Propos secrets

Avant d'aborder cette oeuvre je vais d'abord aborder son auteur.
Roger peyrefitte est surtout connu comme celui qui a écrit un chef d'oeuvre " les amitiés particulières " prix renaudot 1944 de par lequel on a fait un film de Jean Delanoy avec les acteurs Francis lacombrade et Didier haudepin surtout , de très beaux et excellents acteurs et un film fascinant mais aujourd'hui plus que jamais scandaleux , y compris par rapport à la pudeur du livre , car il évoque l'amitié-amour-sentiments homosexuels entre un enfant et un adolescent. Film scandaleux donc, y compris par rapport à son époque et c'est là qu'il y a une disjonction cognitive majeur et presque un trou noir d'ordre temporel , une anomalie dans la matrix pour ceux qui sont fans , puisque n'était on pas plus intolérants hier ?
Aujourd'hui au contraire , avec l'affaire matzneff en pied de biche moral " on " nous explique maladroitement qu'on était au contraire plus tolérants au contraire de par le passé.
Tolérants envers l'homosexualité à tendance pédophile dans les années 40 -50- 60-70 en êtes vous bien sûr ?
Et ce " on " culturellement tolérant c'était pas " nous " alors c'était " qui " ? ....
Le film de Jean Delannoy est beau , les acteurs Francis lacombrade et surtout Didier haudepin superbes , le film m'avait ému et et pourtant j'étais pris d'un malaise non seulement par la thématique , que par la réputation de l'auteur qu'on qualifierait aujourd'hui de pédophile car il l'était en effet , mais étrangement , et c'est en ce sens que l'affaire devient passionnante ambigue et étrange : Roger peyrefitte sur le tournage de ce film de Jean delannoy

a rencontré Alain-Philippe Malagnac , jeune acteur de 12 ans et ils tombent amoureux l'un de l'autre et vivront une longue relation relatée dans le livre notre amour...
film enterré - à mon sens injustement - comme un scandaleux déchet nucléaire six pieds sous terre dans un oubli qui en fait n'en est pas un puisque l'intelligentsia, et certains milieux gays en général , et quand je parle de gays je parle au mieux de pédérastes homosexuels , soit , dans le pire des cas , comme on les appelle aujourd'hui des pédophiles , même si pour certains sur les blogs etc la frontière peut être étroite ... ( comme une porte étroite ? Gide suivez mon regard 😏 ) , en réalité dans ces milieux non seulement on connaît l'oeuvre mais on la loue , on la revendique , mais en secret, discrètement, entre nous , dans des petits milieux bienveillants , en chuchotant : bref on le cache mais le film et l'oeuvre sont connus : Gide dont on commence à connaître la souffrance et perversion morale dira à Roger peyrefitte qu'on se souviendra avec émotion des " amitiés particulières " dans cent ans , il n'avait pas tort ... -

Un jour je lirai les amitiés particulières mais en attendant j'ai feuilleté des pages au hasard de ce livre " propos secrets " donc , ( après avoir vu le film des " amitiés " par hasard sur you tube , car je regarde beaucoup de films gays et là- tiens c'est quoi ? donc je clique bref ) après m'être renseigné sur l'auteur,
car comme l'affirme l'essayiste Philippe muray , tel écrivain célèbre pour une oeuvre peut pourtant dans ses oeuvres les moins connues se dévoiler d'avantage et même révéler d'avantages de secrets , pour le meilleur et pour le pire , : il peut être tantôt dans ses livres les moins connus : un militant caricatural , un imbécile , un obsédé ringard à un seul thème qui devient lassant , un virulent , un maladroit , il peut gêner , embarrasser à la lecture et même à la marge de ses grandes oeuvres connues se trahir jusqu'à discréditer le sens de l'oeuvre connu , reconnue et même parfois portée aux nues ...
Je crois que c'est le cas de Peyrefitte , car avant de lire " les amitiés particulières " je voulais savoir qui était l'auteur et à qui j'avais à faire en suivant la recommandation de Philippe muray...
Peyrefitte avait un autre ami " bisexuel-pédéraste-pédophile " comme on dit aujourd'hui mais d'envergure celui là qui s'apellait Henri de Montherlant un écrivain que j'adore , au style étincelant , d'une grande chaleur , d'une grande beauté bref un écrivain , lui , de premier ordre.
Pour vous situer montherlant il aimait la tauromachie, la virilité, l'héroïsme, l'artistocratisme ( je ne sais pas si ça se dit 🤔) la misogynie le cynisme et la provocation mais était un amoureux de la grâce et de la légèreté.
Bref Peyrefitte face à montherlant, et ça crêve les yeux dans ce livre, est un écrivain de seconde zone et pourtant , comme il est méchant peyrefitte, très très méchant et qu'il connaît bien le vrai montherlant il va l'humilier et le rabaisser à longueur de pages en balançant tout les détails sordides de sa vie privée..
Je vous donne un exemple , montherlant l'esthète dandy provocateur et viril a en réalité les chocottes , il crêve de peur de se faire prendre , traîne dans son long manteau à la sortie des écoles et peyrefitte ricane méchamment
Exemple : une fois montherlant il essaye à la queue d'un magasin où il y'a des enfants de tripoter les fesses d'un garçon qui pour , dit il élégamment, se protéger , comme un putois va lui peter dessus...
Voilà le vrai visage de Peyrefitte qui humilie et ridiculise un homme qui était censé être un ami et qui , à mon avis , j'en suis même sur 'humilie montherlant par jalousie littéraire..
Peyrefitte qui balançait des homosexuels en place publique , et qui s'était fait hair par Paul valery pour ses methodes , car lui même était un homosexuel pudique et discret... enfin dans ma mémoire , j'en suis quasi sûr que je l'ai lu , dans ma mémoire , il y'a longtemps , que c'était Valéry mais quand je veux vérifier l'information comme de par hasard les articles dont je me rappelle qui abordaient l'homosexualité de valery disparaissent complêtement dans l'océan d"internet ... conservez vos articles internet qui prouvent ce que vous dites , les preuves bougent et disparaissent plus vite qu'on ne le pense ...
Bref un sujet complexe , et passionnant, peyrefitte ce n'était pas un matzneff - du tout - perefitte qui n'était pas montherlant -du tout - peyrefitte c'était les " amitiés particulières " mais c'était aussi des livres comme " jeunes proies " ..
horreur qui amènera par la suite les moins de 16 ans de matzneff et les glousseries de pivot , le tapis rouge de busnel suivi d'un rétro pédalage dans une semoule bien loin de la littérature cette fois ci pour devenir un enjeu politique et sociétal , alors qu'au moins chez peyrefitte et montherlant la littérature elle était au moins présente.
Peyrefitte il avait parfois dans certaines photos la classe, et assumait tout : et parfois il ressemblait à un obscur crapaud au visage écrasé sous des lunettes embuées quand il se comportait comme une raclure tout droit sorti de l'enfer...
Je mets 5 sur 5 car le personnage de peyrefitte m'a fasciné et comme le disait tel autre perverti ambigu prix Nobel de littérature André Gide :
" - ne jugez pas lisez "
Ou quelque-chose de ce genre j'ai mauvaise mémoire...

Un livre étonnant; Peyrefitte lâche entièrement la bride à son côté commère; même s'il a l'honnêteté de réserver un chapitre à ses propres turpitudes, on est parfois mal à l'aise - mais, il faut bien le dire aussi, amusé - par ce déballage qui vise souvent d'anciens amis. Tout n'est sans doute pas à prendre au premier degré; à en croire l'ensemble de ces trois tomes des Propos secrets, presque tout le personnel politique ou médiatique (même De Gaulle !!) aurait eu des tendances homosexuelles. Lors d'une émission de télévision, Jean d'Ormesson a défini Peyrefitte comme "une Madame Pipi qui se prendrait pour Saint-Simon"; ces volumes illustrent bien un tel aphorisme.

oici les mémoires les plus hardis jamais publiés par un grand écrivain : Roger Peyrefitte s'y raconte et raconte les autres sans voiles. Il a choisi la forme de propos, pour ne pas se sentir guindé par les lois du genre, qui comporte un déroulement chronologique ou un groupement par sujets. le monde, la Carrière, la politique, la littérature, le journalisme s'y succèdent et s'y enchevêtrent avec le présent et le passé, d'une manière qui n'en est que plus piquante. Sa parole, qui fait de ses interventions télévisées ou radiodiffusées un événement, tire sa force de ce qu'elle a toujours le support du style.