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Charlotte Pons (Autre)
EAN : 9782081486225
240 pages
Flammarion (24/02/2021)
3.99/5   64 notes
Résumé :
" Et votre projet, c'en est où ? "

Voilà plusieurs années que Sandra observe Romain et son compagnon se confronter au parcours épineux de la GPA aux Etats-Unis. Ce désir d'enfant que rien ne semble faire vaciller l'intrigue, elle qui est catégorique depuis toujours : elle ne sera jamais mère. A bout, son ami va lui demander de porter son bébé.

Commence alors un corps-à-corps avec un enfant qui ne sera pas le sien. Neuf mois de bouleve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Charlotte Pons s'attaque à un sujet à la fois très contemporain et très clivant : la gestation pour autrui. Pour l'incarner, elle fait appel à un personnage qu'on ne quittera jamais d'une semelle.

Le démarrage m'a fait un peu peur, je l'ai trouvé assez poussif dans sa façon de présenter Sandra, au départ assez stéréotypée dans la case de "marginale" qu'elle occupe : jeune quadragénaire, sans enfant, sans désir d'enfant, vivotant dans une vie sans réel engagement amoureux ni intérêt professionnel fort. Rebelle mais sans excès non plus. Pas sûr qu'il était nécessaire de lui inventer un passé traumatisant expliquant son refus de devenir mère. J'avoue n'avoir pas totalement compris sa bascule finalement très rapide à accepter de devenir mère porteuse pour son meilleur ami homosexuel et son mari. D'autant que son choix donne lieu à des passages assez lourds expliquant la GPA du point de vue pratique et organisationnel.

Bref, je n'étais pas très emballée. Et puis, une fois que Sandra est enceinte, il se passe quelque chose dans le récit qui perd en convenu pour gagner en profondeur. Charlotte Pons décrit parfaitement l'aventure intérieure de cette femme qui se retrouve enceinte sans vouloir être mère, sans trop savoir pourquoi elle a dit oui, peut-être pour trouver de la puissance dans sa vie, sans pourtant vouloir être « sauvée ». L'ambivalence de ses sentiments et émotions à mesure que la grossesse avance apporte de la tension à ce texte à la première personne qui devient très immersif.

L'auteure casse les codes de la maternité idéalisée et fait ressentir toute la place du corps féminin dans le rapport à soi, aux autres et à la société, que ce soit dans la sexualité, la grossesse ou l'accouchement. Elle le fait avec la crudité nécessaire pour bousculer, questionner un lecteur pris dans le flux de pensée électrique de Sandra qui touche de plus en plus. le corps parle bien souvent avec la tête. Lorsqu'il exalte, il débloque bien des choses que la raison voulait taire.

Même si le dénouement est finalement sans surprise, la justesse du ton l'emporte. Surtout, l'auteure a l'élégance de ne pas transformer son récit en manifeste plaidoyer pro-GPA. Même si on sent bien de quel côté penchent ses valeurs, elle ne pose pas de jugement, restituant juste la société française telle qu'elle est aujourd'hui, la loi bio-éthique n'étant pas forcément en rapport avec la réalité vécue par beaucoup de couples homosexuels ayant recours à la GPA.

Lu dans le cadre de la sélection 2022 des 68 Premières fois #14
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Sans mauvais jeu de mot, le sujet est porteur !

Sandra a depuis longtemps décidée ne pas avoir d'enfant. Pour de nombreuses raisons, que ne manquera pas d'argumenter son entourage qu'il soit professionnel, familial ou amical. Mais la discussion n'a pas lieu d'être. Résolution ferme et définitive. Scellée par les séquelles affectives d'un drame de son enfance.

Aussi, lorsqu'à quarante ans, elle est sollicité par un ami d'enfance de porter son bébé, les pensées se bousculent, les fondamentaux sont remis en question). le prix d'une profonde amitié mis en balance avec l'offrande d'une grossesse pour autrui…

Lorsqu'elle accepte, elle ne s'attend pas au bouleversement qu'elle devra affronter. La gageure initiale, être enceinte pour ne pas être mère, se trouve sérieusement malmenée au rythme des changements corporels et des examens médicaux qui authentifient la présence de cette petite vie au coeur de son organisme.

Les émotions et les ressentis émergents pour cette femme, qui au départ, pensait pouvoir se cantonner au rôle de contenant éphémère pour l'enfant de son ami, sont très bien décrits. Elle se laisse submerger par la présence de ce futur enfant, au point d'envisager de rompre le contrat initial.

Thème souvent abordé en littérature (récemment Elizabeth Day l'a traité dans La pie voleuse, avec une tout autre ambiance), et ici proposé avec discernement et réflexion.

233 pages Flammarion 24 février 2021
68 premières fois

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Quelques jours après terminé ma lecture de "Faire corps" de Charlotte Pons, la Cour Suprême des États-Unis décide de révoquer le droit à l'avortement laissant aux États le choix de décider de le conserver ou de l'interdire. Décision saluée par certains, ont ne peut malheureusement en retenir qu'un seul constat dramatique : le droit des femmes de disposer de leur propre corps se retrouve entaché. Pourtant, alors que ce choix est un retour en arrière : "irrémédiable", en matière de procréation assistée, les États-Unis ont une législation plus souple qu'en France. C'est pour cela que Romain et Marc, un couple homosexuel décide de se tourner vers ce pays pour faire appel à une mère porteuse. Après de nombreuses déconvenues le jeune couple décide de se tourner vers une amie proche de Romain, Sandra, une quarantenaire qui se refuse à devenir mère. Après de nombreux refus, Sandra décide finalement d'aider son ami en portant cet enfant. Comment cette femme indépendante va t-elle réagir face à cette grossesse non désirée à titre personnel? Peut-on porter un enfant comme s'il s'agissait d'un passager clandestin que l'on souhaite oublier le temps de sa gestation? Est-ce que l'amitié entre Sandra et Romain pourra survivre après la naissance de cet enfant?
Dans ce deuxième roman poignant, Charlotte Pons soulève de nombreuses interrogations sur ce droit de disposer de son corps. Etant jeune mère j'ai eu quelques appréhensions en le commençant mais je suis rapidement plongée dedans car j'ai aimé la plume de l'autrice et que j'ai trouvé que le sujet est très bien traité.
Je tiens à remercier les 68premièrefois pour ce choix d'ouvrage qui est un écrit engagé et qui nous amène à de nombreuses réflexions personnelles...
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Femme, célibataire et mère.. porteuse

À travers l'histoire d'une quadragénaire qui accepte d'être mère-porteuse pour un couple d'amis homosexuels, Charlotte Pons explore un nouveau territoire, celui de la maternité. Un second roman qui vient confirmer son talent.

C'est d'abord avec curiosité que Sandra a observé Romain, son ami d'enfance, et son compagnon Marc dans leur parcours pour avoir leur enfant. Après avoir donné leur sperme, ils se sont tournés vers une mère-porteuse aux États-Unis. Après avoir choisi sur catalogue la future génitrice de leur enfant, ils ont attendu avec espoir et impatience, après l'annonce que l'insémination s'était bien déroulée. Après quatre mois, une fausse couche a ruiné leurs espoirs. Ils ont alors bien voulu retenter l'expérience, mais cette fois encore sans succès. La mère-porteuse a alors jeté l'éponge et les deux hommes, dont le budget n'était pas illimité, ont renoncé.
Puis c'est avec intérêt qu'elle a vu Romain s'entêter dans son désir de paternité, d'autant qu'elle même se persuadait qu'elle n'aurait jamais d'enfants. D'autant que sa vie amoureuse ne lui offrait pas la perspective stable. Même si sa liaison avec Martin commence à s'inscrire dans la durée, elle entend rester indépendante. Alors, inutile de dire que quand Romain lui propose de porter son enfant, elle refuse tout net. Sauf que l'idée finit par faire son chemin. Alors elle finit par accepter, tout en refusant de voir dans cet enfant qui bouscule son métabolisme autre chose qu'un contrat à remplir. Sauf que l'histoire semble ici de répéter, dictée par la physiologie. Comme à la puberté, quand son corps a commencé à se transformer, elle va découvrir avec la maternité combien le corps se transforme et combien cela influe sur son esprit.
Charlotte Pons aborde dans ce second roman un sujet sensible, à la fois très actuel sur la GPA et la marchandisation du corps et universel sur la maternité. Faire corps, c'est aussi sentir durant neuf mois la vie qui vient, la chair de sa chair, l'incroyable force qui croît et l'incroyable fragilité de l'enfant qui naît. Les questions que se posent Sandra prennent alors une dimension métaphysique que la romancière se garde bien de trancher, laissant au lecteur le soin de se faire sa propre opinion.
Après Parmi les miens, son premier roman qui confrontait mari et enfants à leur épouse et mère qui se retrouvait dans le coma à la suite d'un grave accident, c'est avec beaucoup de pudeur, mais sans rien cacher des tourments et des conflits intérieurs qui agitent Sandra, la romancière confirme ici son talent à fleur d'émotion.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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A quarante ans, Sandra vit à Paris, a parfois un petit ami et cherche un sens à sa vie. Romain, son meilleur ami, en couple avec Marc, essaient d'avoir par GPA un enfant, par des moyens légaux et ce n'est pas facile. Cette démarche est coûteuse et comprend les frais d'avocat, de mère-porteuse, etc … Les États-Unis est le pays par lequel, ils veulent passer, mais les difficultés s'accumulent. Après, plusieurs tentatives infructueuses, Romain sollicite Sandra afin qu'elle devienne leur mère-porteuse, mais Sandra n'est pas prête. Elle n'a jamais voulu avoir d'enfants. Elle va donc réfléchir à cette proposition.
Quelle conséquence aura cette maternité sur le devenir de Sandra ? Est-elle consciente de ce que représente une grossesse ?
L'auteure nous plonge au coeur de l'intimité d'une femme pendant sa grossesse avec ses peurs, ses doutes, la maternité et toutes les questions que cela engendrent.
Un roman tout en finesse et son ressenti autour de la maternité et de la GPA.
J'ai aimé que l'auteure nous immisce dans la tête de Sandra, ce qui nous permet d'être avec elle dans son parcours, dans les difficultés qu'elle rencontre, dans les questions qu'elle se pose.
Une écriture percutante pour un livre qui aborde un sujet fort, osé et délicat, ce qui ne laissera personne indifférent. Un magnifique roman sur le désir d'enfant.
Une auteure qui m'a donné envie de lire son premier roman et que je vais suivre à l'avenir.
Merci aux 68 Premières fois et aux Éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Celles qui ne se posent pas de questions, celles pour qui cela va de soi, celles qui font congeler leurs ovocytes, celles qui se piquent, celles qui vont récupérer la capote dans la poubelle, celles qui attendent le bon, celles qui se font ligaturer les trompes, celles qui s’en remettent à la méthode Ogino, celles qui n’en veulent pas parce que dévorées d’une passion qui les occupe tout entière, celles qui vont à l’étranger, celles qui dealent avec un copain, celles qui s’inséminent seules, celles qui pensent que c’est une hérésie en termes d’écologie, celles qui le font dans le dos, celles qui regrettent devant l’abnégation que la maternité implique, celles qui renoncent, celles qui adoptent, celles qui avortent.
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(Les premières pages du livre)
Neuf mois et puis s’en vont. C’est ce que je m’étais dit : neuf mois et puis s’en vont. Sans conséquence aucune, si ce n’est le ventre qui fronce et la poitrine un peu plus affaissée – enfin, c’était inéluctable, de toute façon j’y étais déjà, au moins aurais-je connu un bonnet E.

Neuf mois et puis s’en vont. J’avais fini par y croire et la missive me cueille à la manière d’un uppercut.

« Dans cinq mois, vous allez être maman. »

Je titube, cherche une chaise à tâtons.

Je suis enceinte, je ne vais pas devenir mère. Je fais un enfant, je ne vais pas en avoir un ni ne l’attends ou alors seulement pour en être délivrée. Dans cinq mois, je vais accoucher, pas devenir maman.

Pour l’administration, je le suis. Je le serai toujours.
Même déchue de mon autorité parentale – tel est le plan – il restera des traces de ma grossesse. Des preuves. Et puisqu’on ne scinde pas grossesse et maternité, puisque ce que nous faisons est hors la loi, je serai mère ad vitam, telle est la réalité. Sur le papier.

Et dans ma tête ? Ma conscience, mon cœur.

Dans le reflet de la fenêtre, je surprends ma silhouette. Je ne me reconnais pas. C’était à peine un renflement, même pas de nausées, c’est devenu un petit ballon crâne. Du jour au lendemain, d’un instant à l’autre. Comme si, de mèche avec la caisse d’allocations familiales qui m’écrit, le ventre avait choisi ce moment pour saillir d’un coup.
L’air me manque. L’air me manque et ce ventre me pèse. Je suffoque. Un râle. Sous le coton du tee-shirt, j’empoigne mes seins lourds – de quoi ? –, les pétris avec vigueur, les pince, les tords, les griffe. Comme ça ne suffit pas, je martèle mon thorax. D’un poing, des deux. Lentement, plus fort. Je gémis. Comme ça ne suffit toujours pas, je tente d’empoigner mon ventre mais je n’ai pas de prise, la peau, déjà, est trop tendue. Je n’ai pas de prise sur mon propre corps. J’étouffe. De l’intérieur des poignets, j’écrase mes flancs, appuie, lamine, broie, malaxe, comprime. Avec mes ongles, j’écorche, gratte, érafle, laboure.

Dégage.
Ce n’est d’abord qu’un murmure.
Dégage.
Une injonction.
Dégage ! Dégage !
Un cri.
Dégaaaageeee !
Une vocifération.

Ensuite, c’est le sang qui m’arrête. Sous mes ongles, le sang. Et un peu de peau. Quelques lambeaux.
Qu’es-tu en train de faire ?

Je me lève, rouge aux joues, dépenaillée, meurtrie. Je me déshabille en prenant garde à ne plus croiser mon reflet, enfile un jogging, des baskets. Je dévale les escaliers d’un pas lourd, tentant d’amorcer un mécanisme d’expulsion à mon périnée.
Dégage.

Dans le parc des Buttes-Chaumont, une foulée après l’autre, le ventre de quatre mois tendu comme de la pierre.
Dégage.

À l’intérieur, « cela » ne sautille pas, « cela » pèse sur l’utérus. Et une fois sorti ? Sur mes épaules, ma conscience, mon cœur, mon avenir.

Je vois le lacet se dénouer, je ne ralentis pas la cadence. Je songe que ce pourrait être une solution, que c’est un signe. J’accélère la cadence. Je me laisse aller au poids du ventre qui me déstabilise, m’entraîne vers le sol.

Je chute.
— Qu’est-ce que t’as foutu ?
Il l’aboie plus qu’il ne le demande. Ce n’est pas dans ses habitudes mais c’est son droit, il est en droit, il a des droits sur moi. Je l’ai voulu, j’ai même exigé un contrat. Je lui ai donné le droit d’avoir des droits et d’abord celui que je file droit. Je ris. Romain écarquille les yeux, je lui fais peur. Moi-même… je m’effraie.
— Sandra, qu’est-ce que t’as foutu ? répète-t-il avec plus de douceur.
Je hausse les épaules.
— Un courrier de la CAF m’a gonflée, je suis allée m’aérer pour redescendre
Pour dégonfler. Paf, pffffft ! on n’en parle plus. Je ris de nouveau. Romain soupire, exaspéré. Debout devant le lit d’hôpital où les pompiers m’ont transportée, il me domine de tout son mètre quatre-vingts.
— Et il disait quoi, ce courrier, pour te mettre dans un tel état ?
Je singe, voix mielleuse.
— Dans cinq mois, vous allez être maman.
Il est fin, Romain, il comprend.
— Oh. Eh bien… eh bien je suppose que…
— Que quoi ? On a déclaré la grossesse ensemble, pourquoi ne s’adressent-ils qu’à moi ?
— Je ne demande pas mieux que de recevoir moi aussi ce genre de courrier, tu le sais.
Je le sais. Mais quant à toi, tu sais bien que ce n’est pas seulement cela dont il s’agit. Hein, tu le sais ? Alors je proteste – j’ai envie de protester, j’ai besoin de protester :
— Amber, on ne l’aurait pas fait chier avec ça.
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J'aimerais avoir fait autrement. Mais certainement n'était-ce pas possible, sûrement fallait-il en passer par là. Croire que c'était pour du beurre. Et maintenant ?
Nous réinventerons. Nous ferons corps.
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Qu'est-ce donc qu’être parents si ce n'est ressentir l'extrême fragilité de toute chose, si ce n'est de tendre le bâton pour se faire battre.
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Celle qui ne se posent pas de questions,c elles pour qui cela va de soi, celles qui font congeler leurs ovocytes, celles qui se piquent, celles qui vont récupérer la capote dans la poubelle, celles qui attendent le bon; celles qui se font ligaturer les trompes, celles qui s'en remettent à la méthode Ogino, celle qui n'en veulent pas par que dévorées d'une passion qui les occupe toute entière, celle qui vont à l'étranger, celles qui dealent avec un copain, celle qui s'inséminent seules, celles qui pensent que c'est une hérésie en termes d'écologie, celles qui le font dans le dos...
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Video de Charlotte Pons (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charlotte Pons
Coffret littérature poche
Magic Time Magic Time de Doug Marlette et Karine Lalechere aux éditions 10-18
1990. Journaliste, Carter regagne son Mississippi natal pour couvrir la réouverture d'un procès douloureux : le meurtre de militants des droits civiques par le Ku Klux Klan, en 1965. Parmi les victimes : son premier amour. le juge Ransom, son père, était alors chargé de l'affaire. Carter veut la vérité. Mais en déterrant le passé, il va découvrir un secret aussi terrible qu'inattendu... Inspirée d'un fait réel, cette enquête haletante maquillée en thriller plonge dans l'histoire politique violente et ségrégationniste de l'Amérique pour en tirer une poignante leçon d'humanité?
https://www.lagriffenoire.com/76601-divers-polar-magic-time.html

Le chagrin des vivants de Anna Hope et Élodie Leplat aux éditions Folio
Durant les premiers jours de novembre 1920, l?Angleterre attend l?arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France pour une cérémonie d?hommage. À Londres, trois femmes vivent ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l?armée ; Ada, qui ne cesse d?apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats sur la piste du Hammersmith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d?hommes mutiques, rongés par les horreurs vécues, ces femmes cherchent l?équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les c?urs s?apaisent.
https://www.lagriffenoire.com/87463-divers-litterature-le-chagrin-des-vivants.html
Churchill m'a menti de Caroline Grimm aux éditions Livre de Poche
C'est une histoire vraie et oubliée. Celle de l'île de Jersey, abandonnée par Churchill en juin 1940, envahie par les Allemands deux mois plus tard. Comment vont survivre les habitants de l'île livrés à l'ennemi ? Pour qui les nazis font-ils construire les seuls camps de concentration de l'Europe de l'Ouest ? Des centaines de Français y seront déportés. Pourquoi Churchill n'en a-t-il jamais parlé ? Ces années de lutte, l?auteur les raconte en suivant le quotidien palpitant de personnages qui n'ont eu d'autre choix que de collaborer avec l'ennemi ou de résister. Un livre poignant sur un chapitre ignoré de la Seconde Guerre mondiale. Un chef-d??uvre. Gérard Collard, librairie La Griffe noire. Un roman choral bouleversant. Caroline Grimm nous transporte. Charlotte Pons, le Point.
https://www.lagriffenoire.com/63342-romans-churchill-m-a-menti.html
Vous pouvez commander cette sélection sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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