Neuf mois et cent jours d'amour....
Cela aurait pu s'appeler le grand malheur, mais si
Maryvonne Rippert évoque pudiquement la Mort Subite du Nourrisson, elle raconte avant tout le bonheur de sa grossesse, de la naissance, et des premiers jours de sa fille Mathilde.
Glissement soyeux, douce impression d'arrachement, nous naîtrons ensemble à quinze heures cinquante-cinq.... Je suis toute petite, moi la géante du ventre de ma mère.
Qui naît le plus dans cette histoire ? s'interroge la narratrice, jeune femme active qui découvre, grâce à son enfant, une forme d'amour qu'elle n'imaginait pas.
Leurs monologues entrelacés, dans un chant à deux voix, tissent une toile serrée d'impressions douces et d'émotions fortes d'où émergent, palpitants, l'espoir et la consolation.