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sur 1591 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a parfois de drôles de hasards, ou coïncidences. J'ai lu ce roman après avoir refermé V13 d'Emmanuel Carrère, ledit Emmanuel Carrère qui évoque Pascale Robert-Diard dans son livre, disant d'elle qu'elle est certainement la meilleure chroniqueuse judiciaire française. J'écrivais, à la fin de mon billet sur V13, que le livre que j'ouvrirais après aurait intérêt à être vraiment bon. Et? Ce livre est de mon point de vue bon, même très bon, mais il a certainement souffert d'avoir été lu juste après la claque V13.

J'ai lu ici ou là qu'il était dommage que l'auteure ait choisi ce titre car cela enlevait tout suspense. Oui et non
En effet, on parle ici d'une erreur judiciaire, et encore seulement sur un des aspects, grave certes. Mais il serait dommage de ne résumer ce roman qu'à cela car il développe surtout les mécaniques de la justice (vouloir un coupable à tout prix), les rouages dans lesquels la "petite menteuse" n'arrive plus à se dépêtrer. Et surtout, surtout, à quel point la période adolescente est terrible, à tous points de vue, surtout à notre époque où tout est filmé, tout est dévoilé.

J'ai lu aussi, parfois, que ce livre faisait beaucoup de mal à la parole des femmes, au mouvement #metoo. Déjà, ce serait donné beaucoup trop de poids à ce livre pour oser penser qu'il puisse à lui seul "détruire" un mouvement tel que celui-ci. Et, aussi, cela voudrait dire que les personnes n'ont soit pas lu le livre, soit n'ont pas compris les propos de l'auteure.

Oui, cette jeune fille a menti. Mais pas sur tout, pas sur ce qu'elle a vécu. Elle a simplement, finalement, donné une version qui arrangeait (presque) tout le monde.
Dans une moindre mesure, cela m'a fait penser au procès d'Outreau dont on dit souvent qu'il s'agit d'une des plus grandes débâcles de la justice française. On parle d'erreur judiciaire, de victimes menteuses. Pourtant, on oublie souvent aussi de rappeler que les enfants, les "menteurs", ont réellement été victimes.
Alors oui, la parole d'un enfant, d'un adolescent, n'est pas parole d'évangile. Est-ce si nouveau que ça? Cela signifie-t-il qu'il ment à chaque fois, qu'il n'y a pas une petite part de vrai dans ce qu'il raconte? Est-ce que cela jette forcément le discrédit que toutes les autres victimes? Je ne le crois pas, je ne suis pas assez cynique.

Pascale Robert-Diard offre une histoire simple, réaliste, touchante, dans l'ère du temps, profondément, simplement très humaine.
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Dérangeant, sans nul doute dans cette époque où la parole des femmes se libère. Lisa Charvet est mineure au moment des faits. D'un naturel enjoué, elle devient morose et mélancolique. L'entourage, ses professeurs notamment s'interrogent sur ce brusque et durable changement de comportement… jusqu'à ce que Lisa avoue : un homme l'a violée, plusieurs fois. Marco Lange était majeur au moment des faits, lors du procès, la sentence tombe : 10 ans de réclusion. Lisa est majeure au moment où débute le procès en appel. Subitement, elle décide de changer d'avocat, elle veut être défendue par une femme. Pourquoi ce revirement de situation ? Alice, la nouvelle avocate sent bien que sa cliente lui cache quelque chose, elle accepte de défendre « La petite menteuse ».

« La petite menteuse » est d'abord un récit sur l'adolescence, cet état si compliqué à gérer physiquement pour les jeunes filles qui grandissent trop vite, et mentalement lorsqu'on doit apprendre à gérer ses émotions et à interagir avec les autres. Lisa a grandi trop vite. Elle a eu de la poitrine trop vite. Dans sa famille, elle s'est toujours sentie inférieure à sa soeur trop parfaite, alors quand les garçons s'intéressent à elle, c'est un peu comme si elle prenait enfin vie. le temps passé au collège peut être si compliqué à vivre. « Ce lieu d'humiliation et de ricanements quand la tête apprend mal ou que le corps est trop gros, ou trop maigre, ou trop petit. Ce cimetière d'espoirs pour les parents et ce lieu de déboires pour leurs enfants. Même pour les bons élèves, c'est un temps que l'on préférerait oublier. » Alors, lorsqu'on plaît, que les garçons vous regardent et que vous devenez « populaire », c'est un temps béni dont il faut savoir profiter puisque rien ne dure, et que tout est remis en jeu chaque jour. « le collège, c'est la guerre. Héroïne un jour, paria le lendemain. On s'allie, on se trahit, on négocie, on se réconcilie. Et on recommence. Un qui-vive permanent. Aucune victoire n'est jamais acquise. Toutes les gloires sont éphémères. Celle-là même à qui on a juré une amitié, à la vie à la mort, vous sacrifie sans états d'âme à une autre qui semble soudain mieux en cour. » Mais parfois, les choses dérapent… et lorsque les nouvelles technologies deviennent les instruments d'un odieux chantage, raconter que l'on a été violée déclenche l'empathie des adultes, car même une adolescente a encore besoin d'être câlinée.

Délicat pour cette avocate de défendre une jeune fille qui a menti, quand son violeur désigné a déjà passé 5 ans en prison, que la société est en pleine mutation avec le mouvement #metoo qui permet à toutes les victimes de parler, enfin, pour guérir, se reconstruire, et faire condamner. « Si cette fille a menti, alors c'est pire. Justement parce qu'elle a eu la chance d'être crue. Contrairement à tant d'autres. Elle ferait mieux de se taire. C'est pas le moment. » Elle a eu la chance d'être crue. C'est pas le moment. Combien de femmes n'ont pas eu cette chance ? Marco Lange peut bien payer pour tous ceux qui s'en sont sortis… Car c'est bien de cela que traite le roman : avouer ou se taire, jeter l'opprobre sur la parole de toutes les femmes revient à mettre en doute la plupart d'autres témoignages, eux vrais. Oui, mais… encore faut-il pouvoir se regarder dans une glace… et en cinq ans, Lisa a eu tout le temps de réfléchir, elle ne peut plus se taire. « La société doit savoir comment un homme, qui a toujours proclamé son innocence, a été condamné sur la seule foi des accusations d'une adolescente. Ce n'est pas l'accusé ni même la plaignante qui doivent être jugés, c'est la justice. La justice aveugle qui broie les hommes dans l'indifférence et le silence, et même l'orchestre du bal des victimes. »

« La petite menteuse » est un roman à la fois désarmant et émouvant, car il vient chatouiller l'intime, il touche en profondeur nos coeurs de mère, mais aussi à nos coeurs de femme. Lisa a menti, mais pour autant, ne lui est-il réellement rien arrivé ? D'où vient la souffrance qui exsude de chaque pore de sa peau ? « Lisa dit que Marco Lange est innocent. Elle ne dit pas : « Je n'ai pas été violée. » Elle dit : « J'ai inventé une histoire parce que j'allais mal au collège. » Alors, il faut revenir au collège, à la laideur et à la violence du collège… » Ceci frappe directement notre coeur de mère qui voudrait que nos enfants soient parfaits, n'accusent pas des innocents, ne mentent pas, se confient à nous en cas de problèmes, soient droites dans leurs bottes parce que c'est nous qui les avons élevées, avec des valeurs, avec un sens de la morale et de la justice. Et notre coeur de femme, de femme libre, de femme féministe, de femme qui cherche la parité, comme réagit-il ? Celui-là a plutôt envie de s'en prendre violemment à cette ado pour avoir ouvert une brèche : une femme peut oser mentir sur ce qu'elle a subi en décrédibilisant la parole de TOUTES les femmes. Et c'est grave.

Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire, nous embarque dans les arcanes d'un procès où la vérité côtoie le mensonge, et où les émotions fluctuent en même temps que le récit. le titre « La petite menteuse » est assez éloquent pour que le lecteur sache exactement où il met les pieds, c'est le « pourquoi » qu'il vient chercher. La plume de l'auteur acérée, précise et très éloquente, crée cette ambiguïté des émotions face au personnage de Lisa. Et puis, c'était courageux d'écrire un tel livre par les temps qui courent…

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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La force de ce récit tient aux dernières pages selon moi et cette affaire loin d'être unique nous montre quelle place le doute doit habiter chaque magistrat, chaque témoin. Ce récit peut sembler paraître à un bien mauvais moment, quand la parole se libère, qu'on ose enfin dire l'indicible cette affaire remet presque en question la parole libérée. C'est important de le faire aussi. Au nom du doute.
Un livre qui se lit très facilement, nous emporte et nous laisse avec des questionnements qui n'ont rien de nouveau mais qui méritent d'être soulevés. "J'aime les gens qui doutent" chantait Anne Sylvestre.
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Parmi l'ensemble des livres que nous lisons, il en est certains qui sortent du lot parce qu'ils nous embarquent pour des heures de lecture et que l'on ne peut les lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page.
« La Petite Menteuse » de Pascale Robert-Diard est de ceux-là [étoile]

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« Pourquoi devrait-on douter davantage d'une jeune fille qui se rétracte que d'une jeune fille qui accuse, Monsieur l'avocat général ? »
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Chroniqueuse judiciaire au Monde depuis près de 20 ans, l'auteure semble s'être inspirée de son expérience des tribunaux pour nous raconter l'histoire de Lisa.
Tout juste entrée dans le monde adulte, Lisa - 20 ans - doit faire face au procès en appel de son violeur condamné en première instance, 5 ans plus tôt. Pour ce nouveau procès, Lisa souhaite qu'une femme la représente ; une femme qui comprendra mieux le regard insistant des garçons au collège / lycée lorsqu'une jeune fille entre dans la puberté ; une femme qui comprendra mieux tous ces actes, actions, faits intangibles et qui pourtant pèsent sur toutes adolescentes aux formes développées ; une femme qui comprendra son histoire et son mensonge quant au fait d'avoir été violée, « pour se sortir de toute la merde dans laquelle elle était ».

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« Plus je mentais, plus je souffrais, plus je souffrais, plus on me croyait. »
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Au-delà du sujet tabou que sont les erreurs judiciaires, ce roman est la chronique d'une époque #MeToo qu'elle questionne - en toute honnêteté intellectuelle - sans jamais remettre en cause la présomption d'innocence et la parole des victimes.
Quel rapport entretient la société avec la figure de victime ? Telle est la question fil rouge - et presque philosophique - de ce premier roman remarquable qui a fait partie de la sélection du Goncourt 2022 !
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Avec La petite menteusePascale Robert-Diard nous entraîne dans les arcanes du monde judiciaire et plus précisément celui des avocats. Alice est une avocate la cinquantaine, divorcée dont les deux enfants mènent leur vie. Elle ne vit que pour son métier et son refuge, une ile où elle possède une maison et où elle s'échappe de temps en temps. Un jour débarque dans son bureau une jeune fille à peine majeure et qui lui dit tout à trac "je veux être défendue par une femme". C'est Lisa qui va être entendue dans son procès d'appel où elle va se retrouver face à l'homme dont elle dit qu'il l'a violée et qui purge sa peine depuis un certain nombre d'années. Oui mais voilà, Lisa dit à Alice qu elle a tout inventé, qu'elle a menti et que cet homme qui est en prison depuis des années ne devrait pas y être. Alice un peu estomaquée, va tout de même accepter le dossier. Par le biais de cette histoire, l'auteur nous dresse le portrait d'une adolescente mal dans sa peau et qui en est arrivée à faire incarcérer un homme en prison alors qu'il n'y avait rien à y faire mais qui a le courage des années après à faire machine arrière devant la société tout entière. A contre courant du mouvement Me too l'auteur (chroniqueuse judiciaire au Monde) nous décrit dans ce court roman écrit au scalpel, le monde de la justice ô combien impitoyable, éreinté, désargenté, et qui vaille que vaille grâce à ses héros de tous les jours tient encore debout.
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Procès pour viol en appel. Alice est l'avocate, Lisa est la plaignante. Mais la situation n'est pas noire ou blanche …
J'ai vraiment aimé ce livre que j'ai dévoré ! Et pourtant je suis incapable de rationaliser ce sentiment !
Je cherche, mais c'est en vain ! Alors que dire ? J'ai aimé les personnages mais sans avoir vraiment le temps de m'y attacher.
J'ai aimé la forme sans qu'elle soit incroyable pour autant.
J'ai aimé le fond mais sans avoir pleinement saisi l'objectif du livre.
Mais faut il forcément
chercher à rationaliser un sentiment ? Peut-être pas toujours…
Bref, ça ne va pas beaucoup avancer les éventuels lecteurs de cette critique, mais j'ai aimé. Point. Barre.
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L'auteure nous dit dans le titre ce que nous n'apprenons qu'au milieu du livre, c'est la chose qui m'a le plus dérangée dans ce livre : aucun suspens et donc des longueurs pendant que le lecteur attend LA révélation qui justifie le titre. J'ai trouvé le procédé quelque peu frustrant et dommageable sur la forme mais bon, passons…

A 15 ans, Lisa a accusé un homme de viol. Cinq ans plus tard, pour son procès en appel, Lisa décide de changer d'avocat pour être défendue par une femme. Et surtout d'avouer enfin qu'elle a menti il y a cinq ans et ainsi fait accuser un innocent.

Le thème ô combien délicat abordé dans le roman permet d'amener beaucoup de subtilité sur un sujet qui en manque parfois cruellement à l'ère post MeToo.

Les personnes ne sont pas manichéens et c'est l'une des qualités de ce livre. L'auteure est parvenue à disséquer chaque personnage et restituer à son lecteur une vraie explication sur ce qui a amené à cette terrible situation.
Car il serait si simple d'accuser en retour la menteuse, celle par qui le scandale arrive, sans regarder plus loin. Au final, par petite touche, un nouveau scenario se dessine, car en réalité cette faute est celle plus collective de tous les adultes qui ont cru (contribué / anticipé / favorisé) les déclarations mensongères de Lisa. L'expression selon laquelle l'enfer est pavé de bonnes intentions n'a jamais été aussi vraie qu'ici.

Le sujet est délicat, on marche sur un fil à l'heure où la parole des femmes se libère (enfin) et n'est plus remise en cause comme ce fut longtemps le cas. Mais là où se trouve un grand pouvoir, se trouve aussi une grande responsabilité et dans ce sens, ce livre nous permet de ne pas oublier que le respect de la parole des femmes ne peut pas s'accompagner de leur victimisation systématique.
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Un seul mot peut faire tout basculer. Transformer une jeune fille en victime ou mettre un homme derrière les barreaux pendant de nombreuses années.
« Je veux être défendue par une femme » telle est la requête de la jeune Lisa à Alice Keridreux, avocate chevronnée. Mais passer de la défense d'une victime à une menteuse auto-proclamée ne va pas de soi. La confidence lâchée comme un cri dans le huis clos d'un cabinet amène Alice à reconsidérer, non seulement sa conduite du procès, mais plus profondeur la question de la valeur de la parole et de la justice.
Incisif, sans fioritures, ni concession, ce roman part d'un banal fait divers pour interroger la pulsion victimaire contemporaine qui traverse une époque si prompte à juger et à condamner.
Livre percutant et brillant.
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Ce livre court va à contre courant de ce que l'on raconte habituellement. de fait, il crée un fort malaise, il dérange.

Lisa 20 ans a accusé de viol un homme quelques années plus tôt alors qu'elle avait 15 ans. L'homme est condamné. Pour le procès en appel elle va contacter une nouvelle avocate Alice.

C'est un roman court, très court qui nous cible principalement sur Alice puis sur Lisa. le titre très (trop?) évocateur nous explique tout de suite ce qu'il va se passer. Lisa a menti et se rétracte.
Commence le sentiment de malaise et de gêne. Parce que Lisa dérange. A 15 ans tous les adultes l'ont crus et aujourd'hui un homme est en prison par ses mensonges.

J'ai trouvé le livre bien écrit, il se fait poser énormément de question surtout sur notre société en plein bouleversement. Les personnages sont bien amenés et l'évolution des réflexions d'Alice fort intéressante. En revanche, j'ai une sensation de trop peu on aurait pu développer encore et surtout un grand regret, Lisa donne une lettre à son avocate pour après le procès alors que le livre est court, on n'en reparle plus. Je ne comprend pas que l'auteure crée l'attention sur quelque chose puis de le passer sous silence ensuite.

J'ai aimé être obligé de réfléchir sur le malaise que crée les mensonges de Lisa. Comment doit on comprendre et interpréter la parole d'un enfant en tant qu'adulte. Sommes nous capables en tant que parent, adulte proche de ne pas projeter nos peurs sur eux et en conséquence involontairement de les empêcher de dire la vérité.
La réflexion n'apporte évidement pas de réponse évidente mais cette réflexion a le mérite de faire prendre du recul sur l'attention qu'on donne à l'écoute de l'autre, et que ce qui semble évident a l'un n'est pas forcément le ressenti de l'autre.
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A quelques semaines du procès en appel de son violeur, Lisa débarque dans le bureau de Maître Keridreux : elle veut changer d'avocat, elle veut être défendue par une femme.
En quelques jours, Alice Keridreux va devoir découvrir l'histoire de cette jeune fille abusée par un ouvrier venu travailler chez sa mère lorsqu'elle avait 15 ans.
Pas de suspense dans ce roman qui n en est pas vraiment un; le ton est donné dès le titre.
Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire depuis 20 ans, en a vu défiler des procès d'assises. Elle en connaît l'ambiance, les acteurs, les coups de théâtre.
Avec La petite menteuse, elle décrit l'erreur judiciaire, l'engrenage d'une victime dépassée par son mensonge, le rouleau compresseur d'une justice en marche qui garde trop souvent des oeillères face à la sacralisation de la parole des victimes, surtout quand elle est mineure. La trop rare capacité de la Justice à reconnaître ses erreurs.
Le propos de Pascale Robert-Diard est courageux, à contre courant mais salutaire en cette période où les procès se font dans les médias et les réseaux sociaux.
La petite menteuse, c est aussi un très bel hommage au travail de l'avocat.
Les défendre, les défendre tous. Envers et contre tout, parfois contre eux-mêmes.
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