L'auteure a réuni tous les bon ingrédients pour nous concocter un super roman avec une intrigue alléchante... pour finalement survoler le sujet. Une petite pointe de déception, mais malgré tout j'ai apprécié la fluidité de l'écriture.
Les actions se succèdent mais faute de développement, elles se révèlent un peu tirées par les cheveux. C'est à croire que l'auteure inventait au fur et à mesure de l'histoire, sans savoir où elle allait.
Dans le résumé de la 4eme de couverture, on peut lire qu'il y a une histoire de sorcière, et d'apprentissage de la magie noire. j'aurais aimé voir cet aspect de l'histoire plus développé, car à par fabriquer des simples et des cataplasmes, il n'y a pas un brin de magie dans ce livre terre à terre et réaliste.
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Le résumé était prometteur, je suis tombée de haut. Où sont tous les mystères des empoisonneuses ? Je ne vois qu'une histoire bien compliquée d'une jeune femme qui se débat avec ses démons ainsi qu'avec des ennemis inconnus. Elle essaye de sauver sa peau et celle des gens qu'elle aime - oh ! elle y arrive mais après maintes péripéties et pas toujours de son fait et de sa volonté.
L'auteur à voulu écrire une chronique de la vie au Moyen-Âge, on ressent bien qu'elle en sait beaucoup sur cette époque mais l'histoire est trop longue et compliquée : l'héroïne passe d'une femme frustrée à une adultère passionnée pour devenir miresse en passant par empoisonneuse. Elle en fait du chemin pour arriver à ses fin, elle qui n'était au départ qu'une femme d'imagier bien tranquille dans sa vie. Elle avait un manque, d'accord mais elle bouleverse toute sa vie pour changé les choses et voilà là où ça l'a mené : une réputation d'empoisonneuse collée à la peau en ces temps d'inquisition, on croit qu'elle va y rester quelques-fois mais non, elle s'en sort sans aucuns dommages.
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Un roman fort distrayant, haletant qui se lit facilement et rapidement.
Vous serez sans difficulté transporté au Moyen-âge sous le règne de Philippe le Bel, vous découvrirez avec envie le dénouement.
Toutefois, même si ce livre est bien écrit, fluide et intéressant quant à la vie quotidienne et aux moeurs de l'époque, ne soyez pas exigeant avec lui.
Ce n'est pas un roman de Ken Follet !
Ce livre est agréable, se lit rapidement et vous offrira tout le divertissement ou la récréation que vous pourriez attendre !
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Pas de la grande littérature mais bonne lecture tout de même qui a su éveiller le suspens :-)
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L'histoire se passe en 1315, sous le règne Philippe le Bel et il n'y a pas à dire, mais je n'aurais pas aimé vivre à cette époque.
Pour le reste, je me souviens que le livre m'avait plu (je l'ai lu il y a longtemps, mais vu qu'il est « placé » dans ma bibliothèque en bonne place, c'est que je l'ai apprécié !), même si l'héroïne était parfois un peu fade.
Le livre se lisait facilement. Pour les après-midi pluvieuses de l'automne.
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La Magie - qui est la connaissance des choses naturelles et des moyens de les faire servir à certaines fins- n'est donc pas une science condamnable qu'autant qu'elle ne mène au bien et à la vertu." Prenez donc cette bardane, reconnaissable à ces larges feuilles. Souveraine contre certaines maladies de peau, elle est également beaucoup utilisée pour pratiquer des envoûtements. L'aubépine comme le sureau peuvent être quant à eux protecteurs, mais seulement à condition de ne pas en couper les branches. Sinon, ils apportent au contraire le malheur ... Tout est question, comme je vous l'ai dit, du dessein de celui qui les apprivoise. Je consens à vous enseigner les pouvoirs des simples, Margault. En revanche, l'usage que vous en ferez ne regarde que vous...
Bien malin qui pourrait deviner devant ce tableau serein l’imminence de l’ouragan qui rôde… L’immobilité du profil tourné vers le ciel est absolue. Un long cou gracile, un teint laiteux éclairé de reflets ambrés par la lumière jouant à travers le parchemin huilé, des cils soyeux qui n’en finissent plus de se courber, de longs cheveux châtain clair chastement torsadés, voilà le doux modèle qui inspire en cette année 1315 Matthieu Esternay, maître imagier, pour sa statue de la Vierge à l’Enfant.
décidément, les fées qui s'étaient penchées sur son berceau n'avaient rien omis : beauté, finesse d'esprit, bonté d'âme... sans oublier une sorte de rayonnement intérieur qui la rendait, pour quiconque l'approchait fort difficile à oublier.
je multiplierai tes souffrances. tu seras dominée par l'homme et il te gouvernera. toutes les femmes qui naquirent ou naîtront d'Eve devront se plier à la volonté du mari, lui obéir et exécuter ses ordres.