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(01/01/1900)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Voilà une histoire pleine de bruit et de fureur, avec de vrais coups de canon, et où les caïmans devront faire montre de la plus grande ingéniosité pour triompher des humains.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai écouté La Guerre des caïmans sur mon vélo. C'était par un beau matin ensoleillé. Je n'allais tout de même pas commettre encore l'erreur d' écouter un conte d'Horacio Quiroga sur mon oreiller de plume avant de m'endormir. Cela m'est arrivé une fois, Maman ! j'ai réveillé la grotte entière en train d'hiberner ! Donc là je me juchai lestement sur ma selle ergonomique à moumoute d'où je dominais le théâtre des opérations. Un immense fleuve dans un pays désert où l'homme n'avait jamais mis les pieds. Il était peuplé de centaines de caïmans , peut-être même de milliers qui passaient leur temps à faire la sieste le ventre à l'air sur le sable chaud. Moui j'ai commencé tout de même à pédaler, histoire d'échauffer mes coussinets. Quand soudain, un caïman entendit un bruit, au loin, un bruit sourd et profond. Il réveilla le caïman qui dormait à ses côtés. Bientôt tous se réveillèrent en crapahutant côte à côte la queue relevée. Hou je me suis dit ma petite Ursula c'est pas bon signe ça, j'ai baissé mes lunettes de ski, je me suis arcboutée sur mon vélo et j'ai enclenché la deuxième vitesse. Bientôt ils virent au loin ce qui ressemblait à un nuage de fumée et puis ils entendirent un bruit de battement venant du fleuve. Un vieux sage édenté crut qu'il s'agissait d' une baleine. Bon je me suis rassise. Il ne faut pas pousser, le niveau a drôlement baissé. Même Boucle d'or qui n'en loupe pas une n'aurait pas dit une telle stupidité. J'en ai profité d'ailleurs pour déguster le bol de la niaiseuse, histoire de prévenir le coup de fringale. Mais, soudain, la fumée grise se transforma en fumée noire et ils entendirent distinctement un « tchass-tchass dans l'eau ». Les caïmans, effrayés, s'enfoncèrent dans le fleuve, en ne laissant dépasser de l'eau que leurs yeux et le bout de leur nez. Voui ben moi, j'ai posé mon bol et enclenché la vitesse supérieure...
(A suivre)
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Première brève incursion dans la littérature uruguayenne, ce conte anthropomorphe met en scène la lutte des caïmans dont le fleuve est soudain envahi par les bateaux à vapeur qui ont le tort de faire fuir les poissons, leur source première de nourriture.

Ce conte a pour but d'amuser et de divertir même si on sent en filigrane que l'auteur a voulu pointer du doigt la domination de l'homme sur le règne naturel. le ton néanmoins reste espiègle.

Un conte qui met à l'honneur l'inventivité et la capacité à s'organiser pour se défendre des caïmans, jugés redoutables, tout comme leur capacité à se faire des alliés, même chez leurs ennemis, pour vaincre une menace plus universelle dépassant les clans.


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Challenge RIQUIQUI 2020
Challenge ABC 2020 - 2021
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Vidéo de Horacio Quiroga
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
Contenu suggéré : Nicolas Gomez Davila : https://youtu.be/a¤££¤97Maarten Schellekens64¤££¤ Alejandra Pizarnik : https://youtu.be/Ykb0a1yV_-8 Horacio Quiroga : https://youtu.be/s__rzxA5SPo Julio Ramón Ribeyro : https://youtu.be/P3jpWcuJnlE Antonio Ramos Rosa : https://youtu.be/iM8Op_jfEkI Cecilia Meireles : https://youtu.be/a5ksKGgHJXQ Baldomero Fernandez Moreno : https://youtu.be/kq6UlpNtLjQ Pablo Neruda : https://youtu.be/gRbnWKjTEGA Juan Carlos Onetti : https://youtu.be/ICAIr620NRE INTRODUCTION À LA POÉSIE : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤91Julio Ramón Ribeyro94¤££¤ AUTEURS DU MONDE (K-O) : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rlQry823Dg4KwOTjaFeZ3e LA TERRE-VEINE : https://youtu.be/2¤££¤102
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