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Jacques de Loustal (Illustrateur)Annie Boule-Christauflour (Traducteur)
EAN : 9782020327749
137 pages
Seuil (01/10/1998)
4/5   22 notes
Résumé :

La tortue géante sauve l'homme blessé en le transportant sur son dos. Le perroquet gourmand se venge du tigre qui lui a arraché les plumes de la queue. Les flamants roses portent de drôles de chaussettes qui font rire les tatous mais pas du tout les vipères. Les coatis trouvent les petits de l'homme assez gentils pour se laisser apprivoiser pendant que les raies affrontent les tigres et que les caïmans et les surubis prot... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
.Horacio Quiroga s'était installé dans la forêt des Missions, sur les rives du fleuve Parana, au nord-est de l'Argentine. C'est là, dans une nature luxuriante et dangereuse, qu'il écrivit, pour ses enfants, ces contes au style élégant et naïf. On ne peut en les lisant s'empêcher de penser à La Fontaine, sauf qu'ici les animaux mis en scène sont des tigres, des caïmans, des vipères de corail, un perroquet ou une grosse tortue, de petits coatis… Il se noue dans cette nature le plus souvent hostile des amitiés surprenantes : un homme est par exemple sauvé par des raies pour avoir protégé la rivière. Ce qui donne aussi à ces contes une saveur si particulière.
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Beaucoup de tendresse se dégage de ces contes écrits par Horacio Quiroga pour ses deux fils. Ils ont pour nous un charme tout exotique; on y croise tigre, perroquet, crocodile, tortue géante ou coati… La nature y est luxuriante et généreuse, et les animaux bien bavards et ingénieux !
Un bien joli recueil !
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Pédagogiques, amusantes, touchantes, exotiques, ces histoires d'animaux ingénieux, curieux, reconnaissants envers l'homme qui les aide, parfois féroces (le tigre qui est un guépard dans ses forêts du nord-ouest d'Argentine), obstinés, où la mort existe, l'amitié et la fidélité, sont primordiales, et l'expérience difficile un apprentissage qui mène à quelque chose.
Pour la jeunesse mais écrits joliment donc les adultes peuvent y prendre plaisir aussi, bien accompagnés des dessins noirs et blancs de Loustal, ces contes m'ont en plus appris des choses : je sais pourquoi les stupides flamants rose ont les pattes rouges et presque toujours trempées dans l'eau. :-)
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Un recueil de contes pour enfants plein de tendresse, de douceur, d'entraide, mais aussi d'épreuves et de luttes pour la survie, autant de leçons de vie que l'on peut transmettre à nos enfants (je suis certaine que la petite biche, à l'avenir, écoutera toujours les mises en garde de sa maman !). Seul bémol, j'ai été gênée dans l'histoire du perroquet déplumé par le désir de vengeance cruel qu'on lui prête à l'égard du tigre et par la présentation un peu trop embellie de la mise en captivité d'animaux sauvages... Mais ce sont des détails dans l'ensemble de ce livre plein de jolies choses. Il suffira de modifier quelques passages lorsque j'en ferai la lecture à mon fils :) . Les illustrations sont sobres mais très agréables, elles agrémentent joliment ces neuf petites histoires.
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Un joli recueil de contes ou de fables qui ont pour cadre la Forêt vierge d'Amérique latine. On y apprend comment le tigre (le jaguar) n'a pas pu traverser la rivière, comment les petits coatis (une espèce de raton laveur au museau allongé) se sont laissés apprivoiser par les petits d'hommes, comment les flamants roses ont obtenu la couleur de leurs longues jambes et comment les crocodiles ont réussi à pulvériser un bateau militaire. C'est coloré, réjouissant et amusant ! On aimerait encore en lire beaucoup d'autres.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’Argentine est un grand pays d’Amérique du Sud dont certaines régions sont couvertes d’immenses forêts. Dans une de ces régions boisées qui s’appelle les Missions, au nord du pays, vivait il n’y a pas très longtemps un homme aux yeux clairs et à la barbe noire qui se promenait souvent parmi les arbres en coupant les branches et les lianes pour se faire un chemin… Comme il n’y avait pas de route et que la forêt est traversée par un grand fleuve appelé Parana, il circulait aussi dans une petite barque qu’il avait fabriquée lui-même…
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Il était plus de minuit et il faisait un grand silence quand le petit coati, qui souffrait beaucoup de ses dents à cause du piège, vit, à la lumière de la lune, trois ombres qui s'approchaient avec mainte précaution. Le coeur lui battit en reconnaissant sa mère et ses deux frères qui étaient à sa recherche.
"Maman ! Maman ! murmura le prisonnier, à voix très basse pour ne pas faire de bruit…Je suis ici. Tirez-moi d'ici. Je ne veux pas rester. Maman ! Maman !…" Et il pleurait, inconsolable.
Mais, malgré tout, les coatis étaient contents, parce qu'ils s'étaient retrouvés, et ils se faisaient avec le museau mille caresses.

*Histoire de deux petits de coatis et de deux petits d'homme*
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Elle se rappela bien les recommandations de sa maman, mais elle crut que sa maman exagérait comme exagèrent toujours les mères des petites biches. Alors elle donna un grand coup de tête dans le nid.
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Pierrot était souvent avec les enfants, et ces petits lui racontaient tant de choses, qu'il apprit à parler. Il disait : "bonjour, petit perroquet !" et "c'est fameux, cette bouillie" et : "la bouillie pour Pierrot !" Il disait encore bien d'autres choses, qu'on ne peut pas répéter, parce que les perroquets, comme les enfants, apprennent les vilains mots avec une grande facilité.

*Le perroquet déplumé*
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Video de Horacio Quiroga (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Quiroga
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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