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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour l'instant, c'est clairement le tome que j'ai le moins aimé. Pour autant, cela reste un bon bouquin. Pratchett est un auteur drôle et cultivé qu'on a toujours plaisir à lire.

Ici, il livre un récit bourré de références qui permet de profiter de son érudition. L'intrigue est touffue, Pratchett veut raconter beaucoup de choses et placer plein de références et hommages. du coup, le récit part dans tous les sens et pendant une bonne partie du roman j'ai eu l'impression de lire une oeuvre foutraque un peu brouillonne. Mais, dans la dernière partie, l'auteur parvient à donner une cohérence à son intrigue en rassemblant toutes les pièces du puzzle. Et cette histoire s'avère finalement bien sympathique.

"3 soeurcières" est amusant, le personnage de Méméciredutemps est toujours aussi savoureux, on rencontre d'autres protagonistes irrésistibles tels que le fou ou le duc, il y a toujours des idées et des trouvailles très drôles, les dialogues sont percutants mais je trouve qu'il y a moins de passages d'anthologie que dans les volets précédents.

Même si ce tome ne se classera pas parmi mes préférés, j'ai passé un très agréable moment et j'ai hâte de voir ce que réserve "Pyramides".
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Le Roi de Lancre est mort, accidentellement assassiné par sa propre dague alors qu'il se poussait tout seul dans l'escalier, et ne laissant pas d'héritier au château car ceux à qui profite le non-crime n'ont pas également écarté sans préméditation l'héritier au trône...
Le nouveau Roi est proclamé, mais la terre de Lancre ne l'entend pas de cette oreille. Alors elle va rameuter les sorcières pour corriger le tir.

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Alors que j'avais cru ne jamais terminer ce roman, j'ai trouvé sa seconde moitié très plaisante.
Dans un premier temps, il m'a paru très difficile d'accrocher, tellement la mise en place était longue et tarabiscotée. Mais finalement le tout tient correctement et, comme toujours, présente des petites pépites d'humour et de dérision.
Ici il est question du pouvoir des mots (le théâtre n'étant qu'une infime partie de leur sphère d'utilisation), comment ils manipulent, comment ils influencent ou séduisent. Dans ce volet, j'ai trouvé le personnage du Fou magistral. C'est lui qui m'a redonné l'intérêt à l'histoire, à partir du moment où il joue le rôle de conseiller d'état et parvient à faire passer la plus grande opération anti-écologique et pro-meurtrière pour une nécessité au bien commun... Cela fait froid dans le dos :)
Ensuite, viennent les sorcières bien sûr. Toujours drôles de par leur irrévérence, l'une étant une vraie libidineuse, l'autre une sage acariâtre, et la troisième une novice traditionaliste.
Le royaume de Lancre est également un personnage à part entière, avec sa faune, sa flore, ses menhirs timides et ses tempêtes ambitieuses.
N'oublions pas le théâtre, dont il est bien sûr beaucoup question ici, mais qui n'est là que pour fournir quelques références et sourires en coin, ainsi qu'une troupe de personnages cocasses et de quiproquo sympathiques (comme dans toutes bonne pièce de théâtre ^^).

Finalement, un tome qui ne m'a pas déplu mais qui aurait pu me perdre à ses débuts. Et s'il fallait hiérarchiser tout ça, je le mettrai au dessus de Sourcellerie et de la Huitième fille, mais bien loin derrière Mortimer et les deux premiers de la série.
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Encore un très bon moment passé avec Pratchett. Sur fond de régicide, Pratchett en profite pour faire l'éloge du pouvoir des mots, notamment par le biais du théâtre. Avec une troupe de théâtre itinérant en parallèle, on voit avec plaisir se jouer une véritable pièce à mi-chemin entre la tragédie et la comédie, de quoi presque donner à Shakespeare de quoi se rhabiller... Destinée, régicide non-élucidé et cour avec des protagonistes que tout oppose, bref on se régale!
Comme à l'accoutumée, Pratchett nous gratifie d'une bonne dose d'humour avec des situations rocambolesques - mention spéciale pour la "scène de torture dans le château"- et de personnages haut en couleurs. On revoit d'anciens personnages avec plaisir comme Mémé Ciredutemps, le bibliothécaire de l'Université ou la Mort, on rencontre de nouveau personnage comme Nounou Ogg - qui supplante Mémé Ciredutemps dans mon estime, j'espère la revoir!
A déguster! :)
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Au royaume de Lancre, dans les montagnes du Bélier, le roi meurt soudainement d'un coup de dague dans le dos – mort naturelle, dirons-nous. Ce sont des choses qui arrivent. Mais tout ne se passe pas comme il faut et trois soeurcières devront régler les problèmes de succession. Il sera question de couronne, de Kasqueth et de bonnet à clochettes...

Même si on dit facilement cela de tous les personnages imaginés par Terry Pratchett, je crois bien que Mémé Ciredutemps est mon préféré. Bourrue et ronchonne comme pas deux, je la trouve sacrément drôle... même si je changerais sûrement de trottoir si je la croisais dans la rue. Elle sera accompagnée de deux consoeurs, la petite nouvelle dans la profession Magrat Goussedail et la très extravertie Nounou Ogg, au savoureux répertoire de chansons. Elles ne seront pas trop de trois pour cette aventure, car le duc et la duchesse Kasqueth, le nouveau couple régnant, vont s'avérer être de redoutables adversaires.

Dans chaque tome des Annales, l'auteur aborde un thème en particulier. Cette fois-ci, il sera question de théâtre. Sur le Disque-Monde, les mots ont un pouvoir immense et le noble art devient une forme de magie puissante (quelque soit la qualité des acteurs, d'ailleurs). Avec humour, l'auteur glisse de nombreuse références. J'ai noté des allusions à Laurel et Hardy, à Chaplin et au Théâtre du Globe de Londres qui est devenu le Dysk d'Ankh-Morpork, entre autres, et toute l'intrigue du roman semble s'inspirer de Macbeth. Ma méconnaissance du théâtre en général, et de Shakespeare en particulier, a dû me faire manquer pas mal de références, malheureusement.

Comme d'habitude avec Pratchett, j'ai passé un excellent moment. J'avais été échaudé par quelques longueurs dans Sourcellerie, cette fois j'ai trouvé que l'aventure était bien menée de bout en bout, rythmée et drôle. Bref, un excellent cru.

Vivement le prochain !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Aaaaah Trois Soeurcières. Disque-monde du mois pour qui participe à la lecture commune et joie pour moi de le relire. Avec lui j'ai commencé à aimer Terry Pratchett et son univers. J'avais débuté par les deux premiers et pas particulièrement accroché, puis, bien plus tard, avais choisi, pas très convaincue, ce volume dans la bibliothèque d'un ami. Ce fut entre les sorcières et moi le début d'une grande histoire.
Tant et si bien qu'à la disparition de Terry Pratchett, je me suis demandée... Quand vous reverrai-je toutes les trois ?

Pourquoi tant d'amour ?

Il y a un côté lâché, phoque ze world (tout en restant chaotique bon, attention) dans ces personnages, ces dames. Elles arpentent les mythes des contes, fées et légendes (ou là du théâtre) et les recolorent à leur sauce irrévérencieuse. Et se questionnent aussi sur leur rapport au monde, à la vie. Comme le fait la Mort qui est d'ailleurs logiquement lié aux sorcières. Et puis elles ont donné naissance à la série des Tiphaine Patraque qui navigue hors-cycle et a pourtant sa place dans l'univers. Pour finir, elles sont restées jusqu'au bout (contrairement aux mages qui ont été peu à peu effacé du paysage du Disque ce que j'ai toujours trouvé dommage) ou presque, n'ont jamais faibli ni failli à mes yeux (contrairement au Guet qui s'est essoufflé).

Bref. In Sorcières we trust.
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Dans ce tome Terry Pratchett fait la part belle à 3 sorcières.. On y retrouve bien sur Mémé Ciredutemps avec 2 autres de ses compères , qui sont elles aussi très hautes en couleur.
Cet auteur est toujours aussi loufoque et drôle. Je dois reconnaître qu'il possède un énorme talent puisque à travers toute son excentricité il arrive a traiter d'autres sujets comme la quête du pouvoir (totalitarisme, taxe, impôt, oppression) et le théâtre.
J'aime aussi beaucoup ses clins d'oeil à d'autres oeuvres : Cendrillon, Blanche neige , Hansel et Gretel, Roméo et Juliette, le seigneur des anneaux... on croise aussi Laurel et Harry.. tout ceci fait de mains de maître puisqu'ils ne sont jamais évoqués nominativement.
Terry pratchett a un humour débordant : qui d'autre que lui aurait pu imaginer que la mort aurait le trac en montant sur scène !! (un exemple parmi d'autres)

Je ne peux donc que continuer mon voyage des annales du disque monde...
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Théâtre et sorcières.

Le roi de Lance est mort accidentellement en tombant sur sa dague, cela après avoir trébuché dans son escalier. A un autre endroit, trois sorcières essayent tant bien que mal de se réunir les nuits de pleine lune. A tout ces éléments s'ajoutent la venue d'une troupe de théâtre ambulante. Comment tout cela va t-il se terminer?

Et encore un tome des Annales du Disque-Monde de lu ! J'aime toujours autant. Ce tome s'attache à suivre les sorcières de Trou d'Ucques Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Ce tome s'attache à parler non seulement de sorcellerie mais aussi de théâtre.
La première scène qui se déroule au théâtre est hilarante. Terry Pratchett s'attache à nous montrer dans ce tome le pouvoir des mots. Celui-ci surpasse la sorcellerie.

Il y a de nombreuses références à Shakespeare, j'ai identifié "La tempête", "Le songe d'une nuit d'été", "Roméo et Juliette" et bien évidemment "Macbeth". Je suis sûre qu'il y en avait d'autres mais je ne connais pas suffisamment Shakespeare pour les identifier. Un passage très drôle fait également référence aux contes de Charles Perrault.

Au final, un tome que j'ai lu avec grand plaisir. Mémé Ciredutemps est devenu mon deuxième personnage préféré du Disque-monde avec La Mort.
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Pour un théâtre de fantasy

C'était dans l'espoir de lire un tel tome que je me suis lancé dans l'exploration des Annales du Disque-monde. Tout y est, toutes mes attentes comblées ! Chaque pièce de la structure, empruntant aux contes et aux mythes, aux canons du merveilleux et de la fantasy tels que définis par les maîtres, est à sa juste place dans sa juste proportion.

Il y a trois bulles narratives bien distinctes : les sorcières, la troupe de théâtre et le château, reliées toutes les trois par le fou qui constitue le lien entre tous les personnages. Chaque développement dans ces différentes bulles est passionnant jusqu'à ce qu'elles se réunissent toutes en un bouquet final.

Trois soeurcières est aussi une ode au théâtre avec son créateur inspiré ; le nain Hwel. On en ressent tous les picotements de la véracité. L'indigence, la poussière mais aussi la lumière et la confraternité. Une fois le roman terminé, on ne peut s'empêcher d'avoir l'irrémédiable envie de se plonger dans un classique de Shakespeare.

Et puis il y a les sorcières : Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat. Les trois stars proposées par Pratchett. Trois individualités singulières dans leur profil et leur psychologie, toutes trois si attachantes qu'on ne retiendra qu'elles (avec Hwel), quand la mémoire aura fait son tri, que les émotions procurées auront marqué indélébilement ce que le temps ne saurait effacer.

Le fou, personnage central comme je l'ai déjà signalé, est très intéressant dans sa complexité. Pris en tenaille entre ses sentiments, son intelligence et sa loyauté envers un souverain auquel il doit une vassalité ancestrale.

Pour conclure, quand le génie de la parodie est à un tel niveau d'exigence, il crée son propre sérieux par sa démesure et impose le respect bien plus que la rigolade. Même si évidemment l'humour de Pratchett reste omniprésent et rend léger, aérien, et souple pour l'esprit le contenu de l'histoire. Les Trois soeurcières, leur réunion de commères et leur magie à grande échelle reste un bon morceau de littérature.



Samuel d'Halescourt
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Trois soeurcières est le 2ème tome du cycle des sorcières de Pratchett.
Selon moi, tous les personnages que l'on trouve ici que ce soit les sorcières, le duc, le fou, le nain etc sont intéressants.
Comme toutes les oeuvres du Disque, on y retrouve de nombreuses références.
Entre les recettes de sorcières, les chansons de tavernes troll et naines, et la représentation de théâtre, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. On ne se sent pas non plus perdu comme cela peut être parfois le cas dans certains tomes du Disque.
Un tome très sympa à lire.
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Une aventure fantastico-médiévale dense en aventures surprenantes, dans un style assez humoristique (et parfois vraiment drôle, notamment quelques notes de bas de page, et surtout la désopilante sorcière Mémé). Je n'avais pas lu d'autres tomes de cette série (ni d'ailleurs de livres de cet auteur pourtant renommé), mais cela ne m'a pas semblé gênant, j'ai rapidement fait la connaissance des trois sorcières, même si celles-ci et l'ensemble des personnages auraient gagné à être plus décrits et développés. L'histoire n'est par moments pas très claire à suivre, on a même l'impression qu'il manque des passages parfois, mais on la lit avec beaucoup de plaisir. le roman est finalement trop court avec moins de 300 pages, et la fin est également un peu abrupte.
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