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EAN : 9791025103043
319 pages
French Pulp Éditions (18/01/2018)
4.12/5   46 notes
Résumé :
Mathias est un jeune cancérologue émérite. Cancérologue par vocation.
Ce mal a emporté son père lorsqu'il était enfant.
Seulement, quand 25 ans plus tard, Mathias voit apparaître le visage de son père sur une chaine info, sa vie bascule. Surtout que l'homme est recherché pour terrorisme…
Mathias va se lancer dans une traque hasardeuse pour retrouver son géniteur.
Il ne peut se douter de tous les dangers qui l'attendent…
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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J'admire l'imagination de l'auteur, Guillaume Ramezi, pour avoir réussi à faire coexister 2 fléaux de notre temps, à savoir une espèce de Daesh et une sorte de Covid-19 dans une seule et même histoire à vous couper le souffle.

Une entreprise sans aucun doute fort ambitieuse qui présuppose un sacré talent non seulement d'imagination mais aussi bien d'observateur, de conteur et de fin psychologue.

Quoi qu'il en soit, j'aurais passé 2 jours et une bonne partie de la dernière nuit à lire et à tourner les 445 pages des "Derniers jours à Alep" et j'avoue qu'il y a bien longtemps que cela ne m'était plus arrivé, quand bien même si je lise plutôt beaucoup.

Comme le roman sous rubrique a déjà fait l'objet de 21 critiques sur Babelio, je peux me limiter à mon ressenti personnel et à 2 ou 3 remarques sans, toutefois, me laisser tenter par un résumé succinct de cette histoire en 2 grandes parties : réminiscence et rédemption.

J'ai eu le bonheur de visiter la splendeur millénaire d'Alep et la partie historique de la Syrie avant l'arrivée de la guerre, de la Daesh, de Bachar al-Assad et son support du Kremlin, et les références de l'auteur à cette cité et à ce pays m'ont donc inévitablement touché.

En marge du roman, je me suis grâce à l'auteur documenté sur le phénomène intéressant de la fabrication du savon d'Alep dont j'ignorais pratiquement tout.

Je regrette seulement que Guillaume Ramezi ait fait "disparaître" la charmante journaliste Marie si tôt dans son récit.
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Si j'ai eu quelques inquiétudes parce que le livre était estampillé « espionnage« , mes craintes ont rapidement été levées parce que cet aspect n'est que la partie immergée de l'iceberg. Ce livre, c'est bien plus qu'un roman d'espionnage, c'est un formidable thriller qui mêle mystères, intrigue qui va à 100 à l'heure tout en conservant un aspect profondément humain qui a mis mes émotions à mal à plusieurs reprises.

Ma deuxième inquiétude était l'aspect terrorisme… J'ai abandonné il y a quelques mois un thriller qui avait ce sujet pour thème principal, ce n'est pas un sujet qui m'intéresse et on est largement abreuvé de faits sordides dans notre vie quotidienne par les médias ces dernières années et je n'aime pas forcément retrouver ça dans mes lectures. A nouveau, belle surprise pour moi car le terrorisme passe également au second plan de l'intrigue.

Mais alors, me direz-vous, si l'espionnage et le terrorisme son relégués au second plan, de quoi il cause ce livre, avec son titre éloquent et sa grenade en couverture ? Et bien il parle d'une quête, celle d'un homme qui découvre que son passé et les événements difficiles qu'il a pu vivre ne sont pas forcément ce qu'il croit. Contre vents et marées, Math cherchera par tous les moyens à faire la lumière sur ces ombres qui planent au-dessus de sa vie, et autant vous dire que rien ne va se passer comme prévu, surtout pour un amateur comme lui !

A travers une course palpitante entre Paris et Alep, Guillaume Ramezi ne cesse de monter graduellement le suspense au fil des pages, c'est fin, c'est bien mené, c'est crédible et ça fait peur ! Il est terrifiant de constater que, pire que les bombes et les attaques terroristes à l'arme lourde, nous pouvons subir également des attaques plus sournoises, organisées par des terroristes qui ont les moyens de financer la recherche, afin de faire un maximum de dégâts en un laps de temps très restreint. On découvre sur la courte bibliographie de l'auteur, sur la couverture, qu'il est ingénieur de profession. On ressent ce côté scientifique, sans pour autant qu'il ne soit inabordable pour le lecteur non initié. Au contraire, il s'adapte, pour accrocher au plus grand nombre.

L'auteur nous claque quelques scènes bien costauds, par-ci par-là, qui raviront les amateurs de thrillers violents, tout en contrebalançant habilement l'horreur de la situation avec une humanité qui transperce les pages par moment.

La construction narrative est bien menée, alternance de dialogues justement équilibrés avec la narration (j'accorde beaucoup d'importance à ça, car c'est ce qui donne une dynamique réelle au récit), chapitres vifs, courts, alternance de lieu, positionnement du lecteur tantôt du côté de Math, tantôt du côté de son père, histoire de nous placer dans une position omnisciente… Les codes du thriller sont respectés, et l'histoire se lit d'une traite.

Le mot de la fin
Pu*ain, y a du level pour un premier bouquin !

Dès lors que j'ai commencé ma lecture, il a été impossible pour moi de le lâcher. J'ai vécu cette histoire de l'intérieur, je me suis sentie proche des personnages, j'ai ressenti de l'empathie pour eux, j'ai souffert même par moment !

Je suis enthousiaste d'avoir lu un premier livre d'une telle qualité, enthousiaste de me dire qu'il y a une telle multitude de talents littéraires à explorer que je ne pourrai jamais me lasser du genre du thriller. C'est grâce à de jeunes talents comme Guillaume Ramezi que le genre se renouvelle, arrive encore à nous épater, à nous divertir et à nous marquer.

Je recommande chaudement !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Les salons du livre sont l'occasion de rencontrer de jeunes auteurs à l'avenir prometteur .
Celui de Nemours , en ce début d'année , qui a d'ailleurs décerné son prix à « Derniers Jours à Alep » m'a offert cette opportunité de découvrir son auteur , Guillaume Ramezi et son premier roman .
Un prix totalement mérité , je dois le dire , après avoir parcouru cet incroyable récit de plus de 300 pages qui vous tient en haleine jusqu'aux dernières pages .
L'histoire que nous conte l'auteur est celle de ce jeune médecin cancérologue , Mathias , qui reprend la voie tracée par son père défunt , scientifique émérite , disparu trop tôt d'une longue maladie alors que Mathias n'était âgé que de 6 ans .
Imaginez donc un peu sa surprise lorsqu'il découvre à la télé , 25 ans plus tard , le visage d'un homme qui ressemble trait pour trait à celui de son défunt paternel et qu'en plus celui-ci est décrit comme un dangereux terroriste basé en Syrie .
Commence alors pour le jeune homme une enquête à haut risque . Aidé de son fidèle ami , Ahmed , et de la femme de sa vie , Marie , à qui il n'a pas encore su dévoiler sa flamme. il va tenter de percer ce mystère qui entoure cette apparition et ce , malgré un jeu ambigu mené par les services secrets français .
Al Mansour , celui dont le visage est apparu sur les médias d'informations continues français , est justement en train de préparer depuis sa base d'Alep , dans son laboratoire situé dans la cave d'une savonnerie , une opération d'envergure visant à exterminer les mécréants d'Occident .
Qui est vraiment Ali Mansour et ira t il jusqu'au bout de ses actes quitte à trahir ses anciennes convictions ?

Ce qui est étonnant dans ce roman c'est l'émotion qui transpire de ce livre malgré le fonds de l'histoire qui mêle espionnage et ( bio) terrorisme dont l'actualité nous rappelle chaque jour à son bon souvenir .
Oui l'émotion de ce personnage incarné par Mathias qui cherche désespérément à découvrir la vérité même si elle fait mal . Même si elle remet en question tout ce qu'il pensait savoir jusqu'alors sur sa vie , sur ses parents .
Les fondations qui font qu'un homme est ce qu'il est ou ce qu'il veut devenir . La quête désespérée d'un fils par retrouver son père .
On suit les quotidiens de Mathias et de al Mansour , à distance des deux côtés de la Méditerranée , et on vit intensément chaque moment en espérant de joyeuses retrouvailles.
Mais l'auteur sait nous rappeler qu'on est pas ici dans un monde de bisounours et que tout ne peut pas se passer de la meilleure manière quand on lit un polar ..
Attendez vous donc plutôt à quelques moments difficiles , de l'horreur la plus absolue et la plus brutale , de le tension de plus en plus oppressante et à une montée d'adrénaline jusqu'au dénouement final , qui vous prendra , comme moi , totalement par surprise .f
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Derniers jours à Alep est sorti en 2018 puis réédité aux éditions ifs , que je remercie pour l'envoi, en 2022 .
J'ai découvert l'auteur avec le crépuscule des éléphants que j'avais bien aimé , j'avais donc confiance en ouvrant ce roman, dont le résumé m'a interpellé .
J'ai passé encore une fois un bon moment de lecture , grâce à une intrigue palpitante, angoissante souvent, émouvante parfois . C'est très noir, puisqu'il est question de terrorisme, et il y a des scènes vraiment réalistes , et du coup glaçantes .
On suit en alternance l'histoire de Mathias, un jeune oncologue qui adore son métier, qui a du mal à se remettre d'une rupture difficile, et qui peut compter son sur meilleur ami pour lui changer les idées . Jusqu'au jour ou il va découvrir la photo d'un homme recherché pour terrorisme ,il est persuadé que cet homme est son père , mais le problème est que son père est supposé être mort lorsqu'il était tout jeune . C'est un choc de découvrir que son père est bien vivant et qu'en plus c'est un terroriste . il va se confier , mais tout le monde ne va pas le croire . Pourtant il va s'acharner pour découvrir la vérité , il ne sera pas seul dans cette quête qui va l'emmener très loin et surtout le mettre en danger , lui et ses amis . il pourrait y perdre beaucoup , et va se retrouver face à un ennemi très puissant .
et puis un peu plus loin que paris, à Alep , on suit l'histoire de cet homme recherché, qui est en train de préparer un virus extrêmement mortel, qui servira à l'organisation terroriste pour qui il travaille , à soumettre l'occident .
Les chemins de ses deux personnages vont se croiser à Paris , qui sera loin d'être de tout repos , , personne n'en sortira indemne que ce soit moralement ou physiquement .
Une construction intéressante, un rythme soutenu , une écriture fluide et des personnages bien travaillés, un final réussi , qui a réussi à me surprendre .
J'aurais aimé que la relation de Mathias et de son père soit un peu plus développée . mais je me suis laissé embarquée totalement par cette intrigue que je trouve originale , sur un sujet loin d'être facile .
Le roman a reçu de nombreux prix, et je comprends pourquoi
J'ai encore d'autres romans de guillaume Ramezi à découvrir et j'ai hâte
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Derniers jours à Alep est un roman d'espionnage écrit par Guillaume Ramezi aux Editions French pulp. Reçu dans le cadre d'une Masse critique Babelio, j'ai découvert ce livre sans rien savoir ni de l'auteur, ni de son éditeur.

La couverture mixant un flacon de savon d'Alep et une grenade sanguinolente donne le ton : le contexte sera la guerre en Syrie, conflit actuel s'il en est. J'étais curieuse de lire un roman ancré dans cet univers que je connais mal.

Le prologue de la première partie nous pose en compagnie d'un jeune garçon qui perd son père. Cette figure paternelle sera le fil conducteur du récit. On retrouve donc au chapitre 1 Mathias Brunel, 25 ans plus tard, devenu oncologue. L'homme est célibataire mais entretient en pointillés une relation amoureuse avec Marie, une jeune femme journaliste. Et tout se met en place très vite : un reportage visionné à la télé placarde la photo de Youssef al Mansour, un terroriste recherché, dont le visage ressemble étrangement à celui du père de Mathias disparu. Un ami Ahmed qui accompagne le personnage principal dans sa quête de réponse, une mère seule qui n'a jamais refait sa vie, une amante qui met en relation Mathias avec un enquêteur...

Les chapitres alternent ainsi entre le point de vue de Mathias et celui d'al Mansour, dont l'identité devient très vite évidente. Ce dernier, lui aussi dans le milieu médical, ressemble tout d'abord à un savant fou, pratiquant des expériences sur des cobayes humains afin de confectionner un virus destiné à détruire une grande partie de la population européenne. Soutenu par un groupe terroriste, il apparaitra, par la suite, assez trouble.

La suite de ce scénario est assez linéaire et logique : al Mansour va débarquer à Paris, Mathias voudra avoir la preuve de sa réelle identité et vont ainsi se retrouver confrontés les deux personnages dont les chemins se sont séparés brutalement 25 ans auparavant.

La lecture de ce roman n'a pas été désagréable mais je me suis souvent fait la réflexion que tout était évident et sans surprise. de plus, les quelques rencontres entre les personnages m'ont parfois parues "caricaturales". Au final, je suis assez mitigée et cette lecture ne m'a pas amenée à mieux comprendre le conflit syrien ni à m'accrocher à l'enquête.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On ne voit souvent que ce que l’on veut voir, et si on ne prend la peine de tourner la tête pour porter un regard différent, un regard sur autre chose, on évite soigneusement de se poser trop de questions. Tout était affaire de regard.
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