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Pascale Robert-Diard (Autre)
EAN : 9782378801762
120 pages
L' Iconoclaste (04/03/2021)
4.18/5   54 notes
Résumé :
En septembre 1967, Gabrielle Russier fait sa rentrée au lycée Nord de Marseille. Jeune mère divorcée, elle enseigne le français, porte les cheveux courts, fume des gauloises. Quelques mois plus tard, Gabrielle et l'un de ses élèves, Christian, tombent amoureux. C'est le début d'une passion hors la loi. À l'heure où Mai 68 proclame l'amour libre, Gabrielle Russier est poursuivie pour détournement de mineur et incarcérée.

" Je ne te quitterai pas. Même ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ceux qui n'ont pas voulu comprendre, ceux qui ne veulent pas comprendre, ceux qui ne voudront jamais comprendre, ceux qui ne connaissent pas les réalités incompréhensibles de l'amour humain ressentiront sans doute peu d'intérêt pour ce livre.

Les autres y verront un beau témoignage, émouvant, des mystères de l'amour et, surtout, dans cette histoire l'action dévastatrice du mal, celui qui se tient à l'abri d'une pseudo-morale, celui qui se réclame de l'ordre établi ou, pire, de la bêtise sans fond, exprimée, entre autres, par cette voix qui crie "salope" à l'intention de Gabrielle Russier lors de son arrivée au tribunal.

Les auteurs de ce livre ont su s'en tenir aux faits en ayant rassemblé de très nombreux témoignages de ce drame de la vie, ils relatent ce qui s'est passé, avec des mots simples au-delà desquels le lecteur saura ou non lire la détresse de deux êtres séparés au nom de la loi.

C'est un livre nécessaire sur un thème qui malheureusement n'est pas limité à une époque, à une société, mais qui existe toujours sans, heureusement, que la loi soit aujourd'hui appliquée avec autant d'acharnement.

L'image de Gabrielle Russier reste liée au visage douloureux d'Annie Girardot, aux secondes silencieuses de Georges Pompidou lorsqu'il prononça les fameux vers d'Eluard, elle est peut-être aujourd'hui à jamais réhabilitée par une autre histoire d'amour, celle d'un jeune président qui suivit avec plus de facilité et de bonheur un chemin analogue, sans échapper une fois exposé par sa fonction aux quolibets, aux pires amalgames pour d'autres raisons, mais avec mots et images qui ne portent que le mal.
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Je remercie vivement les éditions L'Iconoclaste et Masse critique Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre, qui porte maintenant le titre de "Comprenne qui voudra".

Le livre de Pascale Robert-Diard et Joseph Beauregard retrace de façon concise le résultat de leur enquête sur l'histoire tragique de Gabrielle Russier. Une centaine de témoins, dont plus d'une vingtaine sont les anciens élèves de la jeune professeure, ont évoqué leurs souvenirs et confié leurs archives personnelles aux deux auteurs. le récit que ceux-ci ont construit se fonde sur des faits, narrés dans un style journalistique bref, dont l'objectivité ne semble pas pouvoir être mise en doute.
Faut-il rappeler l'histoire dont André Cayatte a tiré un film "Mourir d'aimer", sorti en 1971, avec Annie Girardot dans le rôle principal ? le résumé tient en quelques lignes : jeune professeure de français et latin, mère de deux enfants, Gabrielle Russier, 30 ans, est nommée au lycée Nord de Marseille en septembre 1967. Proche de ses élèves, elle partage avec eux sa passion pour la littérature et n'hésite pas à les rencontrer en-dehors du lycée, au café, chez elle et à lier avec eux des liens amicaux. Avec l'un d'eux, Christian, lycéen de 16 ans, elle vit une histoire d'amour. Alors que Mai 68 voit fleurir des slogans tels que "il est interdit d'interdire", les parents du jeune homme, professeurs d'université pourtant proches des idées défendues par les étudiants, portent plainte pour détournement de mineur.
Après un séjour en prison et une condamnation avec sursis, amnistiable dans le contexte de l'élection présidentielle, Gabrielle Russier doit affronter un nouveau procès en appel. A bout de résistance, elle se suicide le 1er septembre 1969.

Le 22 septembre, en réponse à la question d'un journaliste évoquant Gabrielle Russier lors d'une conférence de presse, Georges Pompidou, nouvellement élu à l'Elysée, cite un passage d'un poème que Paul Eluard écrivit en 1944 en hommage aux femmes qui furent tondues :
"Comprenne qui voudra,
Moi mon remords ce fut,
La victime raisonnable
Au regard d'enfant perdue,
Celle qui ressemble aux morts,
Qui sont morts pour être aimés"

Habile manière de dire sa compassion sans prendre parti ! "La presse cherche des coupables" (p.145) et l'opinion publique se déchire entre les tenants de la liberté d'aimer et ceux qui s'effraient de voir une professeure défier l'autorité parentale et sortir de son devoir de réserve. Par des extraits d'articles judicieusement choisis, les auteurs montrent le choc causé par la mort de Gabrielle Russier, mais aussi les questions, les hypothèses, les avis péremptoires des uns et des autres. Un dossier d'archives photographiques et de textes écrits par la jeune femme conclut ce document lapidaire.

Evidemment j'ai été intéressée, passionnée même, par ce récit, diablement bien construit et si bref qu'il semble aller tout droit à l'essentiel. La forme est, à mon avis, cohérente, parfaite.
Ceci dit, il n'est pas facile de faire abstraction du fait divers et de ne se centrer que sur le livre et sur la manière dont il l'aborde. Et là, je me sens un peu mal à l'aise car il me semble que, même si les auteurs fondent leur enquête sur des faits, la manière d'agencer ceux-ci, de les mettre en relation ou en opposition, exprime un point de vue. Leur point de vue (partagé avec beaucoup, dont je suis, mais là n'est pas la question). Je suppose que les parents de Christian auraient construit un tout autre récit à partir strictement des mêmes faits. Si bien que j'ai l'impression que "Comprenne qui voudra" va beaucoup plus loin que l'histoire de Gabrielle Russier et qu'il engage des interrogations, des réflexions sur le rôle de chroniqueur judiciaire, sur celui de journaliste, d'une manière générale, mais aussi sur le fonctionnement de la justice. Car, finalement, cette enquête journalistique utilise la méthode d'audition de témoins, tout comme l'enquête judiciaire. Mais dans quelle mesure les témoins sont-ils fiables puisque, eux aussi, font un récit à partir de leur propre point de vue ? En définitive, c'est assez vertigineux comme perspective !

Cette enquête ouvre également tout un champ de questions d'un autre ordre : qu'en serait-il aujourd'hui ? Un ou une professeur-e amoureux-se d'un élève de 15-16 ans pourrait-il-elle éviter absolument la colère, l'incompréhension, les accusations des parents et d'une partie de la société ? Certes, un couple célèbre nous laisse penser que les temps ont changé depuis Gabrielle Russier. Mais est-ce vrai pour tout le monde et quel que soit le contexte ? Est-ce que là aussi tout ne serait qu'une question de point de vue ? Selon que l'on se place du côté de l'amour, du côté de la loi, du côté de la morale bourgeoise, du côté des parents, du côté de l'adolescence, du côté de la confiance ou du côté de la peur...

Les deux journalistes mettent en évidence l'influence probable des évènements de mai 68 sur le déroulement de l'histoire. Les désillusions qui suivirent sont aussi celles de Gabrielle et l'histoire de celle-ci se confond avec celle du mouvement vers une autre société. En 1969, un homme marche sur la Lune, Gabrielle Russier met fin ses jours et les pavés sont rangés.
Vous l'aurez compris ce livre n'a pas fini de me faire gamberger ! Mais je n'oublie pas non plus que c'est avant tout un bel hommage plein de compassion pour "une femme amoureuse de 32 ans, qui avait voulu croire que 1968 était la "première année du monde"" (p.161).


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Il m'a fallu un certain temps après avoir refermé ce livre magistral pour écrire ce que j'en pense.
D'abord en lisant la quatrième de couverture j'ai eu immédiatement les larmes aux yeux des souvenirs qui remontaient à la surface car je vivais à Marseille et je venais d'avoir juste 21 ans à l'époque des faits. Cette terrible affaire m'avait bouleversée et dans ma famille comme dans beaucoup d'autres il y avait des clans comme pour l'affaire Dreyfus, les pros et les antis.
Il me semble que les moins de cinquante ans ne peuvent pas imaginer ce qu'était la vie sociale avant 1968. Pour beaucoup il ne reste des évènements de mai qu'une super fête avec de la musique et des fleurs et une forme de liberté, ce n'était que l'écume.
En vrai, il y avait une lourdeur, un poids indicible qui pesait sur la jeunesse et aussi sur les parents qui perdaient pieds car ils ne comprenaient pas la remise en cause de ce qu'ils avaient reconstruit après la guerre où ils avaient perdu (ou exalté) leur jeunesse. Les sentiments n'avaient pas leurs places, il y avait une rigueur, des normes, un carcan qui a mis bien des années à s'écarteler puisque prendre soin de sa « santé mentale » est un concept très récent.
L'auteur Pascale Robert-Diard relate avec une infinie délicatesse l'histoire d'amour entre une jeune femme de 30 ans, professeure de français, qui dans l'euphorie de mai 68 tombe amoureuse d'un de ses étudiants de 16 ans. Aujourd'hui il n'y a là rien de répréhensible puisque nous avons un exemple à la tête de l'état qui prouve que c'est possible, mais à l'époque les parents du jeune homme qui voyaient leur adolescent prendre son envol sans eux et surtout dans les bras d'une femme adulte, décide pour mettre « bon ordre » à tout ça, de poursuivre en justice pour détournement de mineur la jeune professeure et la faire incarcérer pour que ça cesse au plus vite. Autant dire que la justice a suivi avec des circonstances aggravantes en lui interdisant d'enseigner et la blacklister partout pour qu'elle ne pervertisse plus la jeunesse.
Ce qui n'était qu'une histoire d'amour sincère entre deux êtres est devenue une affaire d'état, la jeune femme se suicide juste avant son procès en appel.
Par petites touches l'auteur raconte toute cette histoire avec les témoins de l'époque, tous les témoins. Jusqu'à la phrase prononcée par le président Georges Pompidou au cours d'une conférence de presse en réponse à la question d'un journaliste lui demandant ce qu'il pensait de ce « fait divers », après un très, très long silence :
« Comprenne qui voudra,
Moi, mon remords ce fut,
La victime raisonnable
Au regard d'enfant perdue,
Celle qui ressemble aux morts,
Qui sont morts pour être aimés »
C'est de Paul Eluard.
Ce livre est à lire absolument
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De cette histoire, je ne connaissais que la base réduite et la chanson d'Aznavour Mourir d'aimer. Autant dire peu de de chose.

Avec Comprenne qui voudra de Beauregard & Robert-Diard, j'en ai découvert un peu plus : les billets doux échangés et cachés, la filature (!), l'acharnement de la justice, les fugues de Christian, les moments partagés entre les deux amants, les amis du couple (des élèves souvent), l'époque autour de mai 68 qui encourage à plus de liberté, à un renouveau de pensée et incite à toutes les audaces.
Vous l'aurez compris ce livre est assez complet malgré le peu de page qu'il possède. Et avec cette référence à mai 68, nous plongeons dans l'ambiance de l'époque pour mieux comprendre le drame de cette histoire. On se retrouve ainsi au coeur d'une époque ouverte sur les choses nouvelles, mais également encore très traditionnelle comme l'indique le comportement des parents de Christian Rossi, - communistes mais dont le progrès s'arrête à la porte de leur maison. Bien que plus largement on retrouve cette dichotomie dans la société française, des journalistes aux artistes en passant par les politiciens, l'affaire Gabrielle Russier secoue la société française.

Mais qui était Gabrielle Russier ? A part cette prof investit corps et âme dans son travail, et qui saura tisser des liens avec ses élèves en partageant des moments au ski ou encore à la plage. Gabrielle Russier c'est avant tout une femme en instance de divorce, mère de deux enfants vivant dans un appartement des quartiers nord de Marseille. Elle est une femme de son époque : enjouée, passionnée, libre, mère aimante, c'est une femme qui aime la littérature, son métier et la vie. A priori rien qui annonce son suicide. Et pourtant suicide il y aura.
Tout ça à cause d'une histoire d'amour. Une banale histoire d'amour entre un élève et sa prof, où l'un est l'autre ont un peu perdu la tête dans le feu de la passion. Mais alors qu'il pensait l'amour sans frontière, la réalité va rattraper ce jeune couple qui ne plaît pas à la société bourgeoise de l'époque et notamment aux parents de Christian Rossi qui feront tout pour écarter leur fils de cette femme mature. D'internement pour Christian, à la prison pour Gabrielle, l'acharnement judiciaire contre cette femme coupable est sans commune mesure. de filature en perquisition, en passant par la case prison, Gabrielle Russier va subir les foudres de la justice française qui à l'époque est trop sévère pour des choses qui ne méritent pas tant de sévérités. (Aujourd'hui c'est plutôt l'inverse.)

Je ne vais pas vous mentir, l'histoire est terrible. Gabrielle est traitée comme la plus infâme des criminelles, et la justice rendue me renvoie l'image d'une machine à broyer, et ce même pour moi qui suis pourtant très carrée sur les lois et les règles. Même si je n'oublie pas de laisser à chaque époque les lacunes de sa justice et sa mentalité.
Cependant, si je trouve le traitement de cette affaire infâme pour l'absence de crime - Christian étant consentant et à 16 ans il est grand garçon quand même -, j'avoue, que j'ai du mal à comprendre cette passion irraisonnée entre les deux êtres et qui n'était pas faite pour durer étant donné que c'était plus passionnel qu'autre chose. Ce gâchis d'une vie pour ce qui n'aurait été qu'une passade, peut-être une longue passade mais une passade tout de même, je trouve cela regrettable et incompréhensible. Il est évident que tout bon sens avait disparu chez ces deux êtres. Et qu'on ne me parle pas de lucidité car il est évident qu'il n'y en avait pas. Lorsque l'amour est raisonnable on peut supporter les interdictions, les années, et les accords que la justice impose.

En conclusion, c'est un livre à lire pour mieux comprendre une histoire qui a fait parler beaucoup d'elle à une époque. Surtout qu'il est accompagné des lettres, des photos, de Gabrielle et Christian.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Il m'est toujours difficile de critiquer un livre qui a été écrit suite à une histoire vraie, car si j'ai décidé de le lire, c'est déjà que l'histoire par elle-même me passionner et que j'en connaissais au moins une partie.
Gabrielle est prof dans un lycée marseillais, elle a trente ans, elle est en instance de divorce et est mère de deux jeunes enfants, elle tombe amoureuse d'un de ses élèves Christian et cet amour est réciproque Les amoureux ne se cachent pas, en effet, nous sommes à l'aube de mai 68 et tout semble permis.
Très vite les parents de Christian vont réagir et porter l'affaire en justice, n'aurait-on pas fait pareil ? Démarre la dégringolade de Gabrielle, qui malgré de nombreux soutiens, va sombrer.
Cette histoire est vraiment très compliquée", on ne sait pas quel parti prendre, on ne voudrait être à la place de personne dans cette histoire, on suit l'histoire en devinant très facilement la finalité de celle-ci.
Ce livre est assez court, les dernières pages étant consacrées à des photos de nos deux tourtereaux ainsi qu'une partie de la correspondance de Gabrielle.
J'ai aimé ce livre et je pense que je vais essayer de me procurer le film, dans lequel Annie Girardot interprète Gabrielle avec beaucoup de talent, parait-il.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
A la une du Monde, Robert Escarpit consacre à l'affaire Russier son billet quotidien.
"Maintenant que le meurtre rituel est accompli, cette affreuse affaire va devenir un beau drame humain, lourd des tristesses de la destinée [...] Et demain, aujourd'hui peut-être, laissant le dénouement à la littérature, l'appareil judiciaire va reprendre imperturbablement son aveugle besogne, avec le concours de son bourreau borgne, l'opinion publique."
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De l'un de ses maîtres à la fac d'Aix-en-Provence, l'éblouissant Antoine Raybaud, Gabrielle Nogues a retenu une devise : la culture est inséparable de l'inquiétude de la vie. Seule la culture, pense-t-elle, peut apporter des réponses aux questions que les ados n'osent aborder autour des tables familiales, des dîners à heure fixe auxquels il est alors inconcevable de se présenter avec quelques minutes de retard.
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L'inventaire d'une vie a duré soixante minutes.
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Ainsi la justice quand elle devient inique se transforme en instrument de torture. Qu'elle soit frauduleuse ou, ce qui était le cas pour Gabrielle Russier, inhumaine, la justice peut détruire un être. Et il est des condamnations qui, pour paraître légères à certains, n'en sont pas moins des condamnations à mort. Que ceux qui ont traîné leur prochain en justice y pensent.
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Cette période de ma vie est un jardin secret que je n’aborde jamais même si je vis avec. Il faut que tu saches qu’il m’est très difficile sinon impossible d’évoquer ces souvenirs. 
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Videos de Pascale Robert-Diard (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascale Robert-Diard
Depuis 20 ans, ses chroniques judiciaires dans les colonnes du Monde sont lues avec beaucoup d'intérêt. Pascale Robert-Diard a elle aussi suivi le procès des attentats du 13 novembre 2015, mais c'est pour son premier roman "La petite menteuse" aux éditions de l'Iconoclaste, qu'elle est présente aujourd'hui. Ce livre fait à la fois réfléchir sur la vérité judiciaire, le mensonge adolescent et le conflit de génération face aux accusations de violences sexuelles. 
Alice Keridreux défend Lisa, une adolescente de 15 ans qui accuse un homme d'un viol qui sera condamné à 10 ans de prison. Lors du procès en appel, la jeune fille dit vouloir "rétablir la vérité". 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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