AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782894487266
Les Éditions du Septentrion (18/02/2013)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Viscéral serait le bon mot pour décrire l’univers de Passagers de la tourmente.
Du dégoût d’une grand-mère pour son petit-fils à la sexualité exacerbée d’une fillette de huit ans, les conventions et les repères habituels ne sauraient y tenir la route. De même qu’aucune ligne droite, pure et sans failles ne sauraient définir tous ces personnages rongés de l’intérieur. Anne Peyrouse fait habilement défiler sous nos yeux leurs réalités dans une langue à la fois... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Passagers de la TourmenteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans la sélection de titres lors du Masse Critique Québec sur Babelio, j'avais postulé pour ce titre des éditions Septentrion par curiosité. Et le hasard a fait que j'ai été sélectionné pour celui-ci, et je remercie Les éditions du Septentrion (collection Hamac) et le forum Babelio de m'avoir permis de découvrir ce recueil de nouvelles. Et, petite anecdote, lorsque je l'ai entamé, je ne me souvenais plus de ce dont il s'agissait, et je l'ai entamé comme un roman, porté par la fluidité des mots, et j'ai même eu l'impression que le personnage de la première nouvelle aurait pu être un de ceux de la seconde.
Cependant, la troisième est plus crue, et malheureusement, elle m'a déplue, même si j'appréciais toujours le style de l'auteure. Heureusement, la nouvelle suivante m'a conquise, bien que très brève, et je crois que c'est dans elle (Voulez-vous danser?) que je me suis le plus plongée, malgré sa brièveté.
Mais bon, je passerai pas en revue chaque nouvelle, puisque je compte vous inviter à le lire, car j'ai bien apprécié. Bien sûr, il y en a quelques-unes dont je ne suis pas certaine d'avoir saisi le sens, mais sur la quinzaine qui constitue ce recueil, cela a été le cas de 3-4.
De plus, j'ai aimé que la majorité ne soit pas des nouvelles à chute, mais nous laissent tout de même songeurs sur les thèmes qui étaient abordés. Parmi ceux-ci, on retrouvait surtout la maladie (d'où les tourmentes) et la sexualité.
Également, le style de l'auteur est très fluide, et combiné à une typographie aérée, on ne peut qu'en tourner les pages rapidement. le désavantage, c'est que ce sont des nouvelles, et qu'il faut se ralentir soi-même pour ne pas passer à côté de la prochaine et bien prendre plaisir, pas seulement aux mots, mais également à l'intrigue. de plus, j'ai apprécié que les nouvelles abordent des thématiques contemporaines. Bien sûr, il y en a certaines que je ne suis pas certaine d'avoir saisi pleinement, mais toutes nous laissent un questionnement et on peut ressentir différentes émotions pendant notre lecture. J'ai parfois trouvé le style un peu trop cru, mais cela est aussi combiné à un style un peu plus poétique, donnant un bel équilibre aux tourments, et une force au recueil.
Pour ma part, je crois que les nouvelles qui m'ont le plus marqué sont Quelques jours, sans destination précise, Voulez-vous danser?, Alice, Sans l'ombre d'un doute, c'est permis ainsi que le roman du désir.
Bref, je crois que je n'avais jamais lu de titre de cette maison d'édition, et je ne suis pas déçue de ma découverte. D'ailleurs, pour ceux et celles qui ont de la difficulté avec les nouvelles, je vous recommanderais sans doute ce titre puisque je crois que vous pourriez y trouvez votre compte. Donc, à nouveau merci aux éditions du Septentrion et au forum Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce titre que j'ai grandement apprécié.

J'ai également lu ce recueil de nouvelles dans le cadre de:
Lien : http://paysdecoeuretpassions..
Commenter  J’apprécie          30
Lire ce recueil de nouvelles ne se limite pas uniquement à lire une page blanche remplie de mots. Non, Anne Peyrouse nous fait voir, sentir, toucher, goûter, «feeler» ses histoires. Très différentes les unes des autres, les nouvelles possèdent toutes un univers différent, des personnages, une narration et un rythme unique; ce qui, selon moi, rend ce recueil si intéressant.
Toutefois, un élément reste constant: la puissance des images projetées par les mots. L'auteur nous transporte dans un imaginaire troublant et cru, mais très bien écrit.
On ne lit pas ce recueil avec sa tête, on le lit avec ses tripes.
Commenter  J’apprécie          10
« Viscéral serait le bon mot pour décrire l'univers de Passagers de la tourmente », annonçait la quatrième de couverture. Pour toutes les fois où on raconte n'importe quoi (ou brûle un punch) dans l'espoir de séduire le lecteur, cette phrase représente l'essence même du recueil d'Anne Peyrouse. '

Viscéral comme dans viscères, pas seulement au sens métaphysique du terme, car quelques nouvelles décrivent les moindres palpitations et tourments du corps de l'intérieur. Au fil des pages, on sent la sueur, les odeurs putrides, les bouleversements intestinaux ou psychologiques, on se fait jeter quelques pulsions en plein visage. Parfois, on a envie de détourner le regard, de se pincer le nez, mais certaines des images sont suffisamment puissantes pour qu'on s'accroche encore, qu'on veuille découvrir un autre univers, parfois d'une affligeante banalité, parfois chargé d'une certaine poésie.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
LaPresse
05 juillet 2013
Lire Passagers de la tourmente [...]c'est se heurter au corps mis à mal, violent, violé. L'écriture très sensorielle ne ménage pas les sensibilités. Ici, aucune censure, ni dans le mot ni dans le geste.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le chemin sinueux vers la mort n'est ni long ni court. Il est indéniablement là. Sans musique, sans chant, juste un peu de souffle d'où s'élèvent des tourbillons de sable. Pas de froid, pas de chaud. Pas de cris. Des êtres marchent. Innocents. J'entends des prières. La peur martèle.
Commenter  J’apprécie          40
Je ne suis pas Brigitte Bardot. Je n’ai pas assez de poitrine et de rides, je n’ai pas de villa au bord de la mer et ne suis pas poursuivie par les paparazzi. Ma mère m’a toujours dit qu’on vivait dans un monde d’ignominies et qu’il fallait tenter de s’éloigner de la purulence humaine – surtout de l’homme malveillant. Qu’à elle, et uniquement à elle, je devais faire confiance. Je lui ai toujours souri en guise d’approbation, mais… Je suis certaine que B.B. a eu la même maman que moi.
Commenter  J’apprécie          10
Dans la vie de tous les jours, je suis végétarienne – sans œufs, et j’hésite pour les laits de vache et de chèvre, sachant très bien que je prive un nourrisson. J’observe les laits maternisés. Le pharmacien me dit que ce n’est pas conçu – il n’ose pas employer le mot « équilibré » – pour les adultes, que certains de mes malaises sont dus à la surconsommation impropre de ce produit. Il faudrait que je varie mon alimentation. Je mange toutes sortes de pots de bébé, y a tout là-dedans. Je suis hypervitaminée du petit pois en purée à la compote de pruneaux ou de bananes. Je ronge aussi des biscuits contre les poussées dentaires. C’est délicieux. J’aime sucer des réglisses pour me couper la faim.
Commenter  J’apprécie          00
Le mieux passe parfois par un sacré choc (ou un coup de pouce), un choc qui se prolonge, qui s’insinue douloureusement, qui s’installe au fin fond des entrailles bien remplies, qui brûle, crame, anéantit toute vie intérieure – même les orbites se sont vidées de leurs deux grains de popcorn trop cuits, immangeables.
Commenter  J’apprécie          10
Le blanc comme s’il était parfait. Mais la pureté s’oppose au blanchiment d’argent… Pourquoi tant de faibles et tant de forts ? Il y a des marques de blancheur qui ne mentent pas. Tous les chemins blancs et purs mènent à Rome. La ville papale, celle de la trahison et de la pureté blanche.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3677 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}