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3,79

sur 436 notes
Malgré le fait que cela ne soit pas un livre de tout repos, j'ai ressenti à sa lecture comme une sorte de calme, de zénitude m'envahir ; l'image d'un horizon lointain avec son soleil flamboyant.

C'est la quête du feu par un groupe de trois guerriers d'une tribu préhistorique avec tout ce que cela comporte comme dangers (environnementaux et animaux).

Par deux fois j'ai senti une sorte de désintérêt pour des descriptions trop longues à mon goût de la nature, de l'environnement traversés par les personnages.
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La vie était dure aux temps préhistoriques et cette conquête du feu qui devait améliorer les conditions d'existence de nos ancêtres est développée dans un roman qui, s'il prend certainement des libertés avec la réalité, est d'une lecture qui embarque le lecteur, presque à la manière d'un thriller. Bien meilleur que le film dont on ne retient que les grognements et onomatopées de créatures maquillées à l'excès.
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Ado, j'avais beaucoup aimé ce livre. Mais le relire plus de 50 ans après apporte un suspense : allais-je encore aimer ou le trouver vieilli et peut-être un peu enfantin ? Résultat plutôt favorable.

Je suis encore conquis par l'action permanente dans cette conquête du feu, ses péripéties, le danger toujours proche, les grands fauves, les mammouths, les autres peuples souvent hostiles. C'est simple mais efficace, on ne s'ennuie pas.

Les dialogues de Naoh, Nam et Gaw, de la tribu des Oulhamrs (où l'auteur a-t-il été chercher un nom si imprononçable ?), sont évidemment critiquables mais il était vraiment très difficile de trouver le bon compromis entre deux écueils : d'une part une expression verbale trop élaborée et d'un niveau trop soutenu, ce qui aurait été peu crédible pour l'époque paléolithique et d'autre part, l'écueil inverse, une expression d'une bestialité excessive se limitant à des grognements et quelques mots-outils, ce qui aurait été encore pire en empêchant l'auteur de rendre les personnages principaux intéressants et proches de nous. Donc pour ce qui est des dialogues, compte tenu de la difficulté à faire parler des hommes préhistoriques sans sombrer dans le ridicule, c'est plutôt positif encore.

Mais le style des descriptions m'a paru assez lourd et parfois bien ennuyeux. L'auteur s'applique à décrire un paysage, ce n'est pas une ou deux espèces de plantes qu'il va citer mais cinq ou six et ainsi de suite pour chaque détail dont on se moque éperdument : cinq ou six noms de champignons différents, cinq ou six sortes de tout ce qui constitue la nature… J'ai cru relire du Jules Verne où je lis fréquemment des pages entières en diagonale, m'intéressant plus aux actions qu'aux descriptions minutieuses qui n'en finissent pas. Pas trop grave, on peut sauter et guetter la suite…

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Le Récit se veut descriptif de la vie au Paléolithique. Raison de mon intérêt pour ce livre.
Il y a de nombreuses descriptions des animaux peuplant cet univers si loin du nôtre : Mammouths en particulier (roi des animaux de l'époque), Lion-Tigre, Loup, Chiens non domestiqués, Aurochs etc.
L'âme humaine est encore jeune et ce livre est rempli de cette jeunesse, de cette force de vie qui pousse à réaliser des exploits car il est question de cela dans ce livre : reconquérir le Feu par lequel la vie de l'homme est amélioré.
Il a été écrit avant 14/18 et je dirai que cela se sent : on sent une insouciance face au danger, un certain mépris de la vie. L'Europe n'a pas encore été marquée dans sa chaire par le sceaux de la Guerre Totale.
Inconscience ou jeunesse d'âme que l'on retrouve peu à peu maintenant que l'on perd la notion du passé…
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Énumérations.
Ce court roman a été publié au début du XXe siècle sous forme de feuilleton et ça se ressent bien.
Tout comme Fantômas, les adjectifs viennent souvent par trio et l'auteur juxtapose, juxtapose, juxtapose. Il y a cependant un procédé stylistique en plus et qui donne sa caractéristique première: les énumérations.
La faune et la flore est omniprésente et le fait de décompter à chaque fois ce qui entoure les personnages rend l'environnement primordial et, étonnamment, étranger comme si l'auteur prenait ce temps de description pour forger un univers imaginaire. Pourtant, ce ne sont que des saules, des peupliers, des fougères, des tigres, des ours, des lions ou encore des loups.
Aussi, tout est vivant. La flore, les minéraux ou encore les éléments grondent, attaquent, s'apaisent, vivent et meurent. le monde paléolithique frisonne de toute part, les différents hommes n'étant qu'une petite partie de cette vie foisonnante et implacable. Les passages au présent au milieu du passé simple habituel viennent donner un sentiment d'urgence et les points de vue du personnage principal.
L'écriture sert un récit simple où un groupe de trois hommes vont chercher le Feu. Ils tomberont sur diverses embûches (faune, flore, humains) et au bout d'un moment, on se dit qu'ils n'ont vraiment pas beaucoup de chance pour rencontrer exactement tout ce qu'ils pouvaient rencontrer comme problèmes. Par moment, c'est un peu ridicule mais ça maintient l'intérêt tout du long.
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Si la sélection naturelle et l'instinct de l'espèce ont façonné les Hommes, c'est par l'imagination rétrospective de la fiction romanesque qu'ils remontent aux sources véritables de leur Préhistoire.
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Le livre de mon enfance avec lequel j' ai pris goût pour le roman et l' imagination.
J'ai lu ce livre sous forme de feuilleton illustré paru quotidiennement dans le journal "l'Union" journal de la Marne.
Mon esprit collectionneur s' est manifesté alors en découpant chaque épisode de "La guerre du feu".
Quel plaisir de suivre cette aventure chaque jour.
Nul n'échappe à la nostalgie ...

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Ce livre fait partie de l'oeuvre de Rosny-Ainé, avec Vamireh / Eyrimah / le félin géant / Helgvor du fleuve bleu / Elem d'Asie / Nomaï /Les Xipéhuz / La grande énigme / Les hommes sangliers .
C'est mon préféré.
Je l'ai lu six fois et le re-lirais encore !
Magnifique, si vous avez un peu l'imagination de vous représenter la rude vie des hommes, l'ambiance, la nature qui vous entoure le temps de la lecture.
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Roman sympa à lire même si certains passages sont un peu longuet surtout lorsqu'il s'agit de la description de la flore de l'époque( je ne suis pas botaniste et ne voit pas du tout à quoi cela peut ressembler!) ou des animaux. Cependant l'ambiance préhistorique est là. Idéal avant la visite de Lascaux!
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Un des rares romans traitant de la préhistoire, peut être intéressant à ce point de vue.
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