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EAN : 9782818050224
256 pages
P.O.L. (01/04/2021)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Aujourd’hui, je ne veux plus me débarrasser de ce que je suis, de ce qui m’a fait, même de ce qui peut me nuire. Je souhaite me réunir et être consolé. Je ne cherche pas à dépasser l’enfant que j’ai été, je choisis la liberté de le retrouver. Je veux être conscient de son immense présence à jamais dans ce que je vis, pour ne plus jamais qu’il soit abandonné, seul et triste.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Serais je la première à écrire mon avis sur ce livre?
une étoile retirée car c'est une impression de tristesse qui m'a envahit lors de cette lecture. Un juge qui doute, c'est rassurant mais aussi déstabilisant.
J'ai apprécié l'écriture et les anecdotes pas très joyeuses mais tellement vécues. C'est un livre riche d'un être sensible et qui fait son travail avec coeur.
Je le conseille pour comprendre ce qui se passe lors d'un jugement à une époque où les médias s'emparent des procès pour en faire des gros titres. Ne jamais perdre de vue que ce sont des êtres de chair et de sang dont les vies sont ainsi dépecées sur la place publique.
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critiques presse (1)
LePoint
25 mai 2021
Étienne Rigal publie « Restons groupés ». Il était l’un des « personnages » d’u livre d’Emmanuel Carrère « D’autres vies que la mienne ». Ce dernier l’a lu.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mon besoin de fidélité à ceux que j’aime était déjà présent, manifeste, comme la
reconnaissance de ce qu’il serait toujours pour moi. Être attaché, c’est souvent ce qui nous rend attachant.
Je lui ai bien sûr raconté beaucoup, mon amour du droit, mon envie d’être juge, que j’aimais Aurélie, pourquoi je boitais.
Mais surtout il m’a parlé un peu de lui. Et le plus extraordinaire, c’est que dix
ans plus tard, il m’a alors une nouvelle fois vmontré un chemin, qu’il avait pris et dont je me disais que j’aimerais le suivre. Il restait
le guide, le modèle qu’il avait toujours été,que j’aime tant, et qu’il demeure pour moi.
Pendant qu’il parlait, je me sentais de nouveau comme un enfant qui écoute, comme un chat gourmand dont les petits coups de patte successifs essaient d’attraper tout ce qu’il peut, pour se nourrir. Il avait devant lui un grand cahier aux pages blanches sans lignes, couvertes d’une écriture serrée, aux caractères minuscules.
« Tu vois, j’ai travaillé, il y a encore un an, sur un livre scientifique, un bilan de
mon travail. Il m’a fallu être rigoureux, précis ; ça m’a fatigué. Alors depuis j’écris un roman, et tu vois, je viens de le finir juste
avant ton arrivée. »
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Je me demande vd’ailleurs si on peut réussir dans l’écriture
d’imagination quand, comme lui, on est vvaussi présent dans le réel de la rencontre, dans la présence à l’autre. Et puis, il ne pouvait quand même pas tout réussir, il faut une justice ! Mais nous avons longuement parlé de sa démarche, écrire, faire un livre
pour répondre à la fatigue de soi, par besoin de se retrouver. J’ai voulu garder ce témoignage, et sans doute que ces lignes sont
l’écho de sa recherche, répondent à ce que j’ai pris alors pour un précieux conseil.
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Dans le regard que nous leur portons, bcertaines professions, et bien évidemment la mienne, nous semblent très éloignées de
l’enfance, du petit garçon qui a pourtant existé, et qui sans doute est toujours présent, bien vivant.
J’ai plaisir à commencer ce récit, cette vie d’un juge, en me souvenant que j’ai été petit et aimé, et dans mes instants perdus, j’en ai eu besoin. Au moment de raconter des bribes de ma vie, je me sens bien, et en
sécurité, dans ce souvenir de l’homme qui m’a accueilli enfant.
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J’ignore comment j’ai pu établir la
communication avec cet homme qui impressionnait l’enfant que j’étais. Mais de neuf à treize ans, j’ai pris tous les mercredis matin le bus et le métro de Sceaux à Paris pour aller chez lui. En sortant, j’avais le droit de m’acheter un gâteau au« Vicomté »,la boulangerie qui fait toujours face à son
immeuble. Je me sentais bien dans ce rituel,même pas étonné d’être le seul de ma fratrie à voir ainsi un thérapeute.
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J’aimerais toujours me rappeler qu’on ne va pas plus rapidement dans la précipitation, l’agitation. Malheureusement, j’en suis loin, et notre époque qui privilégie partout la vitesse ne m’aide pas. La phrase à écrire était toujours la même : « Je respire le doux parfum des fleurs. » Je la garderai en mémoire. En plein Paris, sur un boulevard extérieur, elle peut sembler dérisoire. Je trouve pourtant qu’elle allait bien avec le
sourire de cet homme.
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Étienne Rigal Restons groupés
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