«
Stendhal aurait promené, sur le quai de la petite gare, encore coquette, de Rosporden, dernier arrêt avant Quimper, capitale locale assez pimpante mais, en fait, aussi fragile que sa faïence, il aurait promené, comme le long d'un chemin, son fameux miroir, celui-ci n'aurait réfléchi qu'un peu de poussière, deux vieux papiers ayant échappé d'une corbeille, une cannette maladroitement aplatie, et une chaussette aussi sale qu'abandonnée.
Et il en aurait fait quoi, le
Stendhal de ce semblant de métaphore ?»
Quand on lit une telle première phrase, on a envie de continuer et je peux vous dire que
Jean-Bernard Pouy, lui sait très bien quoi en faire de ce semblant de métaphore et concocte là un texte décapant comme le café de la mère Sparfel dans lequel vous irez faire un tour si vous vous lancez dans la lecture de ce texte serré, parfait pour accompagner un petit voyage en train ou un petit arrêt à l'ombre par une après-midi caniculaire.