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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je crois qu'après l'excellente découverte de ce monde fabuleux lors du premier tome, Trois soeurcières est mon préféré ! Je me suis régalée de bout en bout. Nounou Ogg, mémé ciredutemps et Magrat, la jeune sorcière,
forment un trio dépareillé et amusant. Qu'est-ce qu'elles m'ont fait rire ! Que ce soit en regardant une pièce de théâtre, en préparant une potion ou en voulant guider Tomjan vers sa destinée, les situations cocasses s'enchaînent ! Et il y a pas mal de personnages secondaires qu'on a très vite envie de revoir, je ne parle même pas du chat de Nounou qui pourrait avoir son propre tome !
Et les multiples références aux grands auteurs de théâtre, aux contes de fées sont bien amusantes .
Bref un tome qui fait bien plaisir et qui ravive mon enthousiasme :)

Lecture commune des Annales du Disque-monde, mars.
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Après un départ manqué, et une reprise du début, j'ai bien aimé les (més)aventures des trois soeurcières !

En s'attaquant au théâtre de Shakespeare (La Tempête (évident), le roi Lear (je peux pas dire pourquoi sous peine de spoil, mais c'est absolument sûr), Macbeth (évident), Hamlet (évident), Le songe d'une nuit d'été (évident), avec des jeux de mots/rappels sur des noms de personnages (Cabelan/Caliban par exemple) essentiellement, mais pas que ça (on voit des références à Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, les frères Marx)), Pratchett nous fait une démonstration éblouissante de son énorme culture, avec brio, beaucoup d'humour, et un fond très intéressant sur les questionnements métaphysiques ou philosophiques, qu'est-ce que la mort, la vie, quelle est l'importance des mots (et par extension du langage).

Comme on a regardé "Premier contact" hier et j'ai adoré, que j'ai fait un mooc sur le langage, vous comprendrez que j'ai bien accroché sur le "fondamental" de l'affaire.

Un peu moins sur la forme, parce que le début part vraiment dans tous les sens, c'est pour ça que, fatiguée, j'ai eu du mal à entrer dedans, voire même à comprendre ce que Pratchett nous racontait là, ainsi qu'à rabouter les références ! Bref, en reprenant moins fatiguée, tout ça s'est beaucoup mieux emboîté, et c'est en rigolant que je l'ai fini.

Bref, c'était un bon moment, comme souvent avec Pratchett, excellent pour le moral, et dont je découvre une facette beaucoup plus profonde et très intéressante.
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Bien que se défendant de se méler des affaires des autres, les trois sorcières réunies en convent : Mémé Ciredutemps, NounouOgg et la jeune Magrat, se sentent obligées d'intervenir quand le roi Vérence est assassiné par le froid duc Kasquett mettant en péril l'équilibre du royaume de Lancre.
Que ce tome est drôle !
Mémé Ciredutemps, déjà rencontrée dans La huitième fille, est toujours aussi têtue, bornée même, ayant du mal à reconnaitre ses torts, ses lacunes.
Nounou Ogg semble bien plus souple. Quoique, elle mène sa famille à la baguette (même pas magique).
Magrat n'est pas si falote qu'elle peut paraître au premier abord.
Le trio est efficace et certaines scènes sont désopilantes : la représentation théâtrale, les interventions des sorcières quand le convoi de Tomjan s'égare, pour ne citer que celles-là.
Bref, un tome vraiment réjouissant qui multiplie les clins d'oeil pour notre plus grand plaisir.
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Sacré trio que celui composé de Nounou Ogg, Mémé Ciredutemps et Magrat, la jeune sorcière. Férue d'amulettes, de rituels et autre fanfreluches magiques, Magrat a convaincu les deux autres de former un Convent et de se réunir les soirs de pleine lune.

Premier Convent interrompu par l'arrivée d'un homme et d'un bébé qu'il leur remet. Ce bébé est l'héritier du trône du Royaume de Lancre où le Roi Vérence vient d'être assassiné par son cousin usurpateur. Les sorcières mettent l'enfançon à l'abri mais les choses se précipitant, le Royaume lui-même ne supportant plus son dirigeant, elles vont devoir hâter les choses pour que le Roi légitime règne.

Nous assistons à des événements hautement magiques et désopilants, pour nous bien sûr, où Pratchett a mis tout son talent pour faire de Mémé Ciredutemps LA sorcière puissante et qui ne donne pas envie de la contrarier !

Grands moments d'anthologie, le ravitaillement du balai en vol, les sorcières au théâtre où les spectateurs seront soit terrorisés soit d'une patience sans fin !

Un tome jubilatoire !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE TERRY PRATCHETT
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Ce petit livre est un condensé de bonnes idées, je ne suis pas fan de fantasy mais Terry Pratchett est au-dessus de ça et cet humour anglais… j'adore !
Pour le moment c'est le meilleur roman de cet auteur que j'ai lu, il s'adresse aussi bien au jeune public qu'aux adultes. L'enfant rêvera de ce monde rempli de magie tandis que l'adulte verra les clins d'oeil fait à Shakespeare. C'était franchement très drôle, la figure de la sorcière dans ce roman est magique, sans mauvais jeu de mot, c'est fin et caricatural à la fois, l'auteur arrive à jouer avec les codes sans se prendre les pieds dedans. On ne s'ennuie pas en le lisant, pas une seconde sans une action barrée de la part des personnages. D'ailleurs, en parlant d'eux, ils sont tous touchant à leurs façons, drolatiques et crédible dans un univers aussi vaste que les Annales du Disque-Monde. A lire et à relire !
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Trois soeurcières signe le retour en fanfare de Mémé Ciredutemps (que j'avais adoré dans La huitième fille), cette fois accompagnée de deux de ses acolytes, Nounou Ogg, mère, grand-mère, arrière-grand-mère de nombreux rejetons, très portée sur la bouteille, et Magrat Goussedail, au physique particulier, très à cheval sur les traditions magiques malgré son jeune âge. Leur mission : sauver le royaume de Lancre des griffes d'un duc à moitié fou et de sa femme tout aussi siphonnée, rien que ça !

Après un cinquième tome que j'avais moins apprécié, je dois dire que je me suis régalée avec celui-ci, entre les références littéraires parodiées – Shakespeare bien sûr, mais pas seulement, je laisse le soin à chacun de découvrir les autres -, le trio de soeurcières qui passe son temps à ne pas être d'accord, et les descriptions/dialogues typiquement absurdes et/ou décalés de Pratchett (ma préférée de ce tome : » C'était un paysage d'une beauté descriptible » ). Qui plus est, la narration est bien plus rythmée, sans les longueurs que j'avais trouvé parfois gênantes dans Sourcellerie , l'histoire, bien qu'attendue, est efficace, et les nouveaux personnages présents sont dans l'ensemble bien drôles.

Ce fut donc un nouveau moment très sympathique de lecture avec ce sixième tome du Disque-Monde, prochainement le septième, Pyramides !
Lien : https://lartetletreblog.fr/2..
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Plonger dans cette nouvelle histoire fut un vrai plaisir. J'ai été ravie de retrouver le personnage de Mémé Ciredutemps, qui est toujours égale à elle-même. Son charme est intact tout comme son amabilité légendaire. A ses côtés, on découvre deux autres sorcières : Nounou et Magrat. La première était un personnage haut en couleur dont les moeurs ne sont pas forcément aux goûts de Mémé. Quant à la seconde, elle est pleine de rêves, pleine de projets que les deux autres ne manquent pas de gâcher à coups de petites phrases, de commentaires désobligeants même si de temps en temps, un compliment peut apparaître. (voire même disparaître!)

En compagnie de ce trio de choc, une tragédie se dévoile dans la plus pure tradition théâtrale. D'ailleurs, le Théâtre s'en prend plein la tête dans cette histoire où il est question de roi assassiné par un vil duc et dont l'enfant doit être protégé. Des répliques familières surgissent, font référence à d'autres oeuvres. Au final, cela fuse dans tous les sens dans ce tome. L'humour est là, il fonctionne parfaitement bien. Je l'ai même trouvé meilleur que dans les précédents livres. D'ailleurs, la Mort pointe le bout de son nez afin de nous offrir une apparition dont il a le secret !

Au final, ce sixième livre est une petite pépite dans l'univers des Annales du Disque-Monde. N'hésitez pas à y plonger à votre tour afin de faire un voyage dont vous vous souviendrez longtemps et sur lequel il ne faudra pas hésiter à revenir !
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Pratchett, « Trois Soeurcières », Pockett 288 pages
Je vous ai déjà parlé du plaisir que j'ai à lire Pratchett.

Cet auteur est un magicien, capable de créer un univers d'une richesse incroyable. Il est un Balzac mêlé de Tolkien. Il a récrit non une comédie humaine, mais une immense comédie magique, dans laquelle fées, sorcières, mages et humains se côtoient.

Chaque tome est l'occasion de pasticher un univers et tout y passe : Shakespeare, Hollywood, le foot, l'informatique… Nul besoin d'être un génie pour repérer Cohen le Barbare. Ou le « fantôme de l'opéra » dans « Masquarade ».

« Trois soeurcières » est le sixième roman du Disque-monde et on retrouve mes personnages favoris : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg. Les deux sorcières en forment une troisième : la romantique Magrat Goussedail et toutes trois ont fort à faire pour venger l'assassinat du roi Vérence, tué par son cousin, et remettre son fils sur le trône. On reconnaît vite le pastiche de Macbeth.

C'est drôle à souhait, parfois impertinent. Très bien écrit. Magnifiquement imaginé et si, vous avez un coup de blues, n'hésitez pas à plonger dans Pratchett : il est parfait pour lutter contre toute morosité !
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Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail forment un convent, une réunion de sorcières si vous préférez. La première est revêche, la deuxième est une bonne vivante dans tous les sens du terme et la troisième cherche à se faire une place entre les deux autres. Leur existence est pas mal secouée quand un serviteur du château leur confie le nourrisson et la couronne du roi Vérence, assassiné par Lord et Lady Kasqueth. Peu favorables à l'idée de se mêler du destin des autres, mais tout de même un peu inquiètes pour l'avenir de l'enfant, les sorcières se dépêchent de refiler le bébé et la babiole à une troupe de comédiens itinérants. « Mémé Ciredutemps désapprouvait que l'on regarde dans l'avenir, mais elle sentait maintenant l'avenir qui la regardait, elle. Et elle n'aimait pas son expression, à l'avenir. » (p. 23) Les nouveaux souverains sont loin de faire l'unanimité et une tempête terrible se prépare. Tous les animaux de la forêt le sentent et les fantômes du château ne se tiennent plus tranquilles. « Il y avait quelque chose, là, dehors, quelque chose qui absorbait la magie, quelque chose que glissait, qui avait l'air si vivant que ça cernait la maison. » (p. 74) de plus ou moins bon gré, Mémé Ciredutemps et ses acolytes doivent agir et rétablir le roi légitime.

Terry Pratchett s'en donne à coeur joie et prend ses aises avec les textes de Shakespeare et avec les histoires du petit peuple. Une grande partie du répertoire du dramaturge anglais passe à la moulinette de l'auteur de fantasy, pour ma plus grande hilarité. « Avec une soudaineté alarmante, rien ne se produisit. » (p. 73) Il faut dire qu'une sorcière qui peine à faire démarrer son balai et une autre qui abuse de la bibine, ça fout un coup à l'image du terrifiant trio magique qui hante la lande et le monarque assassin. Macbeth à la sauce Pratchett, c'est burlesque, non dénué d'une certaine tendresse et proprement jubilatoire. de l'auteur, j'ai déjà lu Roublard, hommage à Charles Dickens et la littérature victorienne. Je vais poursuivre ma découverte de cycle du Disque-Monde avec ces histoires de sorcières.
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Une des contes qui est aussi dans le recueil Les Sorcière du Disque-Monde... Cela ressemble beaucoup à Mac Beth... Un complot de meurtre sur un roi pour qu'un couple prenne le pouvoir... L'homme qui ne peux arriver à enlever le sang sur ces mains... Trois sorcières.... Seulement il y a quand même des différences, il y a une troupe de théâtre, une distorsion du temps, et un héritier qui est mis en sécurité... Et tout l'humour très particulier de Terry Pratchett qui oui décidemment n'écrit pas des livres pour enfants... Surtout les livres sur les sorcières qui parlent parfois de problème d'adulte... celui sur le Père Porcher et les deux premiers premiers volumes peuvent être plus lu par les enfants... Vraiment pour les amoureux de la Fantasy qui aiment l'humour....
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