C'est un poème qui raconte l'histoire de l'enlèvement d'une boucle de cheveux de la coquette Belinda, par le Baron, qui est amoureux d'elle. L'intrigue est décrite à grands coups de scènes épiques, de luttes entre des sylphides et des gnomes. À la fin, on dit que la boucle de Belinda se serait envolée vers le ciel. Elle est même immortalisée par le poème.
Belinda est inspirée d'Annabelle
Fermor, surnommée « Belle », qui s'est fait voler une boucle de cheveux, incident qui a fâché sa famille avec les Petre. Pope, sur demande de son ami Caryll, a écrit le poème pour réconcilier les familles dans le rire.
Le poème ne manque pas d'allusions subtiles à la sexualité. La parodie est mordante sur l'aspect du surnaturel, avec ses gnomes et ses sylphides. le poème est confiant en sa parodie, mais reste néanmoins fragile. Il y a eu des massacres pour moins qu'une boucle de cheveux : les anciens ne sont pas loin.