Un roman historique de facture classique avec une intrigue plutôt haletante. De nombreuses longueurs malgré un rebondissement final assez réussi nous font trop souvent décrocher. Les dialogues truffés de nombreux anachronismes gâchent quelque peu le plaisir de la lecture. Quelques maladresses de construction rendent, par moments, le récit historique confus. Malgré cela, on passe un assez bon moment.
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un livre qui pour moi n'a pas tenu ses promesses. quelques passages intéressants mais pas plus.
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Il existe des lieux -je le savais- où la terre elle-même nous parlait. Autrefois, les hommes en étaient bien plus proches. Tous les hommes, pas seulement les prêtres. Quand j'y pensais, j'avais parfois le sentiment que même les hommes de Dieu seraient aptes à regagner cette faculté perdue, si la rigidité de leurs croyances ne les empêchait pas d'en faire l'expérience.
Chapitre XIV. La chair mortifiée
Je fouillai le ciel à la recherche de mes lointaines amies, les étoiles, trouvai les joyaux de la ceinture d'Orion ainsi que les sept étoiles du corps de la Grande Ours, particulièrement étincelantes ce soir-là. Je levai les mains en coupe comme pour les recueillir, telle une poignée de diamants.
Chapitre XVIII. Le premier âge de la lumière
Même si l'abbaye est en ruine, certaines choses ne peuvent être détruites. Des choses qui sont ancrées au plus profond du lieu lui-même.
Chapitre XVII. Garce folle
Personne ne devrait ignorer les paroles des anges. (...). Je me sentais a la portée d'un mystère inaccessible.
Oui, le véritable trésor enfoui ici , dans ces terres où les sphères de l'existence pouvaient se fondre les unes dans les autres, était plus précieux que l'or.
Chapitre XV. Vermine
La chambre du grenier est...(...) sûrement habitée. Du moins, c'est ce que disaient les pèlerins et les voyageurs. Des portes qui claquent par des nuits sans vent, des pleurs de bébé, des planches qui craquent sous des pas, alors qu'il n'y a personne.
Chapitre XXVIII. Le grand tabou