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Il m'en manquait un pour finir ma visite du disque monde… et pas n'importe lequel... puisque Eric est une revisite à la Pratchett de la guerre de Troie, de certaines légendes aztèques et de la création du monde.

Si je n'ai pas été grande fan du personnage d'Eric, qui m'a en fait beaucoup agacée ( mais bon c'est un ados, donc après tout Pratchett a bien réussi son travail puisque tout le monde sait que les ados on vocation a agacer… j'en ai 2 et demi a la maison !!). je me suis régalée à retrouver Rincevent.. personnage épique du disque. Petit regret la mort n'était pas non plus suffisamment présente a mon goût.

L'humour de l'auteur est toujours au RDV et je me suis tordue de rire avec la satyre sur les bureaux… vu du côté démon c'est juste excellent surtout si il y a des plantes vertes.

Pour être tout a fait juste avec ce tome, c'est une revisite aussi de Faust version disque monde.. et c'est juste un régal
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Un démonologue couvert de chaînes et gris-gris invoque un démon afin qu'il réalise 3 voeux. Voilà un point de départ très classique. Mais on est chez Pratchett alors il ne faut pas se fier aux apparences. Très vite, on se rend compte que sur un postulat vu et revu, Pratchett va broder une histoire loufoque au ton parodique. le démonologue est en fait un adolescent acnéique et le démon qui répond à l'invocation n'est autre que... Rincevent (j'adore Rincevent). Il n'y a guère que les 3 voeux d'Eric qui restent classiques : le pouvoir, une femme sublime, l'immortalité. Mais les chemins que va prendre l'histoire sont encore pleins d'imprévus.
Avec ce 9ème tome, Pratchett propose encore un très bon cru. Ce "Eric" se hisse parmi les meilleurs de la série.

Le duo Eric/Rincevent (j'adore Rincevent) fontionne très bien et leurs aventures sont réjouissantes. le rythme est très soutenu et les péripéties variées font encore la preuve de l'imagination débridée de l'auteur. Pratchett nous emmène d'abord rencontrer les Tézumas dans un épisode très drôle bourré de trouvailles savoureuses avant de nous faire participer à la guerre de Tsort où les hommes se battent pour la (pas très) belle Elénor. Encore un épisode hilarant, parmi les plus réussis de la série, où Rincevent (j'adore Rincevent) rencontrera même On aura également l'occasion d'en apprendre plus sur le dur métier de créateur de monde et enfin de visiter les enfers où la pire des tortures n'est pas vraiment celle qu'on imagine.

Ce tome est vraiment délicieux. Il provoque régulièrement de francs éclats de rires, les gens dans le métro me regardaient bizarrement...
C'est le genre de bouquin auquel on repense parfois et on se met à glousser tout seul bêtement. Et puis quand on tombe sur quelqu'un qui l'a lu on se remémore ensemble les passages drôlatiques à coups de "j'adore quand...Ha Ha Ha", "ah ouais et puis quand... Hi Hi Hi", "carrément, amis ce que je préfère c'est quand... Ho Ho Ho"... le genre de conversations que ceux qui n'ont pas lu le livre détestent se sentant exclus.
J'en profite pour saluer encore une fois le magnifique boulot de Patrick Couton. Je pense nous, lecteurs français, avons beaucoup de chance que ce soit un traducteur aussi talentueux qui officie sur cette série.
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Oui, oui, c'est bien Pratchett.
L'auteur de la saga de fantasy loufoque, les annales du Disque-Monde, s'amuse toujours. Cette fois il se permet de revisiter le mythe de Faust.

Avec, dans le rôle de l'alchimiste, un nouvel arrivant, Eric, dans celui de son serviteur, un revenant, le mage raté, le célèbre Rincevent et son non moins reconnu, le fidèle coffre à pattes.
Par contre le démon reste le démon et ne se laissera pas déposséder d'une âme qui lui tend les bras. Même pour un ado boutonneux, être obsédé et mégalomane peut conduire en enfer. Convoiter luxe et luxure a ses contreparties.

Derrière la rigolade, des peurs ancestrales. Celles liées à la colère d'un dieu que seules des sacrifices humains peuvent apaiser. le chapitre sur les rites aztèques est méchamment drôle.

Cela reste toutefois une récréation, un divertissement que les illustrations de Josh Kirby embellissent tout en restant fidèle au récit .

Très court, cet épisode met surtout en avant des personnages très marquants, tous très drôles.

Par contre, la cohérence du récit, qui mélange Faust, Ulysse et
le quetzalcoatl, paraît accessoire.
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J'ai adoré ce tome 9: déjà parce qu'on retrouve Rincevent , un de mes personnages préférés mais aussi parce que les éditions l'Atalante ont parsemé le tome d'illustration de Josh Kirby, qui illustre d'ailleurs toutes les couvertures de ces nouvelles éditions des annales du Disque-monde.
Rincevent, coincé dans l'entre-monde, est invoqué par Eric, qui le prend pour un démon et souhaite faire réaliser ses trois voeux. En un claquement de doigts, ils vont donc être réalisés par Rincevent-le démon sans trop savoir comment il fait. Enfin réalisés, pas tout à fait comme le voyait notre jeune Eric boutonneux....Des Tézumas à l'origine du monde , en passant par la belle Elénor (Alias Héléne de troie) dont le dessin lui rend magnifiquement hommage (ahah) et la guerre de Tsor (de Troie), ce tome est encore bourré de références, qui sont détournées pour rendre le tout très drôle. Et que dire de l'enfer ^^ Bref un tome très divertissant et réjouissant comme je les aime !
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Il est tout court mais tellement dense !
Le traducteur s'est encore éclaté, et c'est sûr que sans son talent ça n'aurait pas la même saveur.
Là, toutes les références ressortent avec brio, et dieu (ou diable) sait qu'il y en a dans ce tome malgré sa petitesse !

Qu'est ce que j'ai pu rire, la parodie tourne à plein régime, et ça commence dès les premières pages, avec les histoires d'abattement et de frais réel, lool ! Et Rincevent qui se retrouve une fois de plus pris dans un truc qu'il ne maîtrise absolument pas, avec un bagage plus en forme que jamais, un apprenti sorcier adolescent boutonneux et obsédé, c'est juste que du bonheur !
Vous qui entrez ici, bienvenue dans la rigolade de haute volée !
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Rincevent est de retour ! Mais le problème, c'est qu'il a été comme qui dirait "invoqué" par un démoniste ! Et le gros problème, c'est que ce démoniste n'est qu'un asolescent puceau rêvant de devenir maître du monde ... ça promet.

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j'ai bien aimé ce tome, très drôle et toujours décalé. Dans le lot, je retiendrai notamment : le perroquet chaispasquoi, la tribus de chaispasquoi et leur dieu Quetzalduffelcoatl, ainsi que le voyage temporel auprès des guerriers chaispasquoi qui se battent dans la ville de chaispasquoi pour les yeux de la princesse chaispasquoi.

Bilan, un très bon tome, court et que je pourrais relire aisément.
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Alors que Rincevent, coincé depuis le tome 5 dans la dimension de Basse-Fosse (et le temps ne passe pas vite), est sur le point de mourir, il atterit dans un pentacle tracé par Éric, jeune démonologue de quatorze ans, qui est persuadé d'avoir appelé un démon, et que l'attitude de mage minable de Rincevent n'est qu'une ruse grossière.

Éric, interrompu un instant par sa mère pour prendre le petit-déjeuner, prononce enfin ses trois voeux, qui ne brillent pas par leur originalité : devenir le maître du monde, rencontrer la plus belle femme qui ait jamais existé sur le Disque, et devenir immortel. Voeux que réalisera Rincevent, à la plus grande surprise du mage lui-même, et qui les mèneront dans une forêt d'Amazonie, dans un remake disquesque de la guerre de Troie, et dans l'espace pour assister à un tout nouveau big-bang.

Pendant ce temps-là, en Enfer, on est pas du tout content que Rincevent ait pris la place d'un démon, et le Roi, qui a modernisé et bureaucratisé les lieux, va essayer de reprendre le contrôle des évènements.

Tome assez sympathique, beaucoup de références à d'autres oeuvres, drôles et intelligemment tournées. On retrouve avec plaisir Rincevent en looser magnifique, son fidèle bagage qui renverse les situations (et les gens aussi d'ailleurs), et les petites apparitions de la Mort toujours aussi réjouissantes.
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Je me reverrai toujours, calée contre des coussins, le dos contre le placard-étagères intégré au mur et croulant de livres, ce bouquin à la main avec le plus énormeinsatiableimmense fou rire qu'un roman ait pu me donner. Mon compagnon de l'époque me lançait un regard noir et pourtant je n'arrivais pas à m'arrêter (j'ai toujours eu tendance à vouloir faire plaisir aux autres sans écouter ce que je veux moi) (mais je me soigne) (enfin j'essaie).

Bref, je l'ai lu maintes fois depuis et il ne me fait plus que sourire. le passage à fou rire ne me fait plus d'effet (c'est presque devenu un lieu d'hommage, celui où on retient son souffle) et je me rends compte que ce petit livre est bourré de défauts. Mais quand même. Il a une place dans mon histoire et mon cœur de lecteur, et pour ça, ce fou rire inextinguible, ce petit voyage satirique, il mérite une pluie d'étoiles.
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Éric Thursley, apprenti démonologue de 14 ans, invoque les forces des ténèbres pour obtenir, oh, des broutilles : la domination du monde, la vie éternelle et la plus belle femme du monde. Les choses se compliquent quand le démon invoqué s'avère être la plus improbable des créatures(1)...

Éric, 9ème tome des Annales du Disque-Monde, est très court, 150 pages tout rond, et, contrairement aux tomes précédents, va directement à l'essentiel. L'histoire démarre en quelques pages et aucune intrigue secondaire n'est développé. On suit l'essentiel du temps Éric et son invocation, et c'est à peine si, de temps en temps, on ira jeter un oeil en Enfer voir de quel bois se chauffent les démons(2).

Car il sera question des Enfers dans ce roman, avec une adaptation du mythe de Faust, revu et corrigé à la sauce du Disque-Monde. Pour être franc, je ne connais pas vraiment ce mythe. Sans doute suis-je passé à côté de certaines références, mais je ne l'ai pas ressenti à la lecture. Par contre, quelques connaissances en mythologie grecque m'ont permis d'apprécier un bon nombres de gags.

Encore une fois, je me suis bien amusé. Pratchett a le chic pour nous imaginer des histoires et des situations bien farfelues sans perdre le fil de sa logique. le texte est si court que je l'ai terminé sans m'en rendre compte(3). J'en aurais bien repris un petit peu !
Il va me falloir attendre jusqu'au prochain tome.


(1) Encore plus improbable qu'un hobbit.
(2) En fait, les démons se chauffent au gaz. de toute manière, il n'y a pas beaucoup de bois en Enfer. le climat ne se prête pas tellement au développement forestier.
(3) J'exagère un peu. le fait qu'il n'y avait plus de pages à tourner m'a mis la puce à l'oreille.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un court roman de Pratchett et j'ai mis pourtant une semaine à le lire. Ceci n'est en aucun cas la faute du roman qui est dans l'ensemble un délicieux divertissement. Tout en allusions à la mythologie grecque, aux contes des Mille et Une nuits, aux sociétés antiques, à la Divine Comédie de Dante et même à Faust, on suit Rincevent ( et le Bagage!) revenir de là où il était ( "chaispasquoi" comme dirait un indomptable perroquet) avec d'incroyables pouvoirs ( que se passe-t-il?) pour exaucer trois voeux d'un adolescent boutonneux apprenti démonologue. Et pas les moindres ces voeux : maître du monde, avoir la plus belle femme pour lui seul et être immortel. Bien entendu, tout le monde le sait, les voeux sont sujet à interprétation... Ainsi notre peureux mais filou Rincevent va-t-il devoir affrontez les Tezumas ( alias les Aztèques) qui n'ont qu'une envie : dévorer leur "nouveau" maître suprême, atterrir en pleine guerre de Troie, non pardon Tsort, avec la "magnifique" Elenor et revenir à la création du Monde. L'intrigue se termine dans l'antre des démons, l'Enfer, un endroit effroyable... d'ennui!
Terry Pratchett nous amuse encore et toujours avec ses situations cocasses, ses références détournées et ses personnages complètement barrés. L'édition Atalante a en plus été illustré par John Kirby pour une plus grande immersion dans ce monde. Bref, une très bonne lecture!
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