Je remercie Babelio, et les Editions Envolume de m'avoir permis, grâce à Masse Critique, de lire et de faire la critique du petit recueil
Haïkonomics.
Le terme
Haïkonomics n'existe pas, il a été inventé par
Igor Quézel-Perron, forgé à partir de deux termes : haïku, le poème japonais, et economics, l'économie, en anglais.
Igor Quézel-Perron est un homme d'affaires qui écrit de la poésie.
Que veut-il bien dire ?
Haïkonomics n'est pas un recueil de haïkus, poèmes japonais, si précis dans leur forme.
Mais
Igor Quézel-Perron a recours à de courts poèmes, qui peuvent rappeler de petits haïkus, et grâce à eux, nous dépeint le quotidien des hommes et des femmes qui travaillent en entreprise.
Les petits poèmes sont regroupés en sept grands thèmes qui ont tous un lien avec la vie en entreprise. Que ce soient "incursions dans la vie professionnelle", "ambitions","pratiques, comportements et émotions", "réunions et rhétoriques", "téléphone, machines et technologies", "paysages, transports et voyages", "vacances et breaks" ces thèmes sont illustrés par les petits poèmes qui croquent des instantanés, une émotion, une image.
Je ne m'attendais pas du tout à lire un recueil de mini-poèmes, et je dois avouer que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire
Haïkonomics. Je lis et je relis sans m'en lasser ces poèmes en miniature qui dépeignent une vie que je connais bien.
Et curieusement, ils m'ont donné l'envie d'écrire moi-aussi, ces mini-phrases qui tiendraient sur un tout petit post-it....
Deux petits poèmes m'ont particulièrement plu.... je souhaite partager leur lecture avec vous ...
On les mettait où
Toutes les idées
Avant les post-it ?
Mon meilleur boss
Ever
Stabilo boss
allez, un petit dernier....
S'ils pouvaient parler
Ils en raconteraient des histoires
Les claviers
décidément, la poésie se trouve quelquefois là où on l'attend le moins.