Après le Cid, c'est ma pièce de théâtre la plus aimée, maintes fois lue et relue ! Lorsque j'ai vu qu'elle avait été adaptée en B.D. cela a piqué ma curiosité mais m'a également inquiété : n'était-ce pas un sacrilège ?
J'ai été rassurée dès les premières pages : il s'agit bien du texte intégral et original. Aucune modification de ces vers classiques porteurs de tant de sens et d'émotions !
Le travail d'Armel a consisté « simplement » (mais je loue ce travail énorme !) à mettre en scénario et dessiner les scènes. Je suis séduite par le résultat !
J'aime le dessin des personnages, les émotions passent aisément sur leurs traits. Les lieux et paysages nous projettent dans la Grèce antique qu'on pourrait avoir du mal à imaginer. le découpage de cases s'assemble et s'harmonise avec celui des vers. le dessin représente également les Dieux lorsqu'ils sont évoqués et soutient les récits rapportés. Une belle aide à la compréhension des drames qui se jouent devant nos yeux.
Les personnages sont présentés dès le début de l'ouvrage avec un résumé permettant de bien appréhender l'action.
Un dossier pédagogique en fin d'ouvrage permet d'en savoir plus sur Racine et son temps.
Une superbe idée pour « dépoussiérer » ce Grand Classique sans l'altérer !
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A travers cette adaptation en bande dessinée, nous redécouvrons la poésie de Racine, d'une beauté et d'une intensité sans pareilles. Quelle oeuvre ! Les illustrations permettent d'expliciter les vers remplis d'allusions et de références. J'ai fait un voyage nostalgique dans le passé aux côtés de Phèdre, Thésée, Hippolythe, Aricie et Oenone. Les dessins sont très jolis et le "noir et blanc" ne gêne en rien. Cela rajoute même peut-être un peu de gravité à cette pièce dramatique.
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Il est très intéressant de lire le théâtre en BD, surtout qu'ici on reprend le texte intégral de la tragédie mythique de Phèdre. L'histoire est redynamisée et plus facile à comprendre grâce aux dessins. Un livre à mettre dans les mains des lycéens!
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Là, si vous m'en croyez, d'un amour éternel
nous irons confirmer le serment solennel.
(Hippolyte à Aricie, Acte V, scène 1)
Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue, se serait avec vous retrouvée, ou perdue.