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Michel Quint embarque le lecteur pour un voyage en Italie, dans la région pauvre du Cilento.
Nous y suivons les recherches de Pippo, le narrateur, petit-fils d'immigré et architecte.
Alors qu'il doit faire face à la maladie de sa mère, qui perd la tête, il décide de découvrir la raison du départ précipité de son grand-père de son pays d'origine, l'Italie, au début des années trente.

Par une construction narrative intéressante, à deux voix, le lecteur est renvoyé dans le passé. L'auteur peut ainsi dresser le portrait de l'Italie de ces deux périodes, ses maux et son évolution.
Nous découvrons un pays au passé sombre et mythique, l'horreur du fascisme et de la mafia, la gestion dramatique des migrants, la vie précaire des habitants.

Malgré une écriture assez exigeante et quelques lenteurs dans l'intrigue, les personnages énigmatiques, l'atmosphère dépaysante et les sujets traités ont su maintenir mon intérêt éveillé jusqu'au bout. La fin a su me surprendre.

A travers la quête de vérité de son personnage principal, l'auteur fait passer un message important: nous sommes tous fils et filles de migrants.
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Impossible d'y trouver un point d'accroche;c'est un livre mal construit,qui avance ou piétine à l'aveuglette;les personnages sont mal plantés et de crédibilité,je démi
ssionne à 100 pages
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J'aime l'écriture de Michel Quint( que je lis depuis 1990), mais cette fois, je suis un peu déçue: je ne comprend pas l'italien et j'aurais aimé que ce soit plus souvent traduit; j'avais oublié le vocabulaire de l'archéologie grecque et je n'aime pas devoir consulter le dico pendant ma lecture...Je n'ai pas retrouvé la patte de Michel, à quelques expressions près. J'ai parfois été perdue entre les personnages aux noms proches: Pina et Gina par exemple; Tino et Pippo.
Un rabat décrit l'auteur comme sentinelle de la littérature (cela me paraît prétentieux ) qui défend un art engagé (est-ce vraiment le cas ici? bien sûr, on est anti Mussolini et pour l'étrange résistance d'archéologues) en prise avec notre époque? Il est un peu question de migrants, c'est vrai...
Sans doute n'ai-je pas su apprécier ce livre qui se passe en Italie du sud, pauvre, que je ne connais pas. La position de Mussolini contre des recherches qui ne vont pas dans le sens de ses idées me stupéfie, Il n'admet pas les faits à savoir que la Grèce a colonisé l'Italie à l'origine et à cause de cela deux archéologues risquent gros ainsi que ceux qui les servent, comme Pina qui raconte enfin à 97 ans et Tino, le grand-père de Pippo.
L'essentiel me semble noyé dans des histoires qui pourraient ne pas être (les flirts par ex.)
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J'aime beaucoup Michel Quint. Sa verve, son style si truculent par moments et délicat à d'autres, cette capacité à deviner de manière opportune quand il est bon d'être sensible et quand il y a une nécessité de punch.
Le prologue installe un décor violent, désespéré, laconique. Il en sera de même pou la suite même si la violence physique laissera place à une violence plus symbolique, plus abstraite.
Ils sont nombreux les livres à parler de quête d'identité. On peut d'ailleurs se demander à une époque où l'individualisme est triomphant comme il se fait que la quête d'identité soit pareille à celle du Graal pour beaucoup de gens.
Une quête d'identité donc, d'histoire également, nationale, régionale, locale, personnelle, à toutes les échelles les points d'interrogation sont majeurs et le héros pris au dépourvu par son absence de pouvoir sur ce qu'il apprend. Ajoutons à cela une critique sociale et politique en filigrane et l'on obtient un ouvrage avec une profondeur certaine.
J'ai été touché par ce périple existentialiste et par cette aventure du sens personnel.
Des longueurs parfois, peut être nécessaires pour reprendre son souffle mais dispensables pour le récit sont le seul bémol mais bien présent que je regrette. Merci à Masse critique et Babelio.
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nous suivons le destin de Pippo, architecte du Nord de la France, dont les pertes de mémoire de la mère vont susciter le désir de remonter les racines familiales et de se rendre pour la première fois dans ce sud de l'Italie dont était originaire son grand-père Tino qui a quitté le pays en 1935

A Paestum, il fait la connaissance de Gina, qui travaille au musée du site archéologique, et qui va, non seulement l'aider dans sa quête familiale mais surtout lui faire découvrir cette région du Cilento, aussi bien d'un point de vue historique que contemporain.

Et des colonies grecques ou romaines d'hier aux migrants d'aujourd'hui, les ponts sont vite trouvés...
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« Tu ne sauras jamais si elle était présente à ce qu'elle raconte, la part de rêve, mais tout est vrai. » Cette phrase résume à elle seule l'ambivalence de mon avis quant à ce roman de Michel Quint. C'est pourtant un auteur que j'apprécie énormément, parce qu'il est, comme moi, du Nord, certes, mais parce que sa plume sait mettre la poésie au service du réel le plus tragique.
Ici nous avons Pippo, un quadragénaire séduisant, qui décide de partir sur les traces de son grand père au sud de Naples, dans une région appelée le Cilento, au moment où sa mère perd la mémoire. Il aimerait lui faire revivre des souvenirs enfouis, et surtout, l'impressionner.
Le voilà donc parti à l'aventure en Italie, dont il ne connait ni la langue, ni vraiment la culture, car ses propres parents sont enfants d'immigrés italiens, mais surtout Roubaisiens.
Le hasard va mettre très vite, trop vite, une voluptueuse guide, Gina, qui va l'emmener sur les traces d'un passé peuplé de migrants divers que l'Histoire ne veut pas retenir.
Là, le récit s'enlise. La relation entre Gina et Pippo me semble très vite grotesque. Les envolées syntaxiques de l'auteur, de captivantes sont devenues pesantes.
Bref, je suis déçue de ne pas avoir su apprécier cette lecture…

Merci à Masse Critique et aux éditions Phébus.
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L'histoire de fond m'a fait un clin d'oeil lorsque j'ai pris connaissance de la présentation de ce livre. Cette quête de la vérité, la recherche des racines, j'étais prête à m'y plonger.
Malheureusement je suis passée à côté, je n'ai pas réussi à m'imprégner de cette atmosphère, de l'époque, du sujet mussolinien ici évoqué.
La lecture est une question de moment, peut-être que cette découverte pourra être possible ultérieurement. Je retenterai ma chance....
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A 40 ans Filippo Pugliese, dit Pippo, est un petit fils d'émigrants italiens. Cependant il ne connaît rien de sa famille alors, à l'heure où sa mère, Régine, semble perdre la mémoire, il se décide de laisser son travail d'architecte de côté, ses maîtresses, pour s'envoler, avec comme lecture le livre de Carlo Levi : le christ s'est arrêté à Eboli, sur les traces de son grand-père. Valentino, dit Tino vient du sud de Naples, région très pauvres et depuis quelques années de nouveau traversée par des migrants Libyens et autres de la méditerranée. La première personne que Pippo va rencontrer c'est Gina Crocco, la directrice adjointe du musée. Elle est veuve d'un mari mort d'une balle perdue dans un mauvais règlement de comptes. C'est une véritable tentation vivante. Notre Pippo va t-il y succomber ! Tout en sensualité, comme traductrice, elle va le conduire à cette vieille femme Giuseppina. Et c'est cette dernière qui va lui révéler qui était réellement son grand-père, qui était cet homme avec sa truelle qui travaillait pour les deux archéologues Zanotti et Zancani assignés à résidence pour antifascisme.

Tout en couleur, en sensualité, en cruauté, l'auteur nous plonge dans un monde mafieux, intense entre passé et présent, entre découvertes archéologiques des années 40 (un peu longues par ailleurs sur quelques pages) et réalité d'aujourd'hui, entre recherche de racines et traversée d'hommes encore en migration...Ces Italiens qui ne veulent pas des migrants ou qui les exploitent à leur profit, ont oublié d'où eux même, ils venaient ... de Rome ou d'Athènes ?

Merci aux éditions Phébus et la plate forme NetGalley pour leur confiance.
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Le thème de ce roman est très intéressant
Le personnage principal raconte l'histoire de son grand-père qui a connu deux grands archéologues
ce livre m'a beaucoup plu mais j'ai été un peu perdu par tous ces lieux et prénoms de personnages à résonance italiens.
Il n'y a pas de repères pour la chronologie des événements tout s'enchaîne très vite.
L'histoire m'a entraîné sur internet pour découvrir ce site archéologique.
ce livre évoque aussi la vie sous la dictature de Mussolini
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Quint Michel (masse critique)- impossible publier critique cela ne marche pas
Les aventuriers du Cilento
Ce n'est pas le premier livre de l'auteur que je lis et c'est une fois encore avec grand plaisir que j'ai lu celui-ci
Il m'a permis d'aller revoir mes classiques de la mythologie et des envahisseurs plusieurs siècles avant notre ère ainsi que le livre le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levy ainsi que wikipedia pour bien situer l'endroit, le Mezzogiorno ; ce qui m'a permis de m'apercevoir que les lieux décrits par l'auteur sont devenus des endroits classés par l'Unesco
Il faut monter dans la barque, c'est ce que j'ai ressenti en lisant, une barque sur une mer plutôt calme puis violente, le roulis, le tangage, la joie, les pleurs, les discriminations et j'en passe
Pourquoi ? L'on passe des invasions lointaines, à aujourd'hui en passant par la dictature de Mussolini, la guerre de et les émigrés accostant actuellement sur les côtes italiennes, les réflexions ne manquent pas du pourquoi et du comment, de l'accueil et de l'exploitation de ces personnes du jeu de la politique et de la mafia.
Mais qu'est ce livre un roman oui, de l'histoire, oui, de l'actualité oui.
Un jeune petit fils d'émigré italien vivant à Roubaix se pose la question de savoir pourquoi son grand père a fuit l'Italie en emportant qu'une truelle de maçon
Il part donc vers Paestum, dans ce Mezzogiorno italien, un peu avant la côte amalfitaine
Il y découvre la pauvreté, la désolation de tant de superbes bâtiments au trois quart en ruine, des villes et villages ployés sous le poids d'une chaleur insupportable et tout ces regards, ces gestes qui dénotent comme une confrérie et laquelle…
Puis vient Gina archéologue, guide de recherche, superbe femme, qui lui permet de rencontrer Guissepina qui a bien connu le grand père et qui était amoureuse de lui
Ils ont travaillés ensemble pour aider deux archéologues, des confinati, soit assignés à résidence sous le régime de Mussolini
Ils doivent pointés toutes les semaines, et normalement ne pas faire de fouilles si…….. si les fouilles prouvent que les découvertes sont romaines d'accord mais grecques non, toujours la politique
Par ruse avec le podestat et les fascistes de l'époque ils sont enfin autorisés à fouiller, aidé de Guissepina et du grand père de Pippo
La commence aussi la demande d'antiquité pour des collectionneurs riches, même si elles sont refaites, pas facile de résister, la pauvreté de la région est telle.
Et comme cela d'une page à l'autre, on fouille de quatre siècles avant J.C., la barque penche, puis la dictature, la barque est sous la houle, puis le jour présent, la mer se calme, et de nouveau le tangage, la migration des populations et la politique y adjointe ainsi que de l'amour naissant de ce jeune émigré italien en France et cette belle italienne Gina ; la mer n'est pas spécialement plus calme, non , le navire penche a gauche puis à droite quoi faire, que ne pas faire
Et chaque jour un morceau de la vie de ce grand père expliquée par celle qui l'a aimé en ces temps très troublés de dictature
L'écriture, la prose de ce livre est aussi très belle, on ressent les odeurs, on voit les sites, on entre dedans pour n'en ressortir qu'à la dernière page
Que de recherches et de fouilles aussi a dû faire l'auteur pour nous offrir tant de choses, tant de connaissances, on ne sort pas de ce livre sans se sentir obligé d'aller revoir une chose ou une autre que l'on a apprise en classe, dont on a entendu parler, on ne peut vraiment pas
Quant à la fin il va de soi que je n'en parlerais pas sinon le suspense n'existerait plus
J'ai vraiment beaucoup aimé
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