Plus que des nouvelles, j'ai trouvé que ces brefs textes de
Raharimanana étaient de véritables poèmes en prose, tant le travail sur les sons, les rythmes, sur les constructions syntaxiques, jouent sur le sens, voire l'essence même, de chacun.
Car oui, ces textes-rêves, tour à tour d'une violence à la limite du soutenable, tour à tour d'un onirisme évanescent à la limite du compréhensible et du discernable, sont d'une grande beauté stylistique, qui frappe, qui écorche, qui ne laisse pas indemne, malgré, parfois, un certain hermétisme.
Je réitèrerai la lecture de l'auteur, dans tous les cas.