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3,75

sur 176 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
3ème critique présente ici pour le moment sur cette novella signée Audrey Pleynet : La 1ère à 5 étoiles, la 2ème à 4, la mienne à 3...
Oui, cela peut être brillant, oui, c'est très bien écrit, oui, les différentes formes de vie évoquées et présentes dans cette station sont intéressantes, oui, le style est beau, mais je ne suis jamais rentré dans ce récit : trop alambiqué, scénario très faible, histoire peu convaincante, flash back trop systématiques, descriptions des lieux flous voire incompréhensibles, bref je n'adhère pas du tout à son récit. Question de goût ...
Dommage, la couverture (comme toutes celles d'Aurélien Police) est magnifique.
Lien : https://laniakea-sf.fr/
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J'ai pas aimé ! Je dirais même plus. J'ai détesté. Et cela pour plusieurs raisons. Mais mon point de vue est à l'image de ce court roman : kaléidoscopique. Et je ne sais pas ce qu'il en pour vous, mais quand je regarde au travers d'un kaléidoscope, je vois un ensemble d'éléments colorés, très jolis, mais qu ne me permettent pas de me faire une idée du paysage que j'observe ainsi.


Voilà mon premier ressenti. Passons maintenant à l'explication.

Sur le rabat de devant, l'éditeur a conclu par ces mots : ...fresque humaniste flamboyante, manière de chaînon manquant entre la Ursula K. le Guin de l'Ekumen et le Iain M. Banks de la Culture...

Le mot flamboyant fait référence à l'éclat d'un beau et lumineux coucher de soleil ou d'un feu de bois vif et clair. Mais avec ce texte, j'ai plutôt eu l'impression d'avoir affaire à, tout au plus, des braises à patate... des braises parfaites pour cuire des pommes de terre sous la cendre. Vous ne connaissez pas ? Essayez. Vous verrez. C'est extra. Bref pas de flamboyance juste un rougeoiement.

La comparaison avec deux grands noms de la SF ne me parait pas plus pertinent. Je n'ai pas lu assez de l'oeuvre d'Ursula K. Le Guin (En fait, un roman et, peut-être, quelques nouvelles) pour faire la comparaison. Par contre, ayant lu tout ce qui est disponible en français du cycle de la Culture de Iain M. Banks, je me permets de dire, que Rossignol n'a rien à voir. Donc Monsieur l'éditeur, — ou dois-je vous rebaptiser M. le bonimenteur ? — la prochaine fois que je m'intéresse à l'une de vos productions, je la fuirai si vous essayez de la fourguer avec ce genre de sentence.

Bon, maintenant que j'ai établi que, selon mes critères, cette oeuvre littéraire est un kaléidoscope sans flamboyance, il est sans doute bon que j'explique un peu plus pourquoi.

J'ai failli abandonner cette lecture deux fois. Dans le premier quart parce que je trouvais qu'il ne s'y passait rien d'intéressant. le journal intime d'une gamine de banlieue tout au plus. Et dans le dernier quart, parce que, à l'opposé, les événements nous tombent dessus sans qu'on ait eu le temps de comprendre pourquoi.

Tout, ou presque, ce passe dans une station spatiale constituée d'un agglomérat de vaisseaux spatiaux de toutes origines, véritable laboratoire sur les capacités des différentes races « intelligentes » de la galaxie à vivre en harmonie — C'est pas gagné. Cette installation est une utopie qui semble destinée à perdurer. Mais là, comme avec l'oeuvre de Jean-Paul Sartre, le diable et le bon dieu, elle a toute les chances de cafouiller. Surtout ! il ne s'y passe pas assez de choses intéressantes pour le lecteur. Et tout à coup nous voilà plongés en pleine guerre civile ! Sans transition... ou à peine.

En fait. Plusieurs heures après avoir achevé ma lecture et pris le temps de réfléchir à ce que j'allais en dire, j'ai vraiment identifié ce qui fait que cela ne me convient pas : extraits de ce qui pourrait être une autobiographie racontés dans le désordre. On passe d'un souvenir d'enfant à une situation présente, puis à un souvenir de jeunesse, pour revenir à un événement présent. Sans qu'à aucun moment il y ait tous les éléments permettant de comprendre la trame générale. Et en ça, c'est très loin de l'oeuvre de Iain Banks.

En bref : Premier et probablement dernier essai de lecture de Audrey Pleynet. On ne m'y reprendra plus.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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Une station spatiale accueille toutes les races et favorise le melting-pot grâce au Parametrage qui adapte l'environnement en fonction du degré d'hybridation. Mais un conflit oppose les Speciens, qui veulent préserver la séparation des espèces et les Fusionnistes qui encouragent les métissages. Un thème bien connu et qui restera certainement d'actualité tant qu'il y aura des différences. Mais à force de complexifier le contexte, on s'y perd un peu et on s'éloigne de l'essentiel.
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J'ai eu besoin de temps pour me décider à écrire une critique sur ce livre.

Ce que j'ai apprécié était l'extrême richesse de l'univers dans lequel le lecteur est plongé, autant concernant les différentes espèces qui habitent ce monde, mais aussi les multiples mécaniques qui les rendent extraordinaires (communication, ce qu'elles voient ou non, leurs besoins, etc...).
Avec le style d'écriture que j'ai trouvé fluide et accessible, je dirais que la grande richesse précédemment mentionnée est ce qui a de mieux dans ce livre.

Effectivement, je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher ni au personnage principal (la narratrice), ni à l'histoire (des aliens qui apprennent à vivre ensemble sur une station spatiale, et qui font face à des conflits de pouvoir au sein de la station). Cela représente, il me semble, le plus gros du livre, qui n'est pas très épais.

Toutefois, je souhaite apporter une nuance à ma propre critique : même si je n'ai pas particulièrement aimé les personnages et la trame, je ne les trouve pas sans intérêts. Cependant, le seul moyen de comprendre ce que j'entends par là est de lire le livre.

Pour finir, je tiens absolument à vous partager mon affection pour le sentiment de mélancolie que j'ai ressenti dès les premières pages, mais en particulier pendant les derniers chapitres.
Est-ce que ce sentiment est partagé par d'autres lecteurs ?

Même si cette science-fiction n'est pas ma préférée, je la recommande vivement; car il me semble qu'elle est une bonne expérience de l'écriture de l'imaginaire.
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Soyons franc et brut : je n'ai pas compris grand-chose à l'histoire. Heureusement qu'il y avait eu la quatrième de couverture, parce que je me suis senti bien bête. Tout semble tellement diffus et distant, que je n'arrivais à connecter le peu de ce que je comprenais pour tisser ce qu'il y avait en filigrane.

Je ne vais donc pas faire l'affront de répéter l'exercice des autres critiques, concernant les Spéciens, les Fusionnistes, la Majo, les Paramètres, les Humanias, les 'Has. Pour cet exercice, le montage non chronologique m'a perdu plus qu'autre chose. La promesse d'un univers tendu, avec des problématiques fortes, sont dissipées parfois, par les longues explications des relations entre les personnages.

Et pourtant, je ne suis pas resté insensible à la poésie, au charme, au style diaphane et éthéré de l'autrice. Disons-le presque vulgairement : bradburyen (et que j'aime cet auteur !). En fait, j'ai lu les phrases pour lire les mots, m'imprégner d'une ambiance, d'une certaine mélancolie. Je me suis évadé au fur et à mesure des mots, des phrases, des adjectifs et des verbes. L'histoire ne m'a pas touché ; les personnages, l'héroïne (bien que ses propres relations familiales, ascendantes et descendantes, soient un peu... effilochées) m'ont bien marqué, mais globalement je serai incapable de résumer l'intrigue principale. L'histoire a coulé loin de moins, à quelques kilomètres, se déroulant, tandis que je profitai du frisson et de la volupté.

Au final, ce fut juste quelques heures de lecture que j'ai absorbé comme des poèmes. C'est en fait une très longue ode que je viens de finir ; sauf qu'à l'inverse des recueils qui hantent mes étagères, je ne pourrai m'arrêter devant juste pour feuilleter.
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Après 40 page (sur 130) d'atermoiement adolescents, de descriptions floues et de présentations des races et du monde, il ne se passe absolument rien et on s'ennuie page après page. L'absence d'histoire et de charme me fait abandonner sans aucun regret ce livre...
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