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Bittersweet

Violons, ou plutôt violoncelles. Vous savez ce groupe de grands gaillards nordiques qui revisitent tout avec leurs instruments à cordes ? Voilà, on garde l'air en tête et on plonge.

Comme toujours auprès de la Mort. Qui cette fois ci hérite d'une courte vie et tente d'en profiter au maximum. Après tout on en a qu'une et rien n'est plus précieux que la sienne.
On plonge aussi auprès des mages. La Mort n'étant plus, car vivante il se passe des drôles de choses puisque plus rien ne meurt.
COUIIIII on plonge aussi auprès de la Mort aux Rats, qui naît dans cet épisode.

Les derniers accords, les ultimes volutes vont bientôt s'éteindre. le morceau est fini, la danse aussi, et déjà on regrette de ne pas passer plus de temps auprès de l'un de mes personnages préférés du Disque Monde.
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Dans ce tome, on suit plusieurs personnages. La Mort a qui les envoyés d'Azraël, le Grand Ancien (le commencement et la fin des temps), ont fait comprendre que depuis qu'il a une personnalité, il doit donc comme chaque personne mourir. Un drôle cadeau de départ en retraite. Il reçoit un sablier à son nom. Il décide donc de profiter de sa vie, du temps qui lui est imparti. Puis le lecteur découvre (ou redécouvre) les mages, qui sont loin de l'image que l'on peut en avoir. Notamment, dans ce tome, on retrouve : l'archichancelier Ridculle (que l'on ne peut que lire en ajoutant un « i » entre le d et le c) , l'économe, le doyen et bien entendu Vindelle Pounze, que la Mort en retraite n'ait pas venu chercher ^^ Pourtant après plus de 100 ans de bons et loyaux services au sein de l'Université de l'Invisible, Vindelle avait fait son temps ! Les dialogues entre les mages sont complètements barrés. Et heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon, ils ne seraient déjà plus là ! Leurs chamailleries, leurs discussions, leurs prises de bec sont à mourir de rire.

Tous les personnages sont attachants, drôles et loufoques. Encore une fois, les personnages secondaires sont bien développés et on a encore une bien belle palette de personnages ^^ Mme Cake, avec ses prémonitions, sa fille Ludmilla, le fantôme Un homme-sceau. Ce petit groupe sera d'une grande aide à Vindelle. Les membres du club du Nouveau Départ : Raymond Soulier mort vivant et ses slogans hilarants « Inhumés oui ! Inhumains non! »; le croquemitaine Crapahut et sa porte pour se cacher, les vampires : le mari qui ne veut plus se changer en chauve souris et la femme à l'accent… changeant ^^ …. Chacun a sa petite histoire, sa petite particularité,… et sert l'intrigue.

J'ai trouvé qu'il fallait s'accrocher un peu, la lecture était un peu plus ardue que pour certains des tomes que j'avais déjà lus. Mais une fois accrochée, j'ai beaucoup aimé cette histoire, les personnages, l'humour loufoque, les situations ubuesques. Avec un Vindelle errant comme une âme en peine de mettre fin à sa mort/vie et qui découvre que son cerveau fonctionne bien mieux maintenant qu'il est un « zombie ». Et en parallèle, la Mort qui découvre le quotidien des humains, le temps qui passe, la vie qui s'écoule, les doutes, le train-train mais aussi l'espoir, la douleur, tout ce qui fait la vie… Les passages avec ce personnage et ses conversations avec la fermière Mlle Trottemenu sont emprunts de poésie et de tendresse. L'histoire de cette vieille demoiselle est touchante et j'ai beaucoup aimé la fin.

Dans cette histoire, on peut y voir aussi des réflexions profondes et sincères sur l'existence, la vie, le temps qui passe et qui ne laisse pas la même impression sur tout le monde. Les mages qui vivent vieux mais qui il faut bien le reconnaitre ne servent pas à grand chose, les arbres qui le temps d'une conversation perdent un ou plusieurs de leurs congénères, etc. la Mort qui angoisse des secondes qui s'égrainent comme le sable du sablier. Mais également, des réflexions sur le mode de vie des gens, les apparences, sur la surconsommation. le trop plein de force vitale qui engendre des besoins en génération spontanée ^^ Bref, beaucoup de choses futiles et de choses profondes dans ce tome. On sourit beaucoup et on rigole même parfois à la lecture de ce tome décalé, bien barré mais on peut aussi se mettre à réfléchir (mais pas trop quand même hein ;) )

C'est de nouveau un très bon tome qui se lit vite, toujours bien écrit, mêlant à la fois le ton sérieux et l'humour, de la parodie comme je les aime. J'accroche toujours autant à l'univers du Disque-monde. J'ai beaucoup aimé l'histoire et les thèmes abordés par ce tome. J'ai, de nouveau, aimé retrouver le décalage et l'humour de Pratchett, son style. Cette façon qu'ont les personnages à prendre au pied de la lettre les expressions, notamment la Mort. J'adore vraiment ce personnage, c'est mon préféré dans les récurrents et puis j'ai enfin fait la connaissance de la Mort aux Rats « COUIIII » ^^

Je ne sais pas encore si je reprendrais dans l'ordre (au 7ème ou 8ème ?) ou si je lirai ceux qui me tentent le plus. En tout cas, ce qui est sur, c'est que je compte bien continuer d'en lire un de temps en temps. Sir Terry vivra à jamais à travers ses livres et ses histoires.
Lien : https://lesdecouvertesdedawn..
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Moi qui attendais avec impatience le retour de la Mort comme véritable protagoniste de l'intrigue, j'ai été servie. Il faut dire que la retraite imposée n'est pas facile à digérer, ni de tout repos, pour notre Faucheur, qui découvre ainsi le monde d'un autre oeil ; et c'est sans compter sur toutes les conséquences que cette retraite aura, pour notre plus grand plaisir, sur le Disque-Monde…

Quel souk en effet ! Les morts-vivants et autres créatures fantastiques se multiplient, notamment chez les mages ; ceux-ci sont donc aux premières loges pour tenter de contrer la catastrophe qui s'en suit. Bien entendu, ils sont, comme à leur habitude, d'un ridicule hilarant, entre les vannes qu'ils se balancent à longueur de temps, leurs comportements totalement absurdes face à la situation, ou encore leur capacité à être, comme toujours, complètement à côté de la plaque. Et que dire de certains morts vivants, vraies caricatures ambulantes qui, sous l'égide de Raymond Soulier, lui-même mort et grand défenseur de tous les défunts opprimés par leur condition, viennent leur prêter main-forte. C'est sans compter enfin sur la Mort lui-même, au centre de ce cataclysme et en même temps à l'écart de celui-ci, profitant tant bien que mal de son inattendue condition de nouveau retraité dans la campagne profonde, avec tout le flegme le caractérisant à chacune de ses apparitions au fil des tomes. La parodie de films de zombies qui vient lier l'ensemble parfait particulièrement bien ce tome, venant ajouter la petite touche de drôlerie qu'il fallait pour que je passe une bonne partie de mon temps à me marrer en lisant.

Encore une lecture bien agréable que ce onzième tome des Annales du Disque-Monde. Vivement le tome 12 et le retour des sorcières !
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La Mort est virée.
Est-ce que le monde s'en remettra ?
Le trop plein de vie laissé à traîner sur terre, personne n'ayant repris le rôle, personne n'ayant repris la tâche de permettre à ces âmes d'aller plus loin, va avoir des conséquences étonnantes et même dramatiques sur la "mort" de certains et sur la "vie" de la ville d'Ankh-Morpork en général.

Un de mes tomes préféré avec le personnage de la Mort qui, parce qu'il se découvre un sablier bien à lui, découvre par la même occasion la vie. Pierre Porte va rencontrer des gens, vivre en communauté et, surtout, apprendre la peur du temps qui passe, du temps qui reste, et la valeur de cette vie qu'on lui offre... et qui semble si courte.

Un style comme toujours magique. Un humour pas toujours fin mais toujours drôle. Un vrai plaisir !
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Imaginez que la Mort, après avoir entraîné tant d'âmes vers leur propre au-delà... doive à son tour mourir. Perspective plutôt réjouissante, a priori, n'est-ce pas ? Et maintenant, imaginez que toute l'énergie vitale qu'elle ne peut plus évacuer s'accumule au-delà de tout contrôle. Compressant, distordant le réel jusqu'à donner vie aux choses les plus invraisemblables - et potentiellement dangereuses. Déjà un peu plus problématique, hein ?
Alors qu'un certain Pierre Porte, à la silhouette étrangement anguleuse, se fait embaucher comme faucheur dans une ferme d'un pays reculé, les événements les plus improbables commencent à se produire à Ankh-Morpok. Des vis qui se dévissent toutes seules, des meubles qui s'animent, créant un bordel monstre jusque dans le palais du Patricien. A l'Université de l'Invisible, le vénérable Vindelle Pounze, 120 ans bien tassés, trépasse au moment convenu par le sort... avant de réintégrer son corps, un brin perplexe et ne sachant où aller. Et au fond d'une cave, de petits objets apparaissent, s'entassent, s'accumulent... ce genre de bricole qu'on achète sans réfléchir, dont on s'amuse un instant puis qu'on oublie aussitôt. Qui ont alors toute lattitude pour devenir autre chose...

L'excellent humour pratchettien, une série de personnages délicieusement loufoques et attachants, une action qui monte crescendo jusqu'à rendre le bouquin difficile à lâcher, la MORT qui s'interroge sur la vie, des idées intéressantes sur le temps, l'ordre du monde, les liens humains, la société de consommation... que demander de plus ? Oh, si, allez : un adorable duo de loups-garous à l'envers juste fait pour me plaire ♥
Rien à dire : cette relecture du Disque-Monde autour de mes personnages favoris est une excellente idée, surtout en ce début d'automne aussi précoce que pluvieux.
Lien : https://ys-melmoth.livejourn..
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Pouvons-nous prendre un nouveau départ après la mort?

C'est la question que se pose Vindelle Pounze ancien mage mais nouveau mort. Cette question va aussi se poser pour La Mort lui-même. En effet, il a été mis à la retraite et va travailler dans une ferme en attendant sa propre mort.

J'adore Terry Pratchett et les Annales du Disque-Monde. Cela doit être mon 6ème livre lu de cette série et je ne m'en lasse pas.
Dans ce 11ème volume, Pratchett tourne en dérision les figures de fantasy que sont les morts-vivant (vampire, zombie,...). Mais également la représentation de la Mort elle-même et des dernières heures avant celle-ci. Enfin, l'auteur ajoute une petite touche d'émotion à la fin de son livre. Tout ces ingrédients rendent la lecture de ce tome des Annales très agréable, et de manière générale de tout les livres de la série.
J'ai adoré ce tome et j'ai hâte de retrouver La Mort dans un prochain volume.
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On s'étonnait que les Contrôleurs, qui détestent que la vie mette du désordre, même si en faite, c'est le rôle du vivant, après avoir tant réagit contre un touriste et un apprenti mage qui chamboulaient l'ordre cosmique dans les deux premiers volumes (La Huitième couleur, et le Huitième Sortilège) ne réagissent pas plus que cela au bazard monumentale que met un apprentis très particulier dans le volume 4, Mortimer.... Mais ceux qui se sont inquiété de l'absence des contrôleurs vont être ravis, l'histoire commence par leur mécontentement.... Qui conduit à l'exclusion de la Mort... A cause du volume 4??? On ne sait pas... et c'est le volume 11, pas le 5....
Les fans de l'Université de l'invisible vont être ravis, parce qu'elle est de retour, et personnellement j'ai un faible pour les volumes où on y rentre.... Ces savants farfelus me passionnent.... Ils apportent toujours une saveur particulière aux histoires dans lesquels ils apparaissent.... Mais je n''ai encore lu aucun des volumes portant sur le Guet, cela ne doit pas être triste non plus....
La Mort congédié est sûre d'être remplacé.... et s'en va vivre une vraie vie... Mais en fait commence un bazard sans non, des êtres de la création qui disparaissent, et un mage de l'Université de l'invisible qui serait mort vivant... à son propre enterrement....
Où cela va nous conduire, on ne sait pas bien..... Surtout que pour la deuxième histoire qui concerne la Mort, on commence dès le début par son éviction, sans la moindre rébellion de sa part.... Alors que va-t-il se passer ???? le lecteur se perd en conjoncture encore plus que d'habitude, et a envi de lire pour savoir....
Vraiment ce volume ne déçoit pas et nous étonne dès le début.... Atmosphère de mystère et humour garantis....
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C'est mon premier Terry Pratchett et lire cet auteur, c'est comme manger un riche gâteau au chocolat: on en a pas besoin de beaucoup pour être satisfait. C'est un peu pourquoi lire quelques pages par jour me suffisait. N'allez pas croire que je ne l'ai pas apprécié parce que je ne l'ai pas dévoré, mais voyez-vous, c'est le genre de lecture qui se savoure et non qui s'expédie.Certains livres attendront la fin pour vous surprendre, mais Pratchett surprend à toutes les pages. Chaque phrases ou presque comportent une tournure loufoque et amusante. C'est un humour parfois absurde, parfois irrévérencieux et parfois plus coloré. Ça foisonne de détails et - ironiquement vu le sujet - de vie.

En effet, que se passe-t-il quand Mort prend sa retraite? Que devient-il, quels sont ses aspirations et ses passe-temps, maintenant qu'il a une vie? Comment la Mort vit-il ? Avouez que ça ne manque pas de philosophie et de contrastes! Mais si la Mort n'exécute plus ses fonctions, que deviennent les décédés? Demandez à Vindell Pounze, un vieux mage, dont les collègues tentent de l'aider à retrouver son état de défunt (Moins pour leur propre bien que le sien, avouons le). Mais force est de constater que la mort n'est plus et même que tout semble un peu trop "vivant". Objets enchantés, œufs de villes, zombis en tout genres,lames un peu trop tranchantes, les péripéties s'enchainent en un désordre rocambolesque!

C'est un joyeux bordel que nous offre Pratchett, avec des personnages très variés, des dialogues aussi déconcertants que drôles et une imagination déjantée vraiment incroyable. Je comprend mieux pourquoi bon nombre de lecteurs adeptes de fantastique/Fantasy disent que Pratchett est un incontournable.

La seule petite nuance que j'apporterai ici est que l'humour étant particulièrement variable d'une personne à l'autre, il se peut que ce ne soit pas le vôtre. "Le faucheur" est un récit à prendre au premier degré, avec légèreté.
Mais que cela ne vous empêche pas de lui donner une chance.
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Comme d'habitude dans le Pratchett, le résumé ne se fait pas, puisque de toute façon ça ne voudrait rien dire...
Enfin bon la mort c'est fait virer et devient paysan, pendant ce temps la les gens meurt plus et Anck Morpock s' apprête à... enfin s'apprête quoi...

Bon bin comme d'habitude c'est bon, truculent, enfin un plaisir pour les yeux, le cerveaux et tout ce qui participe à la lecture en faite...
On avait quitté la Mort dans Mortimer on la retrouve avec plaisir (pour une fois), et on suit tout ça avec délectation.

Il ne sert à rien d'en mettre des couches c'est bon et c'est tout ce qui compte. A lire absolument

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Encore un autre tome déjanté des annales du Disque-Monde !

Maintenant habituée à la plume (traduite !), aux idées saugrenues et aux critiques pétillantes de Terry Pratchett, j'ai voulu m'attaquer à une version originale.

J'avoue que certains passages me sont restés obscurs, mais dans l'ensemble j'ai bien apprécié ma lecture.

En gros, la Mort est viré et remplacé par plusieurs autres Morts. La passation se fait plutôt chaotique et de nombreux "non-dead" ou "undead" (je ne sais plus, mais ce sont des zombies) se baladent dans les rues. Dont notamment Windle Poons, un mage de l'Université.
En parallèle, des boules à neige apparaissent un peu partout, faisant d'abord le bonheur des gens, avant que bien sûr le phénomène ne déraille...

Quant à la Mort, il se reconvertit en garçon de ferme. C'est d'ailleurs assez cocasse !

Le seul reproche que j'ai à faire, c'est que je n'ai pas compris le lien entre la disparition de la mort et l'apparition des boules de neige (et de tout ce qui suit).
Soit il n'y absolument aucun lien logique, soit ma maîtrise imparfaite de l'anglais y est pour quelque chose...

Mais bon, j'ai quand même passé un super moment dans cet univers qui semble bien loin d'avoir révélé tout son potentiel !
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