Divergente, tome 1

Après avoir vu le film que j'ai bien aimé, j'ai eu envie d'essayer le roman que l'on m'a prêté il y a peu. Ceci est donc la 687ème critique sur Babelio, c'est dire comme mon avis va peser...
Et bien je dois dire que ce fut pas une expérience déplaisante, malgré un style inexistant et une profusion de "crié-je", "chuchoté-je", etc. qui m'ont agacée tout au long de ma lecture. Roman calibré pour plaire au public visé, les young-adults (et pourtant, j'ai largement passé l'âge de cette catégorie :-), je peux dire que c'est donc mission accomplie par cette jeune auteure mais pour autant, le livre ne se résume pas qu'à un portrait d'amazone qui dégomme tout sur son passage. La dénonciation d'une société post-apocalyptique est toujours intéressante même si c'est un sujet maintes fois rebattu. En même temps, quand je regarde l'actualité (procès pour des Anonymous, lanceurs d'alerte méprisés, militants écolos assimilés à des terroristes...) je me dis qu'on en prend bien le chemin !

Le système des factions est plutôt bien pensé et décrit. Les enjeux qui se profilent à l'horizon sont également bien amenés. Tris est une ado attachante. Courageuse, volontaire et déterminée malgré son petit gabarit. Elle traverse de dures épreuves et réalise quelques prouesses, le tout sans étalages de jérémiades ou de fanfaronnades. Je crois que c'est que j'ai le plus apprécié dans ce roman. Avec l'inévitable histoire d'amour bien sûr. Le ténébreux Quatre, son instructeur qui a 2 ans de plus qu'elle, est également un personnage qui retient l'attention. Vous savez, le gars protecteur et courageux qui cache une blessure secrète... Leur romance est très fleur bleue, j'ai aussi aimé cet aspect là. Amateurs de scènes hot, passez votre chemin ! Les autres personnages peuvent paraitre manichéens pour la plupart, cependant, quelques uns réservent des surprises.
Bref, pas du tout le navet auquel je m'attendais.

Et je me suis demandée si je conseillerai cette lecture à des ados. Et la réponse est oui. Car un livre comme Divergente possède un fonds de réflexion intéressant et peut surtout, j'en suis persuadée, amener à d'autres lectures plus fouillées et plus enrichissantes sur ce thème ou en SF en général.

J'ai bien aimé Divergent. J'ai pas mal hésité entre 3 et 4 étoiles et compte tenu de l'âge de l'auteur, Véronika Roth quand elle a écrit ce premier tome (22 ans), je mets 4 malgré quelques défauts notoires.

L'histoire : dystopie située dans un Chicago du futur, Divergent raconte les aventures de Béatrice, dite Tris. La société est divisée en castes, chacune des castes vivant en fonction d'une qualité principale : Audace, Sincérité, Fraternité, Érudition, Altruisme. À l'adolescence, les habitants choisissent leur caste en fonction des résultats des tests imposés par le gouvernement, la plupart des jeunes restent dans leur caste d'origine, mais Béatrice, issue des Altruistes, fait le choix de passer dans la caste des Audacieux. Les résultats surprenants de ses tests d'aptitude lui révèlent qu'elle fait partie des "divergents", des individus qui possèdent notamment le pouvoir de combattre les simulations imposées par les Audacieux à titre d'entraînement. Béatrice change donc de caste, rencontre Quatre et découvre un complot à l'encontre de son ancienne caste qu'elle va devoir déjouer.

L'idée de répartir la population par qualités est originale, quoiqu'un peu tirée par les cheveux à mon avis. Il manque dans la description de l'univers une explication claire quant à la création de cette société et, comme souvent, des informations sur le reste du monde. Divergent se passe à Chicago et on a du mal à cerner ce qu'il se passe dans le reste des USA, sans parler des autres pays, ainsi que la taille de l'espace géographique dans lequel se déroule l'histoire. J'avais parfois l'impression que la population était composée de quelques centaines de personnes (notamment quand on voit le peu d'adolescents recrutés par les castes dans une génération, l'impression qu'il n'y a qu'un seul lycée, le fait que Tris croise régulièrement par hasard des visages connus...) et d'autres fois, que la ville était en fait beaucoup plus grande.

On a un peu de mal à comprendre à certains moment la dureté et la froideur dont l'héroïne fait preuve. Autant le passé de Quatre rend crédible la dureté du personnage, autant, celle de Béatrice est plus surprenante. Élevée avec amour et dans la douceur, sa froideur la rend antipathique. Sa réaction épidermique aux larmes de al et son mépris de toute trace d'émotions et de faiblesse chez les autres sont difficilement compréhensibles. Elle est quasiment indifférente à ses parents. Bref, le personnage aurait mérité d'être plus travaillé, même si on peut saluer l'audace de l'auteur à avoir fait le choix d'une héroïne à la personnalité inhabituelle.

En dehors de ça, je dois admettre que le livre se lit très vite, on veut savoir la fin et il y a beaucoup d'éléments qui m'ont plu : la romance Quatre/Tris qui évite pour une fois l'écueil du triangle amoureux, les simulations pour affronter ses peurs dans l'entraînement et la capacité de Tris à les manipuler. le fait que l'auteur ait effectué un réel effort d'imagination et d'écriture pour éviter les clichés du genre et n'ait pas eu peur d'être radicale (mort inattendue de certains personnages, imperfections des héros que ce soit physique ou psychologique).

Bref, malgré ses quelques défauts, ce roman reste une belle prouesse de la part d'une auteur très jeune qui a sans doute beaucoup de talent. Je lirai la suite !
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Dans le monde de Beatrice, la société est divisée entre différentes factions : les Altruistes, qui dirigent la communauté; les Fraternelles qui la nourrissent ; les Érudits qui étudient ; les Audacieux qui la protègent et les Sincères qui sont là pour dire la vérité, même quand elle n'est pas la bienvenue. A 16 ans, les jeunes ont un choix à faire : soit rester dans leur faction de naissance; soit rejoindre une faction dont ils se sentiraient plus proche. Un Test est effectué pour évaluer leurs capacités et les aider à choisir.

Beatrice et Caleb, son frère, arrivent à ce moment clé où il s'agira pour eux de décider de leur vie future. Et chacun d'eux fera un choix surprenant. C'est ainsi que Beatrice devient Tris l'Audacieuse, celle qui saute des trains en marche, spécialiste du combat de boxe et du lancer de couteaux, après un apprentissage long et douloureux. Et c'est ainsi qu'elle rencontre Quatre, un mystérieux garçon qui semble avoir des choses à cacher, tout comme elle. Car le Test ne l'a pas incité à rejoindre les Audacieux. le Test a révélé qu'elle était une Divergente, pouvant rentrer dans plusieurs cases et appelée à se rebeller contre le système en place. Mais le système n'aime pas les cailloux dans ses rouages … Et très vite, Beatrice va devoir faire un nouveau choix, celui d'un exil possible.

Conçue en trois tomes, l'histoire de Veronica Roth – dont le premier tome a été adapté au cinéma en 2014 – tient la route. Je peux même dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, me laissant emporter dans ce monde dystopique intéressant. Alors certes c'est parfois écrit avec les pieds, certains passages étant meilleurs que d'autres – les épisodes romantiques sont juste à mourir de rire parfois tant les dialogues sonnent faux -, néanmoins il y a un début de style pour ce premier roman d'une jeune fille de 22 ans à l'époque. Ses personnages sont consistants et réagissent de manière cohérente lorsqu'ils sont confrontés à des situations conflictuelles. L'histoire gagne elle-même en profondeur au fur et à mesure des tomes de la trilogie et j'ai apprécié une fin inattendue et explosive, montrant un certain courage et un certain talent dans la narration.

En bref, je m'attendais à bien pire venant d'un roman qui a d'abord eu du succès sur Internet avant d'être publié – schéma suivi auparavant par le Twilight de Stéphanie Meyer, avec le succès que l'on sait, mais d'une qualité bien inférieure.

Roman d'action, roman d'apprentissage, roman d'amour, roman qui nous offre le reflet d'une société arrivant au bout d'elle-même, ce texte réunit tous les ingrédients pour plaire à un public d'adolescents ou de young adults.
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L'énorme succès de Hunger Games a logiquement fait des émules. Ce roman en fait clairement partie, dans la droite ligne de ce que proposait les jeux de la faim. Avec un titre pareil, la convergence est presque comique ;-)

Les similitudes sont telles, qu'on est loin d'être dépaysé : même atmosphère, même genre d'écriture, un personnage principal au caractère et aux réactions très proches de la Katniss de HG.

Avec tout ça, on pourrait croire que la sauce n'a pas pris à mon niveau. Ben étonnamment, plutôt si. Ça se lit comme du petit lait (bon d'accord, je doute que cette expression existe), un « page turner » calibré pour ados et jeunes adultes, très efficace.

Bien sur, j'aurai aimé plus de surprises, une dystopie plus originale, mais celle-ci est tout de même diablement efficace, attachante, parfois violente.

Un bémol sur la fin, trop rapidement expédiée, à croire qu'il fallait tenir dans le format pour ne pas faire fuir le chaland.

Je lirai la suite avec plaisir, tout en espérant que l'auteur fera l'effort de sortir un peu des stéréotypes du genre.

En conclusion, 4 étoiles pour le coté addictif, 3 étoiles pour cette impression de « déjà-lu ».

Je n'avais pas vraiment accroché en regardant le film mais le livre m'a permis de mieux vivre l'histoire.
Les passages de formation de Tris et la fin de ce premier tome, la révèle tel qu'elle est vraiment... Une divergente.
La lecture de ce livre et facile et on se laisse facilement entraîner par le suspens de l'histoire.
J'attends de lire le deuxième tome pour en savoir plus.

Un page-turner efficace, et qui comme les autres que j'ai pu lire, me laisse perplexe. J'ai l'impression de lire un récit extrêmement bien "marketé", avec toutes les ficelles du genre (et pourtant, je n'ai pas lu énormément de romans young adult) : initiation, premiers émois adolescents, société totalitaire, une héroïne un peu moins nunuche que d'autres mais quand même confondante de naïveté par moment. Bref, une lecture de vacances agréable mais pas un chef-d'oeuvre.

Après Nabokov, je n'avais d'autre choix que de me lancer dans quelque chose de simple. Bon le fait est que je ne m'attendais pas à SI simple quand même. Allez ça passe. J'aime bien. Ca se lit facilement et vite. Et puis mon petit coeur a quand même fait boum boum avec cette petite romance. C'est mignon. Et j'aime bien cette dystopie même si elle est peu crédible. Je me suis laissée prendre au jeu.

Tout le monde en parle , tout le monde le lit , tout le monde regarde les films. Phénomène mondial ? mais qu'est ce que ça vaut en fait ? Ce prétendu "nouvel Hunger Games" ?

En soi le roman n'est pas désagréable, ça se laisse lire, Tris est une adolescente, elle parle comme une adolescente, elle a les émois d'une adolescente , bref , c'est un peu niais mais on s'y fait car à côté il y a quand même de l'action; c'est une lecture agréable mais pas un gros coup de coeur, oui c'est sympathique , oui c'est addictif, on a envie de connaître la suite. Mais avec le recul on se dit que tout de même Tris est un peu( beaucoup?) niaise, que les factions sont un peu (beaucoup ?) caricaturales, voyez plutôt :
- les altruistes s'habillent avec des guenilles pour mieux s'effacer au contact de ceux qu'ils aident et l'auto-satisfaction est bannie au point que les miroirs sont interdits chez eux...
-les sincères voient le monde en noir et blanc , on est gentil ou méchant , pas de juste milieu , tout dans l'extrême...
- Les érudits sont hautains , prétentieux, ils portent tous des lunettes pour faire "genre", ils sont tous intellos ...
- les fraternels sont toujours souriants, ils ont banni la violence et les disputes de leurs vies, et ceux qui essayeraient de provoquer un esclandre se verraient bannir...
- et enfin les audacieux , téméraires plus que courageux, ils foncent dès qu'il y a un risque à prendre, se tatouent de partout pour se montrer "leur force" , se battent dès qu'une occasion se présente ....

Et ceux qui ne correspondent à aucune de ces classes sont bannis , ce sont les sans-factions. Ils sont comme des SDF, destinés à errer, sans but, sans travail, sans ressources... sans possibilité de s'en sortir.
Je m'étonne juste, qu'avec des classes aussi fermées d'esprit, il n'y ait pas plus de sans factions.

(Bon en vrai j'adore quand même les classes érudite et fraternelle, et je pense que si j'avais vécu dans leur monde c'est là bas que j'aurais aimé atterrir, comme j'aurais aimé atterrir à Serdaigle si j'avais été à Poudlard, mais bref ....)

Dans ce monde post-apocalyptique où tout le monde doit trouver sa place dans l'une des cinq factions il y a aussi ceux qui correspondent à plusieurs factions : les divergents ... ils sont traqués par le régime (ouais ça fait un peu totalitaire, c'est fait exprès) parce que susceptibles de mettre du désordre dans ce petit monde bien rangé..... Mais bon mettre des coups de pied dans la fourmilière de temps en temps ça ne fait pas de mal ... et c'est ce que va faire Tris, avec l'aide de Quatre ....
Le premier roman de la trilogie présente surtout le contexte et l'initiation de Tris chez les audacieux, la faction qu'elle a choisi.

Il y a aussi de bonnes surprises et de bonnes idées dans ce livre , comme par exemple les simulations où les futurs audacieux sont confrontés à leurs pires terreurs dans des sortes de rêves , et doivent trouver des solutions pour surmonter leurs peurs.
C'est lors des simulations que j'ai le plus apprécié le personnage de Tris, c'est là qu'on apprend le mieux à la connaître.

Il y a aussi le final du livre qui est assez bien ficelé, avec l'idée de manipuler les audacieux pour les faire attaquer les altruistes en leur faisant croire qu'il s'agit d'une simulation.

En bref, ce n'est pas l'équivalent de Harry Potter ou de Hunger Games certes, mais ça reste vraiment agréable à lire malgré deux trois petites choses agaçantes comme la façon de parler de Tris ou le côté caricatural des factions.

J'avais bien aimé "Hunger games", alors tout naturellement, j'ai voulu lire ce livre-là aussi.
J'avoue que fasse à la lame de fond qui semble transporter beaucoup de lecteur avec enthousiasme, je suis un peu en retrait. Pourtant l'histoire est joliment ficelée, les personnages relativement intéressants. Mais que de lourdeurs! Nous répéter à tour de bras que l'héroïne, à savoir Tris est une petite nature, petite et maigrichonne, qu'elle est amoureuse d'un gars et nous faire subir à longueur de page sa valse hésitation, c'est juste un peu lourd!
Pour un roman initiatique destiné à de jeunes ados, je trouve léger, le processus d'identification. Pas vraiment de mentor, le rôle des parents est très faible, voire négatif, celui des éducateurs quasi inexistant.
Pourtant l'histoire est assez prenante, mais il y a comme un goût d'inachevé. Enfin, je vais tout de même lire le prochain tome, peut être que je vais corriger mon point de vue...

Avec le film qui allait sortir au cinéma (que je n'ai pas vu au final, mais comme il sort en DVD aujourd'hui, je vais pouvoir le voir), j'ai voulu me plonger dans cette dystopie dont j'entendais souvent parler. Je l'ai donc lu il y a 2-3 mois.
Je n'ai pas eu le coup de coeur que la plupart des gens semblent avoir. J'ai bien aimé l'histoire, bien plus que certaines dystopies je dois dire, mais cette saga ne fait pas partie de mes favorites. Développons un peu.

J'ai trouvé l'histoire vraiment très originale : on a ce système de factions qui sont régies par un trait de caractère spécifique : la sincérité, l'altruisme, l'audace, la fraternité et l'intelligence. Chaque personne peut choisir à quelle faction elle va appartenir et elle va faire un test pour l'aider à faire son choix. de temps en temps apparaissent les Divergents : la société se montre hostile envers eux et essaie de les éliminer. En effet, ces derniers ont plusieurs traits de caractères et pas un dominant. Ils peuvent tout aussi bien être audacieux, altruiste et sincère, etc. Mais ça, ça fait peur aux dominants, car les Divergents sont plus difficiles à contrôler car ils ont une plus grande prise de conscience et une bonne ouverture d'esprit. C'est cet aspect que j'ai particulièrement aimé, car il reflète beaucoup notre propre société via ce système. On voit que l'histoire est bien menée et bien réfléchie. de ce point là, je n'ai rien à redire.

Par contre, ce qui fait que ce n'est pas un coup de coeur, ce sont les personnages. Pour tout vous dire, mon personnage préféré est secondaire, on ne le voit que 2-3 fois : Uriah, un audacieux de naissance. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Tris, je n'ai pas su me mettre à sa place (et pourtant je suis une grande empathique, malgré moi). Je ne sais pas, il m'a manqué un truc, j'ai trouvé que son personnage n'était pas assez creusé. Et c'est un peu pareil pour Quatre. Pas mal de monde ont été séduit par ce personnage, moi je n'y ai vu qu'un cliché de plus (doucement, pas tapé ! x)) : passé douloureux, beau brun ténébreux, mystérieux, fort et musclé... Et puis la romance va bien trop vite à mon goût, je n'ai même pas eu le temps de me dire "je les trouve mignons, j'aimerais bien qu'ils soient ensemble".
Les personnages principaux ne m'ont donc pas vraiment convaincue, mais on m'a dit que Tris était mieux dans le second tome... Je verrais bien quand je le lirais. Par contre, j'ai beaucoup aimé pas mal de personnages secondaires, dont Uriah, les parents et le frère de Tris, ...

La fin m'a d'ailleurs bien convaincue, j'ai beaucoup aimé toutes ces révélations plus ou moins inattendues (mais bien prévisibles pour certaines). J'ai eu un petit regain d'intérêt pour Tris et Quatre, et j'espère que ça continueras dans le tome 2 !


Une bonne dystopie avec une histoire très originale, mais qui manque de peps au niveau des personnages (selon moi).
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