait manqué depuis le tome 4. Et je ne suis, pour ma part, pas déçue de ce tome. Il y a tout ce qu'il faut pour passer un bon moment: intrigues politiques, des situations désespérées, de l'action et un Lorn qui se bat jusqu'au bout tout essayant de trouver son but en tant que chevalier à l'épée. Il n'est d'ailleurs une fois de plus pas épargné durant ce tome ! J'ai un peu tiqué sur le devenir d'Alissia par contre et sur la chance de Lorn et de ses deux comparses de s'en sortir vivant à chaque bataille. J'ai hâte d'avoir la suite car il reste beaucoup de portes ouvertes et une nouvelle s'ouvre avec les dragons infernaux.
Challenge Mauvais genres 2021
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Patience. Ce n'est que le premier acte que tu vois se jouer ici et maintenant. Cette armée sera bientôt la tienne et tu la découvriras plus terrible que jamais. Réjouis-toi, car ce jour est le premier jour des Nouvelles Ténèbres.
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Vidéo de Pierre Pevel
Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
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