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Le Paris des merveilles tome 3 sur 4
EAN : 9782820521712
384 pages
Bragelonne (22/05/2015)
4.34/5   587 notes
Résumé :
Paris, au début du XXe siècle.

La porte vers la capitale d’Outre Monde, Ambremer, amène bien des Merveilles au Paris du siècle passé : la tour Eiffel est bâtie d’un bois blanc qui chante à la Lune, sur les Champs-Élysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée, et les créatures féeriques vivent parmi les hommes.

Alors que tous ne songent qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
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Allons ! Mettons-nous du côté des poètes, des ménestrels, des rêveurs infatigables, des enfants trop curieux et des esprits fantasques. le temps d'une lecture, chassons les esprits sages et raisonnables, les sérieux, les pontifiants, les funestes, les doctes si prompts à « peindre les rêves en gris », incapables d'imaginer « au détour d'un sentier, une rêne attristée caressant un grand cerf blanc dont une flèche perçait le flanc ». Comme ils sont à plaindre !
Bienvenue au Paris des merveilles ! un Paris qui s'acoquine avec l'Outre-Monde, là où vivent les fées, les licornes, les ogres et les dragons ; un Paris où les fées, belles, grandes, hautaines, traversent en fiacre les grandes avenues de la capitale.
Retrouvons enfin, sourire aux lèvres, yeux écarquillés, le coeur battant, les tribulations infernales et totalement improbables de nos deux héros. Griffont, bien sûr, le mage aux tempes grisonnantes, qui a l'ardeur de la jeunesse éternelle et la sagesse du vieil homme plus dupe de rien. Et puis Isabel ! Ah Isabel ! l'enchanteresse aux mille vies, belle à damner, exaltée, jalouse comme une tigresse, un peu cambrioleuse, un peu espionne, un peu aventurière, authentique casse-cou, et toujours amourachée de son Griffont. Retrouvons Azincourt, le chat ailé encore plus pédant que d'habitude, et Lucien, le gnome avec ses airs de titi parisien, et Auguste, le colosse toujours aux ordres de la patronne.
Cette fois-ci, les amis, l'affaire est grave, car il s'agit ni plus ni moins que de sauver l'Outre-Monde, et d'empêcher d'odieux et sanglants attentats terroristes d'être commis au coeur de Paris. Pire encore ! Il s'agit de défendre l'honneur bafoué d'un amoureux transi, personnage quelque peu falot, je vous l'accorde.
Isabel et Griffont ne ménageront pas leur peine, risquant cent fois leur vie pour stopper net ces odieuses machinations dont les motivations remontent à la nuit des temps, de mettre un peu d'ordre dans tout ce salamalec, et de contrer la puissante et implacable Reine Noire, aussi venimeuse qu'un crotale, aussi froide qu'un iceberg.
Dernier opus des aventures trépidantes de Griffont et d'Isabel. C'est le moins bon des trois, il faut bien le reconnaître, mais peu importe ! Je les regrette déjà. Tout comme Srafina et Angie77 avec qui j'ai eu le plaisir de lire en commun cette histoire papillonnante. Elles aussi sont tombées sous le charme de nos deux héros. Je vous conseille d'aller lire leur billet.
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Un troisième tome au niveau des deux premiers, peut-être même encore meilleur si c'est possible !
Que dire encore sans donner l'impression de se répéter ? C'est toujours aussi magique et enchanteur, Aurélia et Griffont sont toujours aussi beaux, cet univers que l'on connait bien maintenant est définitivement merveilleux et cohérent.
Côté intrigue c'est une fois de plus solide et bien mené, les personnages sont bien campés, c'est léger et pourtant un peu dramatique car l'on meurt aussi dans ce Paris des merveilles.
C'est plein d'humour essentiellement grâce à Aurélia sans oublier d'être sérieux dès qu'il s'agit d'avancer dans l'intrigue, bref, c'est parfait pour passer un bon moment de lecture.
Pierre Pevel est un conteur remarquable, ce qui ne gâte rien, le plaisir est vraiment total.
Je recommande sans réserve pour qui souhaite une franche récréation, on en a vraiment besoin en ce moment ;)
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Un troisième opus dans la veine des deux premiers.

Une écriture toujours aussi agréable et drôle... J'aime toujours autant les dialogues et les non dit à travers ceux-ci, entre Isabel et Griffont.
Ce que j'aime aussi chez Pevel et qui rend crédible ses écrits c'est qu'il ne fait aucun cadeau a ses personnages... même les plus sympathiques peuvent subir les affres de la vie. Et franchement ça ne rend son histoire que plus passionnante.

Ce que j'ai oublié de dire dans les deux premiers tomes c'est que bien sûr les trames de ces histoires sont basées sur les complots... et franchement c'est parfois digne d'un Alexandre Dumas père. Personnellement je me régale !
Sans oublier non plus le petit passage par le roman de cape et d'épée..

Bref j'adore.
De plus, Pierre Pevel laisse la petite place qui pourrait faire que les aventures de nos héros ne sont peut être pas terminées ( ou peut être que si..) mais j'aimerais pourvoir retrouver Isabel et Griffont dans d'autres aventures (ainsi que le chevalier Kantz d'ailleurs) .. ce Paris des merveilles est juste merveilleux ...
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Et voici le dernier tome, sur lequel je n'ai pas attendu de me lancer d'ailleurs, tellement j'avais hâte de me replonger dans les aventures de Griffont et Isabel. Et je dois dire que je ne suis absolument pas déçue de ce dernier tome qui pour moi est le meilleur de la saga.

Le prologue met tout de suite en haleine. du mystère, du danger et Isabel qui se retrouve encore une fois mêlée à tout cela. Pierre Pevel sait comment nous appâter, ce n'est plus un secret. Cependant après cette mise en bouche, il nous fait attendre, le bougre ! Car on replonge doucement dans le vie de notre héros de mage en espérant que le piment vienne rapidement (entendez par là : Isabel !). J'ai néanmoins apprécié toute la partie plus « lente » du début. Elle nous permet de profiter un peu plus de la relation entre Griffont et Troisville, tout en gardant un pied dans la politique.

L'instabilité politique d'ailleurs donne de toute façon très rapidement de quoi s'occuper l'esprit. On sent que tout le monde est sur le qui-vive et que les changements au Parlement des Fées va bousculer pas mal de choses. C'est donc sur un fond de révolte anarchique que se déroule le dernier tome avec un duel qui tourne mal, un complot depuis longtemps en progrès et des révélations dangereuses. Pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus qu'on en apprend beaucoup plus sur Aurélia et son passé. Pas de flash-back, à mon grand soulagement, mais des passages qui nous éclairent, notamment sur Sélène, la défunte soeur cadette de Méliane, la reine des Fées.

Mené tambours battants, le récit pousse nos héros dans leur retranchement. le mage et l'enchanteresse nous paraissent encore plus humains dans ce tome. Leurs sentiments sont plus exploités ainsi que leurs relations avec leur entourage. Que sont-ils prêts à faire pour leurs proches ? C'est la grande question. Et si l'un des leurs mourraient ? Qu'adviendrait-il d'eux ? Plus fragiles, ils n'en restent pas moins sublimés par ces « faiblesses ». Touchants, j'ai encore plus adoré nos deux héros qui sont vulnérables face aux drames qui les heurtent. A plusieurs reprises, l'auteur ne les ménage pas. Ils frôlent à différents moments la mort, celles des leurs et c'est comme être en apnée. Mais cela montre aussi combien Louis et Aurélia forment une sacrée équipe. Leurs conversations ou échanges silencieux sont un délice et aussi une force incroyable. Sans compter le piquant d'Aurélia, absolument désarmant.

Les intrigues comme dans les précédents tomes se chevauchent pour finir par se rejoindre. J'ai bien accroché à l'ensemble, surtout au moment où tout s'éclaire et que l'on prend conscience de tous ces détails qui ont permis au cheminement de l'enquête. Nous avons de plus de tout : romance, vengeance, mystère, enquête, politique, rébellion… Un sacré mélange qui fait mouche.

La fin quant à elle reste ouverte dans le sens où de possibles autres aventures pourraient avoir lieu, mais elle clôt aussi très bien la trilogie. J'ai passé un excellent moment avec un gros pincement au coeur, tout de même, lors d'une mort tragique et si inattendue. Mais l'exploitation de cette dernière était parfaite. Ce n'est pas seulement l'univers qui a grandi avec le royaume de l'oubli, ce sont aussi les personnages.
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Suite de ma lecture commune en compagnie de Tinaju. J'en ai profité pour racheter la série complète en format poche car je trouve les couvertures superbes avec ces dessins.

Suite à un duel pour raison d'honneur où il n'était qu'un des témoins, Griffont se retrouve embarqué dans une sombre histoire à la veille de nouvelles élections pour le Parlement des Fées. Des anarchistes semblent également être de la partie pour mettre un peu plus de bazar dans Paris ; humains ou appartenant au peuple des merveilleux ? Où va donc le mener cette nouvelle enquête ? Ce qui est sûr, c'est que dès j'ai été prise dans cet imbroglio d'enquêtes, j'ai eu du mal à lâcher ma lecture et les pages défilaient tant je voulais toujours en savoir plus. Tout ça pour un banal duel ? L'auteur ne manque pas d'imagination et nous a imbriqué ça très bien entre les différentes enquêtes et rebondissements et son Paris des Merveilles. Les chapitres sont courts et captivants, malgré tout avec 3 jours à ne pas pouvoir lire beaucoup, il m'a fallut un peu plus d'une semaine pour arriver à la fin de ce tome, il me tardait pourtant d'en connaître le fin mot. Surtout qu'en allant vers la fin, on découvre le sac de noeuds que nous a concocté l'auteur pour ce dernier tome. J'ai été obligée de faire des pauses dans ma lecture pour laisser décanter tous les indices et détails de cette sombre histoire. le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer dans cette aventure car rien n'est ce qu'il paraît être et tout est à découvrir même jusqu'au dernier moment. J'aime particulièrement la période de la Belle Époque et celle liée aux Expositions Universelles où Paris s'ouvrait aux inventions les plus délirantes. Alors quand Exposition Universelle et steampunk se croisent, cela donne un sacré mélange et des bonnes idées en perspective.

Comme vous l'aurez compris, j'ai un gros coup de coeur pour l'ensemble de la série que je vais maintenant garder précieusement avec leurs belles couvertures des Folio SF. Je quitte à regret ce Paris des Merveilles et ses personnages principaux, Griffont et Aurélia. Il m'aurait bien plu de les suivre dans d'autres aventures et enquêtes dans cet univers steampunk. Je vais sans doute me laisser tenter par le dernier livre paru dans cet univers, « Contes et récits du Paris des Merveilles ». Si vous êtes amateurs d'univers steampunk sur fond d'enquêtes et avec Paris en toile de fond, je vous conseille très fortement de découvrir cette série haute en couleurs et en évènements féeriques. Pour ma part, il va falloir que je découvre les autres séries de cet auteur, je pense que ses univers sont toujours bien construits et originaux quelque soit l'histoire.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 juin 2015
L’ensemble reste très plaisant, dans un style franc qui fait mouche, et pousse à lire les quelques 370 pages à la vitesse de l’éclair.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Griffont prit son temps, la dégustation d'une bonne absinthe débutant avec le rituel de sa préparation. D'abord, verser une dose d'absinthe dans le verre. Poser l'indispensable cuillère percée sur le verre. Placer sur la cuillère un morceau de sucre blanc qui non seulement adoucira l'absinthe, mais en relèvera le goût. Passer ensuite à l'étape la plus délicate de la préparation et verser lentement, en un filet, goutte à goutte si possible, de l'eau très fraiche dans le verre. Pourquoi cette délicatesse ? Afin de permettre à l'absinthe de libérer toutes ses saveurs et de se troubler correctement […]
Ce fut une absinthe idéalement dosée, troublée et sucrée qu'il proposa à la baronne et qu'elle dégusta en gardant la première petite gorgée en bouche quelques secondes, de manière à en apprécier toutes les saveurs. Après ça, Griffont et elle ne se pressèrent pas, conscients qu'une bonne absinthe évolue, vit, se développe dans le verre et qu'elle révèle de minute en minute des richesses nouvelles. Faire durer un verre d'absinthe est un délice de fin palais.
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On s'émerveille volontiers de la faculté qu'ont les chats à être discrets. Leur habileté à se faire remarquer est cependant tout aussi étonnante. lls sont là. Ils ne font rien d'autre qu'être là et attendre et pourtant - par le seul effet de leur volonté, semble-t-il - ils attirent à eux toute l'attention possible.
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-Mais ?
Griffont tiqua.
-Comment ça, « mais » ?
-Il n'y a pas de « mais » ?
-Si, il y a un « mais ». Mais comment le savez-vous ?
-Il y a toujours un « mais ».
-Mais non.
-Mais si. D'ailleurs ce sont les « mais » qui rendent la vie intéressante. Je vous aime mais je dois partir. Il avait tout pour être heureux mais restait mélancolique. Ce gigot est délicieux, mais il est empoisonné. Grand-mère nous a rendu visite hier soir, mais elle est morte depuis trois ans et maintenant les enfants font des cauchemars. Et dans le cas qui nous intéresse : il est innocent de ce dont on le soupçonne, mais ?
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Il se leva et, en s’étirant, alla dans la cuisine où, dans une clarté résolument agressive, il trouva Auguste et Lucien attablés devant un petit déjeuner, Étienne qui faisait griller du pain sur le fourneau et Isabel qui finissait de préparer un plateau. Et tout ce petit monde chuchotait en faisant le moins de bruit possible, comme dans la maison d’un artificier susceptible.
- Ah ! flûte ! s’exclama Isabel en voyant Griffont. Vous voilà !
- J’habite ici.
- Je sais bien.
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— Si je m’étais rendue comme vous, à quoi est-ce que cela aurait servi ? se défendit Isabel. Et puis vous étiez très bien, tous les deux, avec Sarante. Très dignes et vertueux. Très Vercingétorix livrant ses armes à César. J’aurais gâché le tableau… D’ailleurs, ajouta-t-elle avant de boire une gorgée de vin blanc, je n’y étais pour rien, moi, dans cette histoire. Mais on m’aurait fait des tas d’embêtements quand même.
Griffont était bien obligé d’admettre que c’était vrai.
— N’empêche, j’ai eu l’air fin, dit-il.
— Et moi, vous pensez que j’avais fière allure à cavaler en pleine nuit dans la forêt ?
— Les déroutes empruntent rarement les chemins de la dignité, cita Griffont.
— Qui a dit ça ?
— Aucune idée. Mais je suis sûr que ça sonnerait mieux en latin.
— Tout sonne mieux en latin. À croire qu’ils ne s’exprimaient qu’avec des proverbes et des devises, sous Cicéron.
— Je pense que c’est la toge qui fait ça. Quand on a les mollets à l’air, on a tout intérêt à donner dans le sentencieux si on veut être pris au sérieux.
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Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
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