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EAN : 9782070468621
256 pages
Gallimard (07/01/2016)
4.17/5   38 notes
Résumé :
Anise Koltz est née au Grand-Duché du Luxembourg en 1928. A part de très nombreux voyages en Asie, Etats-Unis, Afrique et Europe, elle a depuis sa naissance toujours vécu dans son pays d'origine auquel elle est très attachée. Du fait de l'occupation des Allemands pendant la dernière guerre, Anise Koltz sera obligée à s'orienter vers la culture allemande. Ses premiers livres seront donc édités à Luxembourg et en Allemagne.
Mais dès les années quatre-vingts, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Somnambule du jour est un recueil de poèmes choisis par l'auteure, Anise Koltz, poétesse luxembourgeoise que j'ai eu grand plaisir à découvrir ici ; ses mots nous désorientent au premier abord, nous perdent, nous disloquent, nous apprivoisent peu à peu.

Poèmes symboliques, la nature y est souvent convoquée, où viennent se fracasser des mots en proie souvent au doute.
Des océans sans fin, des arbres bousculés par les tempêtes, des soleils inconnus rebondissant sur le silence de la pierre...

Elle dit aussi l'invisible, ce qui se cache derrière le ciel et la terre... Anise Koltz ne croit plus en Dieu, elle en parle souvent, elle nous parle ici d'un Dieu mort qui a définitivement quitté le monde qu'elle nous décrit.

Les mots d'Anise Koltz deviennent charnels pour dire le désir, l'invitation et la chair. Ici, les amants sont traversés de rivages et de naufrages...
" J'aime te sentir
sur moi
comme un pont écroulé

ma rivière
polira tes pierres"

La mort n'est jamais loin, dans cette poésie brutale, douloureuse, tourmentée... Tourmentée par la destinée humaine. Le malheur du monde affleure l'écriture violente. Les mots d'Anise Koltz disent l'impuissance face à la misère et à la barbarie.
Alors, son amour est universel, elle est juive et palestinienne à la fois, apatride, oiseau migrateur, ouvrière, esclave, amante, voisine de la désobéissance.
Anise Koltz jette les mots comme les pierres d'un Intifada.

C'est un monde plus grand que nous, pourquoi alors chercher à le dominer ? Sa poésie est une plainte, une révolte, la cicatrice d'un monde...
"Nous marchons sans repères
suspendus au monde
par une épingle de sûreté"

Son univers est déconcertant, cet univers qu'elle construit et reconstruit pour mieux le comprendre et l'apprivoiser. Coudre et découdre les mots, ne jamais les prendre en otages. On sent chez Anise Koltz la douleur d'écrire :
" Chaque poème
est une descente aux enfers

Une chute
dans l'inconnu

Une angoisse
de ne pas savoir
si le retour sera possible »

Et puis il y a le souvenir de René, celui parti avant elle, son amour de toujours qu'elle continue d'aimer, par-delà la mort... Longtemps après, elle est devenue une vieille dame, son coeur tremble, les mots continuent de battre dans le sang de leurs veines, leur jeunesse, leurs gestes demeurent pour autant intacts dans ce plaidoyer pour la vie.

Pour finir, ou continuer peut-être, tout à la fin du recueil il y a ces vers :
« Dans le tournoiement fou
de l'univers
j'éteins le jour
comme une bougie »

Alors, il nous faut refermer la page, paupières closes, continuer de cheminer en nous, dans les pas des mots d'Anise Koltz...
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Ce recueil de poèmes choisis d'Anise Koltz est de prime abord déconcertant, l'auteur a un univers bien à elle, qu'il faut découvrir progressivement, par touches. Luxembourgeoise, elle a écrit en allemand , mais à partir des années 80, n'a plus écrit qu'en français, car son mari étant décédé tôt, suite aux tortures subies par les nazis, elle n'a plus voulu utiliser la langue des " barbares".Seuls les extraits du premier recueil " le cirque du soleil" sont donc en allemand.

Deux thèmes majeurs me semblent émerger de la lecture de ses poèmes : les interrogations sur son identité et le sens de sa poésie , la fusion de la mort et de la vie. Les poèmes sont souvent courts, les vers aussi, comme autant d'instantanés de pensées, aphorismes brutaux et saisissants à la fois, bribes d'éclairs lucides sur l'existence et l'ancrage éphémère de l'être dans le temps.

Qui suis-je, s'interroge souvent l'auteur:

" Je m'escorte
dans l'énigme totale
de moi-même

Comment me traduire
par le verbe"

Les mots semblent lui échapper :

" En relisant mes poèmes
je vois des mots cassés et déformés
comme les arbres d'un verger
ravagé par la tempête "

La mort est obsédante, elle s'incruste au coeur de la vie:

" Enterrée vivante
sous le tumulus de ma chair
je racle mon éternité."

J'avoue avoir hésité à mettre 4 étoiles car certains poèmes ne m'ont pas émue, ou ne m'ont pas parlé, notamment ceux adressés à Dieu, ou d'autres , assez hermétiques ou trop abrupts. Mais c'est aussi la violence des mots, leur côté tranchant qui m'a paradoxalement plu, l'auteure réveille nos peurs, nos questions existentielles, avec des images très nouvelles et originales.

Et j'ai surtout été sensible aux poèmes dédiés à son mari disparu:

" A René

Tu traverses mon lit
comme celui d'un fleuve

Tu te reposes
sur mes berges

Dans le murmure de l'eau
tu écoutes mes paroles

L'eau est mon messager
porteur de mon amour "

C'est vraiment une femme poète à part, qu'il est intéressant de découvrir, en prenant son temps, en revenant au creux des pages saisir son aura intime. Une somnambule du jour qui hantera ,par ses mots en écho, vos nuits...



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Suite à la magnifique critique de Vagualame sur le recueil de poèmes intitulé « La terre monte » d'Anise Koltz, j'ai eu envie de découvrir cette autrice avec son anthologie sortie au format poche, Goncourt de la poésie 2018.
*
J'ai commencé ma lecture un soir de profond chagrin.
Le choc des premiers mots.
« Enterrer le jour
dans la taupinière
Et oublier
dans laquelle »

Que c'est beau !
Que c'est simple et profond à la fois !
Les mots d'Anise Koltz m'ont transpercée, décrivant exactement l'état dans lequel j'étais.
Oublier ce jour funeste.

« Quel destin se cache
sous mes paupières closes ? »

Je m'endors
abrutie de fatigue
les yeux pleins de larmes

« le matin se lève
Dans une solitude
Sans nom »

Un mot suffit
bien choisi

« Chaque parole s'abat
comme un oiseau mort »

Peine
Silence
Apaisement

Certains mots résonnent en moi.
Ses mots me touchent.
Ses mots me remuent.
Ses mots m'émeuvent.

« J'aiguise chaque mot
avant de l'intégrer
dans mes poèmes »

Certains poèmes coulent sur moi, s'évaporent sans m'atteindre.
D'autres me bousculent, me catapultent, m'étreignent, et me vident.

Chaque poème est une part de moi
Une mise à nu de mes émotions

« Tout poème est à double sens
Celui qui lit – est lu lui-même
par le poème »

S'aventurant sur la ligne tendue
de notre vie
Ses poèmes
comme des dards
Une douleur
m'étreint le coeur

« Je marche
en moi-même
sans jamais arriver »

Il faut se lever
jouer un rôle
Le silence est d'or

« Ensemble nous vivons
dans des architectures d'apparence »

Au loin
j'entends des paroles

« Un mot venu
de je ne sais où
résonne en moi
comme un coup de canon

Un mot bloqué
emmuré
qui soudainement
s'écroule
comme la tour de Babel »

Message d'amour
Réconfort
Espoir de lendemains meilleurs

« Je t'aime toujours
même si tu es mort

Je te bats
avec les battements
de mon coeur
pour te réveiller »

Merci Vagualame pour tes conseils avisés. Ce recueil va devenir mon livre de chevet.
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Pour fêter son 50e anniversaire, la célèbre collection de poche Poésie/Gallimard ajoute d'un coup plusieurs voix contemporaines aux quelque 500 titres de son impressionnant catalogue. le Printemps des poètes centré cette année sur le grand XXe, cent ans de poésie la met à l'honneur et c'est justice. Qui n'a vibré à lire, relire des voix qui comptent dans son cheminement personnel, des voix-sources de tous horizons, de toutes époques et de toutes formes ?

Ici, sous ce beau titre Somnambule du jour extrait de l'un des poèmes du recueil issu de Galaxies intérieures, c'est la voix singulière d'Anise Koltz qui nous est donnée, poète luxembourgeoise d'expression française, née en 1928 (on salue d'ailleurs la venue d'autres poètes femmes dans cette collection). Après un avant-propos de l'auteur elle-même sous la bannière Dieu est mort, finis, fleurs et petits oiseaux (titre ô combien parlant), se succède un choix de poèmes extraits de dix-huit recueils, depuis le cirque du soleil publié en version bilingue allemand-français en 1966 par Pierre Seghers jusqu'à Un monde de pierres paru chez Arfuyen en 2015. Textes pour la plupart écrits à la première personne. Ainsi, c'est toute une vie de poésie que le lecteur peut appréhender, tout un parcours dans le labyrinthe des mots qui « s'évaporent / sans éclaircir le monde », libre à lui ensuite de refaire le chemin, pas à pas et de lutter à sa manière avec la parole qui « refuse de se laisser appâter » sous l'écriture si têtue soit-elle.
On reconnaîtra dans ce choix la voix concise, déterminée et mordante d'Anise Koltz qui fuit toute fioriture, tout ornement du réel, toute béquille idéologique ou métaphysique. Il s'agit ici d'une parole aiguisée, sans concession aucune, qui s'apparente à une lame, à un fil tendu, parfois à l'extrême. La poésie d'Anise Koltz ne se berce pas d'illusions, de faux-semblants tant la condition humaine lui semble dérisoire au regard du néant qui la borne. Parmi « les pierres et les oiseaux morts », c'est un ange déchu qui nous fait face, Dieu, ce « sourd-muet », ou son fils, sont tout juste bons à être décrochés de la croix pour un bon feu, ils ne nous sont d'aucun recours et ne méritent que notre radical refus. « L'immortalité est dans cette vie tant que nous la vivons », inutile de nous encombrer, de nous leurrer. La mort, dès notre conception, est notre donnée, elle pèse sur chaque instant de notre vie, nous laissant sans réponse ni solution « […] Chaque parole / parlée ou écrite / contient notre mortalité. »
Anise Koltz, avec son « cri d'épervier », lutte pied à pied avec ses souvenirs, ceux de sa mère notamment qui a « sucé la moelle » de sa « colonne dorsale », une « femme étrangère / partie / dans l'autre direction ». Avec la mort qui avance ses pions « Toute ma vie / n'a été qu'un dialogue / avec la mort ». Avec l'amour, ces tensions entre amants « qui traînent avec eux leur piège » tels des « animaux captifs », avec le dialogue interrompu qui la relie par-delà le temps à son époux René trop tôt disparu. Enfin avec l'écriture elle-même, cette « muraille de l'alphabet », qui reste combat, guérilla, insatisfaction, défaite puisqu'elle ne va « nulle part, pas même à la mort ».
Si ce constat lucide et incisif peut nous paraître très noir tel un sang au « rhésus négatif », si le choix imparti se réduit à une bascule entre hauteurs et précipices, si « tout est faux dans sa vérité », le propos d'Anise Koltz n'en est pas moins empreint de rage et de révolte. Nous pouvons être conscients de « la pesanteur qui « nous cloue par terre », de la fausse liberté, des tourments, des mensonges, des « mirages du quotidien », nous pouvons éprouver sans cesse cette sensation d'être accroché au monde avec une simple « épingle de sûreté », nous pouvons dénombrer les milliers de morts qui craquent sous ses pas, mais nous pouvons garder, chevillée au corps, la volonté de réinventer « la fiction » de notre existence, de réécrire « la réalité factice du monde », de revivre nos « identités multiples » dans l'acceptation de ce que nous sommes : l'humble part d'un tout qui nous traverse, telles des « galaxies intérieures ». Anise Koltz, forte de son grand âge, nous le dit : « le monde entier » est inscrit « dans nos paumes », tout le temps, toute l'histoire et tout l'espace. le silence à faire sien pour appréhender cette réalité fait partie de l'équation, une équation toutefois « qui reste à démontrer. »
Vie et mort sont donc contenus dans ces poèmes « somnambules » qui avancent dans un monde « démuni de sens », « yeux fermés » sans code, ni repères, ni retour. Ils nous disent le défi de vivre sous haute tension, sur l'arc électrique du poème, sans artifice, hors camisole, irrémédiablement seuls dans la nuit commune. « Ajouter une terre à la terre » plutôt qu'un ciel au ciel, voilà à quoi l'homme ferait mieux de s'atteler avant de retourner au néant d'où il vient. Il sera toujours temps de partir puisqu'on n'arrive nulle part.
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Je ne suis pas une grande lectrice de poésie mais je me suis lancée dans ce recueil pour découvrir une auteure luxembourgeoise.
Le style des poèmes étaient intriguant, haché, avec des phrases très courtes, parfois que deux ou trois mots, nous faisant penser à des balles. Les poèmes, quant à eux, avaient quelque chose d'un peu irrévérencieux, de sensuel, de mystérieux, d'énigmatique. J'ai parfois éprouvé des difficultés à comprendre les métaphores ou les messages qu'Anise Koltz souhaitait nous faire passer, mais cela est sûrement dû ai fait que je ne suis qu'une novice en la matière.
Des thèmes principaux, je retiens notamment la religion, l'amour, la vie et la mort qui revenaient très fréquemment. J'ai trouvé certaines phrases très belles, très réussies et poignantes mais j'ai quand même était régulièrement perplexe à la lecture du recueil.
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Citations et extraits (123) Voir plus Ajouter une citation
Une nouvelle saison s'annonce

Dans les arbres la sève descend
dans tout ce qui vit
et respire
le battement de mon coeur rebelle

Où est le sens dissimulé
de ce théâtre saisonnier
Où le souffle s'accorde
aux brumes matinales

Dans le tournoiement fou
de l'univers
j'éteins le jour
comme une bougie
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L'océan d'où j'étais sortie
il y a des millions d'années
se réveille en moi
quand je t'aime

Dans mes étreintes
je laisserai sur ton corps
des restants de coquillages

Ton lit sera recouvert
d'une fine couche de sable


Galaxies intérieures
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Je suis juive avec eux

Leurs souffrances
s'inscrivent dans mon sang
et coagulent

Sur le bord de ma fenêtre
leurs cendres se posent
aujourd'hui encore

Chaque nuit j'étouffe sous les tonnes
de leurs cheveux rasés

Je suis palestinienne avec eux

Leur douleur
s'est plantée dans ma poitrine

Dans mes artères
s'accumulent leurs pierres
autre mur
de lamentation

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Nous marchons tous
sur la même route

Mais personne ne connaît
le chemin de l'autre
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L'AUTRE TEMPS


Vienne quelqu'un
avec des mots
ronds et bien pesés
comme des pains

Il pourrait dire MATIN et SOIR
sans mentir

       —

Les pierres
dépourvues de chemin
s'essoufflent
dans l'immobilité

       —

Dormez –
si je vous réveille
vous mourrez

Dans ma cuisine
je prépare déjà le repas
pour l'autre vie

p.49
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Videos de Anise Koltz (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anise Koltz
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Angèle Vannier 1:22 - Andrée Chedid 2:07 - Juliette Darle 2:51 - Anne Perrier 3:26 - Claire Malroux 4:01 - Anise Koltz 4:26 - Liliane Wouters 5:20 - Générique
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Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. La poésie à plusieurs voix, rencontres avec trente poètes d'aujourd'hui, sous la direction de Serge Martin, Paris, Armand Colin, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016
Images d'illustration : Angèle Vannier : https://traversees.files.wordpress.com/2020/11/angele-vannier-biographie-cristel-couverture.jpg Andrée Chedid : https://www.bulledemanou.com/2015/03/andree-chedid.html Juliette Darle : http://academiereneevivien.unblog.fr/salon-litteraire/salon-litteraire-6-juillet-2019/ Anne Perrier : https://www.recoursaupoeme.fr/auteurs/anne-perrier/#iLightbox[aac8e1aa6f5de8aeaab]/0 Claire Malroux : https://twitter.com/ColeHenri/status/717368378826956801/photo/1 Anise Koltz : https://www.luxtimes.lu/en/culture/anise-koltz-wins-top-poetry-prize-602d5ef2de135b92369270dd Liliane Wouters : https://www.lezardes-et-murmures.com/2016/10/testament-liliane-wouters.html
Bande sonore originale : Arthur Vyn
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