AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Eric Richer (Autre)
EAN : 9782377560882
317 pages
L'Ogre (07/01/2021)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Roman noir porté par une langue implacable mêlée de tendresse et de violence, Tiger interroge la possibilité d'un refuge, d'un lieu protecteur, et à travers lui celle de l’amour et de la justice.

À Xian, dans un futur proche, Xujin s’occupe d’un refuge pour enfants arrachés à la rue et aux réseaux de prostitution, tandis que l’ombre d’Os de tigre, vieille chamane vengeresse, hante la nuit. En Russie, Esad, un trafiquant russe un peu perdu, tombe amour... >Voir plus
Que lire après TigerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,29

sur 12 notes
5
3 avis
4
2 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
Chronique un peu minimaliste d'un livre noir atypique et complexe.

Dans les bandes mafieuses de Russie ou de Chine, les constantes sont les mêmes : intimidation, violences, viols et trafics en tous genres. Y compris les trafics humains. Y compris ceux des enfants. Surtout ceux des enfants. Esad le sait bien, il y a largement participé par le passé. Jusqu'à sa rencontre avec Tiger.

Depuis, fuyant la Russie pour l'extraire des griffes de ses proxénètes, Esad se réfugie en Chine, à Xi'an. Là, les mêmes fléaux font les mêmes ravages et le trafic de jeunes enfants y est courant. Mais quelques-uns ont décidé de le combattre. Par la vengeance violente, à l'image d'Os de Tigre dont l'âge a peu à peu éteint la pitié. Ou par la recherche de rédemption, telle que pratiquée par Xujin dans son village-refuge.

Esad en fuite y atterrit avec Tiger mettant immédiatement en danger ce microcosme protégé. Et déclenchant à nouveau la violence, la guerre et la vengeance que tous aspiraient à abandonner.

En nous plongeant dans l'atmosphère noire et violente des réseaux de prostitution enfantine où s'opposent le camp des salauds sans conscience ni état d'âmes, et celui de ceux qui gardent une petite lueur d'espoir de s'en sortir, Eric Richer réussit à nous capter dès les premières pages.

Malheureusement, l'accumulation de personnages et d'histoires croisées rendent rapidement l'ensemble confus et si j'ai apprécié le style sec, haché et déstructuré de l'auteur, il finit malgré lui par participer à cette confusion. Ainsi, l'empathie naturelle qu'auraient dû normalement dégager les personnages dotés d'un peu d'humanité dans ce monde de sauvages, n'a pas été au rendez-vous pour moi.
Commenter  J’apprécie          262
Je n'ai absolument rien aimé dans ce roman : ni le style, ni l'histoire. Trop de vulgarité, de violence gratuite et de sexe. La plume est particulière, les phrases sont courtes, hachées, un peu comme une mitrailleuse. Ce qui d'ailleurs aurait pu être fort, s'il y avait un message important à porter. Mais voilà, l'auteur m'a perdu également à ce niveau-là, je n'ai pas vu où il voulait nous emmener, outre l'entraide et la solidarité bien sûr, ou le chemin de résilience, mais je n'ai absolument pas adhéré à la façon dont cela a été amené.
Je ne me suis pas attachée aux personnages non plus, je n'ai ressenti ni empathie, ni envie de les accompagner le temps de la lecture.
Pourquoi autant de vulgarité et de sang ? La pédophilie et la violence m'ont mis très mal à l'aise, tout comme le langage cru.
Une énorme déception pour moi qui attendais beaucoup de ce livre : un futur proche, l'action se passe en Chine, l'entraide au coeur du roman, ce qui me plaît habituellement. La deconvenue n'en est que plus totale.
Je me suis forcée à terminer ce roman, n'aimant pas abandonner un livre et lui laissant une chance jusqu'au bout, mais la fin est comme le début, et cela ne m'a rien apporté de plus, outre la confirmation de ce que j'avas ressenti au départ : l'incompréhension. Mais pourquoi ce livre ?
Ce roman trouvera peut-être néanmoins un public.

P.s : j'ai vu dans les étiquettes qu'il était noté "littérature jeunesse". Ce n'est ABSOLUMENT pas le cas, et je vous déconseille de donner ce roman à vos enfants sauf si vous voulez les traumatiser à vie.
Commenter  J’apprécie          114
J'ai reçu Tiger dans le cadre de l'édition "masse critique" de janvier. C'est le résumé plus que tout autre chose qui m'a attiré dans ce roman.

Tiger a été édité aux éditions de l'Ogre que je ne connaissais pas du tout. C'est une maison d'édition toute jeune de quelques années avec une ligne éditoriale plutôt (très) intéressante.

Tiger met en scène un ensemble de personnages à Xian en Chine, ils ont tous en commun d'être à la fois victime et bourreau et de déambuler dans un monde fait de trafics humains, prostitutions, pédophilie, trafic de drogues et d'organes. Chacun y cherche une forme de rédemption et d'apaisement ou encore de vengeance.

Ils vont se croiser, notamment dans un refuge minable, fait de taudis et de bric et de broc, dirigé par une femme désirant offre un havre de paix au milieu du chaos.

Le moins, qu'on puisse dire sur ce roman, c'est si on est un lecteur qui aime les romans noirs, le désespoir, les personnages torturés, alors ce livre est fait pour nous. Tout du long du roman, une atmosphère sombre et étouffante est retranscrits et du début à la fin, il n'y a quasiment pas une once de lumière, ni même d'espoir. L'impression qui en découle, c'est que les personnages quels que soient les choix qu'ils font sont condamnés à plus ou moins long terme.

On y croise des personnages qui sont tous, sans exception, cassés après avoir été témoin ou victime de sévices, avec des comportements parfois étranges (on le serait à moins.), mais certains sont malgré tout attachants. On éprouve de l'empathie pour leur histoire.

En plus de cette atmosphère noire, il y a un sentiment permanent qu'il va y avoir une catastrophe, l'écriture est hachée, ce qui donne ce sentiment d'urgence et accentue le côté "sans issue" qui est omniprésent dans tout le récit.

Et puis il y a ce fameux refuge, la petite lueur d'espoir, un îlot de lumière dans un monde intégralement noir. Ce n'est pas pour rien que nos (anti) héros s'y retrouvent tous comme irrésistiblement attirés.

Malheureusement, le paradis n'existe pas et même sa tenancière Xujin doit parfois faire des choix discutables pour sauver le plus grand nombre.

Il y a bien sûr quelques scènes de violence, mais qui sont au final assez peu décrites (Et encore heureux ! ).

J'ai lu ce livre en deux jours, quasiment d'une traite donc. Je l'ai adoré !

Merci énormément à Masse critique et aux éditions de l'Ogre pour cette superbe découverte ! J'en redemande !
Commenter  J’apprécie          40
C'est la deuxième fois qu'un livre de l'Ogre tombe entre mes mains (le premier était "Lumikko", un pur régal littéraire, absurde et enneigé, que je vous conseille ! 😍) et après un @vleel_ enthousiasmant avec @editionsdelogre et l'auteur Éric Richer, je partais très confiante pour découvrir cet auteur et son second roman "Tiger".
.
Au nord de la Chine, en Mongolie-intérieure, Xujin s'occupe d'enfants et d'adolescents arrachés aux réseaux de prostitution, dans un refuge misérable et précaire qui oscille entre un quotidien où les enfants doivent réapprendre à vivre "normalement" et des souteneurs qui font pression pour récupérer leurs marchandises.
Parallèlement, Esad, un trafiquant russe qui tente de changer de vie, tombe amoureux d'une prostituée, Tiger.
Enfin, Os-de-Tigre, une vieille femme chamane, passe à l'action pour se venger. Mais de qui et de quoi ?
.
C'est une plongée dans une Chine contemporaine crasseuse et malaisante que nous propose Éric Richer, sur les sujets poignants de la prostitution de mineurs et des trafiquants en tous genres.
C'est parfois sanglant (certaines âmes sensibles pourraient en avoir l'estomac bien noué), l'ambiance est poisseuse, noire, sale.
.
Ce roman avait donc tout pour me plaire : le sujet, l'ambiance, le dépaysement. Et pourtant, l'écriture hachée, trop évasive, qui aurait pu sublimer le propos, m'a perdue. Je n'ai pas vraiment réussi à ressentir d'émotions, que ce soit de la colère ou de la compassion.
Je suis restée un peu à côté du récit, avec l'impression de rater quelques éléments-clés, loin de la complète immersion que j'espérais.
.
Un rendez-vous un peu manqué pour moi donc, mais je ne peux que vous inviter à lire d'autres chroniques pour des avis plus enthousiastes notamment celle d'Anais @la_page_qui_marque.
.
.
#tiger écrit par #ericricher et publié aux #editionsdelogre.
Pour ce voyage littéraire aux confins de la Chine, j'étais excellemment accompagnée de mon cher @jiemde
Commenter  J’apprécie          30
« Tiger » de Eric Richer (2021, l'Ogre, 246 p.), encore un livre de l'Ogre, qui se situe dans un futur proche ou un passé compliqué. On y mange du chien que l'on promène en scooter à travers la foule « cinq chiens ébouillantés figés tête-bêche sur son porte-bagage » Il faut s'y faire, c'est le destin des loosers. Les gagnants sont ceux qui sont passés au lavage. « Lavé avec l'eau de la citerne posée dans la benne afin d'éviter la triche en nettoyant les poils qui pourraient abriter graisse ou poison ». Comme quoi il y encore un semblant de morale. Car c'est tous les jours la grande foire à Xian, où il y même un McDonald's. le progrès quoi. « Avant, pour le marché, c'était à Yiqi, à dix kilomètres d'ici ». Quant on dit que Ronald rassemble les peuples et accueille les gens qui viennent comme ils sont
“Au Menu = A : suck / B : fuck/ C : suck & fuck / d': ass fuck /E : total fuck / F : more // Age = 1: old / 2 : adult 3 : young / 4 : vert young // Type red / girl / blue : boy / pink : ladyboy” Ce qu'il y a de bien dans les livres, c'est que l'on apprend les langues.
Et ll faut dire que Xian est assez cosmopolite. Des russes, des chinois, des tchéchènes, un tadjik, de banditsky divers. Et puis il y a Os de Tigre. Il faut bien justifier le titre. Que fait- elle ? dès le début du livre elle « piétine de la mort aux rats ». Plus loin, elle »va pisser dans un bar », puis « vole quelques sucres et s'en va ».
Pour les visites touristiques, mieux vaut avoir la Griffe. le signe d'appartenance à la « Société du Tigre ». Tatoué d'origine par la Mère-tigre en personne. Mais comme tout fout le camp, « Ca été récupéré par d'autres clans, transformé en symbole de putes high level, aujourd'hui style pour « baiser et fières de l'être » ». Quand on dit que tout fout le camp.

Dire que j'ai aimé me parait litotiquement exagéré. Peut-être qu'en ce beau mois de mai pluvieux, j'espérais un livre plus réjouissant. Mais bon, cela se passe en Chine, avec des russes, et quelques chiens. Ce sont eux les plus à plaindre. Bestialité, vulgarité et crudités au menu. le tout à une sauce au sang, comme le canard. Il est vrai que je sors d'une période de lecture d'ouvrages pour jeunes filles prépubères (conseillés et envoyés par un site de lecture – comme il y des sites pornos au menu varié – désolé, cette fois il n'y avait plus l'option pink du menu). le premier roman de Eric Richer « La Rouille » (2018, L'Ogre, 372 p.) était un peu moins sinistrosé. Et puis rouille, cela évoquait la bouillabaisse, Marseille et ses quartiers Nord, le dépaysement des missions ethnologiques. Mais déjà là, j'avais plutôt opté pour « American Rust » de Philip Meyer traduit en « Un arrière-goût de rouille » (2010, Denoèl, 544 p.). Déjà la déglingue de la « rust belt » des USA, mais où tout repousse, pas comme après les Huns venus d'Asie.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
LaPresse
01 mars 2021
Attention, Tiger est paré de griffes acérées. Ce récit dystopique nous propulse dans une arène impitoyable, où dansent de façon macabre réseaux de pédo-prostitution, sévices cruels, drogues vicieuses, trafics humains et combats de chiens.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Os de Tigre attend. Elle saigne.
Dans un placard électrique. Une heure qu’elle est là. À piétiner de la mort-aux-rats.
Flux de menstrues impossibles. Pas à son âge. La porte du hall, grande ouverte. Un couple se gare dans la rue. Os de Tigre peut les voir si elle entrouvre l’armoire. L’homme a une tête de bougie fondue. Ses oreilles coulent comme des cierges. Sa femme bouffie à sa droite. Déchaussée sur le tableau de bord. Ses orteils déformés qui pianotent sur le pare-brise.
Poussière. Envie d’éternuer. Pas bouger. Nez pincé. Cuisses serrées. Ce n’est pas elle qui saigne, c’est la Bête qui pleure. Ça bouge. Une poignée de porte couine. Ça descend. Deux étages. Quatre jambes. Elle arrive. Pas seule. Ils passent devant le placard. Un homme qui traîne les pieds. Sueur musquée, désodorisée. Le vendeur. Grassouillet. La denrée juste derrière. Intoxiquée. Nippes raccourcies, couettes blondes, gracile. Maquillée en gamine. L’odeur. Une Griffe. une fille d’Os de Tigre. L’albinos.
Ils sortent. Loin des yeux du monde.
Dehors, l’acheteur descend sa vitre. La fille monte à l’arrière pendant que le gros encaisse. La femme sur son téléphone comme une zombie. Le gros tape sur le toit de la voiture pour conclure le deal et la voiture emmène la fille. Le type ne rentre pas chez lui. Remonte la rue.
Il met dix minutes à revenir. Ça coule. Os de Tigre badigeonne ses cuisses. Enduit ses vieux seins. Masse son ventre. Finit par son visage. Peintures de guerre.
Le vendeur ramène deux sacs de courses. Laisse la porte du hall se refermer derrière lui. Grimpe les marches. Os de Tigre attend. Palier suivant. Revoit l’offrande. Le kumquat pourri, envahi par les fourmis. Goûte ses larmes de sang, se met en mouvement. Peine à se déplier. Entame les marches.
Le gros est parti mettre sa viande au frais. La porte d’entrée restée grande ouverte. Os de Tigre entre dans l’appartement.
À droite, une pièce qui pue la pisse et la mort. Une centenaire au visage canin gît dans un lit. Le type vit avec sa mère. Parcheminée. Yeux et bouche grands ouverts en direction du plafond. Os de Tigre regarde dans la pièce de gauche. Draps froissés. Peluches. Godemichets. Huiles de massage. Le gros remplit son frigo un peu plus loin. Os de Tigre étudie le sol en s’avançant. Le caoutchouc de ses sandales effleure les dalles en plastique. Le type referme la porte de son frigo et Os de Tigre est là. Spectre rouge. Pas très grande. Terrifiante. Le type tressaille. Ne crie pas. Un œil par-ci, un œil par-là. Caméléon qui pâlit, tombe dans les pommes et s’écrase au sol comme une merde. Cogne son front par terre. Os de Tigre le contourne, farfouille dans les placards de la cuisine. Une petite bouteille verte à étoile rouge, à peine entamée, 200 ml d’ergotou à 56°. Une rallonge électrique. Elle se penche sur le caméléon. Obstrue sa bouche d’un chiffon. Le saucissonne comme un cochon avec la rallonge. Arrose l’entrejambe d’alcool blanc, l’enflamme à l’allume-gaz. Tourne, tourne et danse autour du feu de joie, psalmodie un vieux chant insane, toupie folle. Elle se calme et sort de la pièce. Referme la porte pour ne pas déranger la vieille avec les cris étouffés de son fils. Dans la salle de bains, elle nettoie son visage et ses mains. Jette un œil à la centenaire en partant, qui continue de fixer le plafond, tous chicots dehors, comme atterrée par la connerie du monde. Un piolet dépasse d’un placard ouvert. Os de Tigre l’attrape par la pointe. Tombe amoureuse de l’outil. Elle quitte l’appartement. Glisse le piolet sous son poncho. Descend l’escalier sur des œufs.
Au bord de la rivière, elle observe la lame-marteau. Acier noir cranté. Fait siffler l’air deux fois trois fois avec. La repose délicatement par terre. Os de Tigre récupère les cigarettes cachées sous ses cartons. Elle retire ses souliers. Repose ses pieds. Pioche dans sa collection de vieux briquets. Le premier est le bon. Elle termine un mégot. Descend dans l’eau pour laver le sang caillé. Sent la Bête se réveiller.
Commenter  J’apprécie          00
Tu sais ce qu'est un cuisinier par ici ? C'est celui qui est chargé de faire bouillir les morceaux de cadavres pour détacher la peau des os afin de mieux les broyer au marteau et de faire ainsi disparaître à cent pour cent un corps inexploitable.
Commenter  J’apprécie          90
Le vacarme d’un groupe électrogène réveille le Russe.
Seul dans l’habitacle du Honda. Yulong, assis sur le capot, fume une clope avec un type.
Bribes d’anglais, de russe, de chinois. Le type en question, c’est Serioja. Autre fixeur, autre temps, vieux vor, vrai truand. Sa caution, son tuteur, le garant d’expatriés d’urgence, de voyous mis au vert comme Esad. Serioja le Géorgien, l’exilé, vieille connaissance de son oncle, jamais vu, toujours entendu parler.
À n’appeler qu’en cas d’absolue nécessité.
Maintenant, ici, les pieds sur le pare-chocs, les deux mains en visière, une casquette de toile à l’envers, il observe avec Yulong le cirque des véhicules.
Roulottes de cow-boys, camions à bestiaux, camping-cars arrangés, épaves roulantes. Motos préhistoriques, scooters plus récents, triporteurs, même des porte-conteneurs, fourgons bâchés, séparés, intervalles réguliers, vrai rallye.
De tous ces chenils roulants, on entend aboyer, mordre, grogner, hurler à la mort, les chiens prêts au combat et à tuer pour les hommes. Yulong tape sur le pare-brise, fait signe à Esad de sortir.
Air âpre. Odeurs de pétrole, de gaz d’échappement, de viande fumée faisandée. Accolade du Géorgien boucané. Yeux bleus vides. Protocole : il retire la casquette vissée sur son crâne et exhibe le chiffre 2743 tatoué sur le front, preuve de ses anciens crimes, sa distance-punition calculée en kilomètres, périmètre infranchissable à vie ou c’est la peine capitale, tu choisis. Sur le globe, il avait pointé Novosibirsk de son compas de forçat, avait opté pour Yulin et y était resté.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Eric Richer (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eric Richer
Eric Richer - La rouille
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Eric Richer (1) Voir plus

Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}