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sur 8879 notes
Dans un monde post-apocalyptique Tris (Béatrice, de son vrai prénom) vit dans une société qui est divisée en cinq factions. Chacune d'entre-elle prône une seul valeur : le courage chez les Audacieux, la gentillesse chez les Fraternels, le don de soi chez les Altruistes, l'honnêteté chez les Sincères et l'intelligence chez les Érudits. A 16 ans, tous les adolescents sont soumis à un test afin de déterminer quelle faction leur convient le mieux, cependant la décision finale leur appartient. Mais le cas de Tris, le test n'est pas concluant, elle est Divergente. Elle est différente et elle représente un danger dans cette société où tout est cadré. Tris, venant d'une famille Altruiste, choisit malgré tout la faction des Audacieux. Elle va donc suivre les différentes étapes de l'initiation pendant un mois avec des natifs et des novices, dont certains vont devenirs ses amis et d'autres ses ennemis…
Un très bon roman dystopique avec de l'action, de la compétition, de l'amitié, de l'amour, des personnages attachants, des relations familiales compliquées… Bref, tous les ingrédients sont réunis afin que vous ne lâchiez pas ce roman !
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J'ai fini par craquer, une fois encore, pour le nouveau phénomène de la littérature jeunesse. Et une fois encore je suis loin d'être convaincue, même si ce n'est pas mauvais, mais c'est loin d'être aussi bien que j'ai osé l'espérer. Je ne ressors pas vraiment conquise par cette lecture et je commence à me dire que je ne dois tout simplement pas aimer les dystopies... Mais ce qui m'a le plus dérangée dans ce roman, c'est avant tout le style très plat et les personnages très creux.


Avant de commencer, j'annonce que j'ai lu le roman en anglais, donc je m'excuse d'avance si je n'utilise pas les bons noms de factions ou de personnages. Je ne vais pas revenir sur les horribles couvertures françaises, je crois que tout le monde en a assez souffert, mais je n'ai pas hésité longtemps avant de me diriger vers la VO. D'ailleurs, ce fut une lecture facile, avec un vocabulaire plus qu'abordable, du genre que l'on voit au collège. N'hésitez donc pas à vous tourner vers la VO aussi. Mais passons à l'histoire.


Dans un futur plus ou moins proche, le monde est divisé en cinq factions : les Altruistes, les Intrépides, les Francs, les Gentils et les Érudits. Je précise à nouveau que ce ne sont pas forcément les noms que vous trouverez dans la traduction française (édit : Bon, ben en copiant le résumé français au dessus de ma critique, j'ai pu voir les noms donnés aux factions en français, finalement!) Chacune des factions a un rôle bien précis, et on ne peut avoir accès qu'à certains métiers selon sa faction. Ceux qui sont désintéressés gouvernent et les honnêtes s'occupent de la justice, par exemple.


Beatice ou Tris, l'héroïne, vit dans une famille d'altruistes et a bien du mal à toujours faire passer les autres avant elle-même. Il faut dire que le simple fait de se regarder dans un miroir est considéré comme un acte d'égocentrisme, je vous dis pas comme ça rigole bien à la maison. Jusqu'à l'année de leur seize ans, tous les jeunes vivent chez leurs parents dans la faction de ces derniers. Puis, il passent un test sous forme de simulation censé leur révéler à quelle faction ils appartiennent vraiment. Et enfin, tout le monde choisit sa nouvelle faction durant une cérémonie. Mais chez Tris, tout ne se passe pas comme prévu et le test ne lui révèle pas pour quelle faction elle est faite : elle est Divergente, elle pourrait appartenir à trois des cinq factions. Elle découvre alors qu'être Divergent est rare et surtout dangereux, mais elle n'en sait pas plus au début, et nous non plus. Il lui reste à faire un choix et à tenter par tous les moyens de s'adapter à sa nouvelle vie tout en cachant qui elle est vraiment.


L'idée n'était pas mauvaise, comme souvent dans les Dystopies que j'ai pu lire. Mais Tris m'a été antipathique dès le début. Je ne peux guère vous en dire sans vous révéler la faction qu'elle choisit lors de la cérémonie, mais j'ai trouvé son personnage creux, sans aucune profondeur. le roman étant écrit à la première personne, nous partageons ce qu'elle pense des gens qui l'entourent et elle est d'une intransigeance qui m'a beaucoup dérangée. Sans trop en dire, elle juge par exemple de façon bien sévère les gens qui font preuve d'une faiblesse passagère, alors qu'ils ont l'air physiquement fort. Je n'ai pu m'empêcher de me dire que pas mal de lecteurs auraient été considérés comme faibles aux yeux de l'héroïne. Donc zéro identification au personnage principal...


Aussi, et là c'est strictement personnel, j'en ai maaaaarre de ces jeunes filles de seize ans qui ne sont « pas prêtes » dans touuuus les romans destinés à la jeunesse que j'ai lu récemment. Est ce qu'on peut zapper la conversation niaise avec le copain compréhensif, s'il vous plait ? Sommes nous obligés d'en passer par là à chaque nouveau livre où une romance commence ? Ce serait vraiment bien que les auteurs américains du genre arrêtent de partager leur convictions comme çaaaaaaaallez j'arrête. Mais voilà, la jeune Tris qui n'a jamais vu de démonstrations publiques d'affections et qui est super mal à l'aise devant, qui devient semi coquine avant de calmer le jeu, c'est lourd.


Je n'ai donc pas du tout apprécié Tris, et ce fut handicapant étant donné que l'on est dans sa tête tout au long du livre. Heureusement, vers la fin du roman elle devient moins tranchée et les événements qui surviennent dans les quelques cinquante dernières pages vont sûrement la changer aussi, la faire grandir et mûrir. Ce qui promet une suite plus intéressante. Je dis ça pour me rassurer, un peu, vu que j'ai pris un coffret contenant les trois tomes...


Les personnages secondaires m'ont tous plus intéressée que Tris. Sa mère, surtout. Mais pas Four. Oh non, je viens de réaliser qu'il doit s'appeler Quatre en français, ahahahaha ! Pardon. Donc Four ne m'a pas plu non plus. Parce qu'il est l'éternel stéréotype du mec parfait trop fort et trop beau dont l'héroïne s'éprend et que je ne les supporte plus. Je ne supporte plus ces romances téléphonées en littérature jeunesse, ces romances tout sauf crédibles qui n'ont aucune profondeur. Ne peut-elle pas s'intéresser au mec laid mais drôle, pour une fois, ou même à personne ? Mais au moins, on n'a pas eu droit à un triangle amoureux, c'est déjà ça.


Aussi, on ne sait pas vraiment ce qu'il en est du monde lui-même, l'époque n'est pas précisée, on ne sait pas vraiment ce qui a poussé à la création des factions, ni comment, ni qui... Pour le moment en tout cas, mais je ne pense pas que ce point là va être éclairci. J'aurais aimé un background plus fouillé, une Histoire avec un grand H.


Je suis très critique mais je n'ai pas non plus trop détesté. Les chapitres sont courts et le romans se lit très vite, car malgré tout j'ai eu envie de voir où on allait. Divergent est de ces romans qui ont du potentiel, et je ne sais pas, de ceux dont j'ai envie de lire la suite même si je n'ai pas passé un si bon moment que ça. J'espère juste que la suite sera moins niaise et que le personnage de Tris va évoluer positivement, ce sera déjà ça.


Je n'ai donc pas été conquise par Divergent, mais je vais quand même lire les tomes suivants sous peu. N'hésitez pas à vous faire votre propre avis sur le roman, je répète que j'ai du mal avec le genre dystopique qui ne me plaît pas plus que ça.
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C'est lorsque « Divergente » est adapté au cinéma que Babelio et les éditions Nathan m'offre ce très beau livre et je les en remercie ! La bande annonce du film annonce un hungight (Hunger games/twilight ?) sur fond de romance et d'action dystopique. Qu'en est-il de ce premier roman de Veronica Roth ?

Vous prenez tout ce qui fait un bon bouquin pour adolescent : vous mixez des scènes d'actions avec des scènes d'amour. Vous créez bien entendu un personnage complexé qui ne pourra jamais séduire le beau gosse du coin et vous les faites tomber amoureux. Vous n'oubliez pas de mettre le roman à la première personne histoire d'avoir tous les gouzigouzis de l'héroïne lorsque le beau gosse va s'approcher d'elle. Et… Je crois que je n'ai rien oublié… Ah si ! L'histoire !

Alors voilà soit vous revisitez le mythe du vampire, soit vous mettez en place un fond d'anticipation (ce qui, on doit bien le dire, est plus intéressant !). Ici c'est l'humanité qui est réorganisé en 5 factions ayant chacune leur propre raison d'être… Soit on veut se battre, soit on veut tout partager, soit on veut aider les autres, etc… Chacun de son côté et tout ira bien ! Sauf que bien sûr, tout va mal, il y a toujours un méchant(e) pour tout faire foirer !

Alors donc on suit Tris, une héroïne toute menue et qui n'a pas confiance en elle. On la suit suivre une formation… Pendant tout le roman… Et puis ça se bouge un peu en fin de roman jusqu'à ce que ça coupe. Quoi ça s'arrête comme ça ? Et oui ! le dernier ingrédient pour un bestseller ado c'est bien entendu une fin qui donne envie de lire la suite !

Bref, on comprend pourquoi ce livre est un succès. On comprend pourquoi ce livre est adapté aussi rapidement. On comprend pourquoi la bande annonce du film met la romance en avant. Au final, c'est un bon livre qui nous pousse à tourner page sur page, ça passe très vite. Mais je ne peux m'empêcher de me dire « tout ça pour ça ? » en refermant le livre. Sans oublier la petite morale de fin comme quoi les côtés sombres des Hommes remontent toujours à la surface bouh !

En conclusion, c'est sympa quand on n'a rien d'autre à lire ou quand on veut en faire une critique pour Babelio ! Pas sûr d'aller voir le film sur ce coup…
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Dans une société dystopique rigide, la ville est divisée en différentes factions. C'est le jour du choix pour tous les jeunes de seize ans, dont l'héroïne, Béatrice. A l'issue d'un test, elle doit choisir la faction à laquelle elle va appartenir. Mais Béatrice est différente, elle présente des aptitudes pour plusieurs factions et non pour une seule comme les autres : elle est divergente. Elle doit cacher sa différence car celle-ci la met en danger. Lors du choix, sa soif de liberté la pousse à choisir les Audacieux alors qu'elle vient de chez les Altruistes. Elle quitte sa famille pour sa nouvelle faction. On va suivre son apprentissage, difficile, et en apprendre plus sur le fonctionnement de ce monde. Chez les Audacieux, elle rencontre Quatre, son instructeur, et une idylle naîtra entre eux.
Ce livre (le genre dystopie, une société rigide, etc..) fait un peu penser à des livres comme « Hunger Games », mais ce n'est pas qu'un roman de plus sur ce thème. On est vraiment pris par l'histoire, les pages ne se tournent pas assez rapidement !
Le fonctionnement de la société, et les caractères de certains personnages mériteraient d'être plus approfondis, mais c'est un bon roman pour jeunes adultes qui se lit avec plaisir. Les rebondissements et l'action donnent envie de lire le suivant.
A noter qu'une adaptation cinéma est prévue.
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Dans un monde post apocalyptique, la société est divisée en 5 factions selon les caractéristiques et les qualités de ses membres. L'heure du choix a sonné pour Béatrice, qui à 16 ans doit choisir si elle continue de vivre aux côtés de ses parents chez les Altruistes ou bien si elle choisit une autre voie. Un test d'aptitude doit l'aider à prendre cette décision lourde de conséquence.

Divergente est un roman « young adult » qui m'a été conseillé par ma fille. Si certains points manquent un peu de crédibilité ou de finesse, ça n'en reste pas moins une lecture que j'ai trouvé addictive.

Je me suis prise au jeu de l'histoire, je comprends l'engouement auprès des jeunes personnes car il est question des premiers émois amoureux et le personnage de « Quatre » a plus d'un atout dans sa manche. Je ne fais clairement plus partie du public visé mais j'ai repensé à mes années de jeunesse avec cette lecture, ce qui n'est pas désagréable 😊.
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Une dystopie non convaincante

J'ai décidé cette année de relire cette série que j'avais abandonnée il y a quelques années…

Cette fois-ci, j'ai réussi à la terminer, j'ai très moyennement apprécié l'histoire et les personnages…

On rentre trop vite dans ce monde futuriste, sans explications et cela nuit à la compréhension et à la lecture

Je n'ai pu m'attacher au personnage de Béatrice,(Tris) dont l'évolution et d'adaptation à sa nouvelle faction est trop rapide, trop facile.

Entre la réalité et les simulations, je me suis perdue.

Seuls les personnages d'Eric et Quatre sont crédibles.

Même si 'autrice est jeune, j'ai trouvé son style sec, un peu désordonné dans les descriptions.

Dommage car j'apprécie les films !.
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Allez, un peu de musique dans les oreilles et je me lance dans cette critique numéro 313 ! Mais par quoi vais-je commencer ?!

L'histoire ?
Hum, je vais vous épargner le résumé. Il doit y en avoir au moins 300 de postés parmi toutes ces critiques. Et puis, quelque chose me dit que ceux qui me liront ont déjà une idée de ce que raconte "Divergent".

Les factions ?
L'idée semblait intéressante avant de lire le roman. Mais une fois la lecture achevée, j'ai le sentiment que ce système est vraiment faiblard. Veronica Roth ne fait qu'effleurer ce qu'elle met en place. C'est dommage. Mais pourquoi est-ce si léger, si superficiel ? L'auteure se réservait-elle pour les deux tomes suivants ? Ne voyait-elle pas d'intérêt à approfondir les choses ? Ou avait-elle compris qu'en allant trop loin, tout se casserait la gueule ?
Honnêtement, j'ai rapidement cessé de me prendre la tête à propos de ce choix d'organiser la ville en fonction d'émotions simplistes. Après tout, si Tris est divergente, c'est bien pour renverser la politique établie. Donc, pourquoi perdre son temps à relever l'improbabilité d'une chose vouée à disparaître ?

La romance ?
De ce côté-là, j'ai bien aimé. Pour une fois, l'héroïne n'a pas un coup de foudre immédiat. Ouf ! L'idylle s'installe tranquillement dans un format des plus classiques mais ce n'est pas gênant.
En revanche, faudrait peut-être arrêter de véhiculer constamment cette image d'ados prudes qui rougissent dès qu'ils pensent au sexe ou qu'ils s'effleurent le bout des doigts. Surtout que pour des "Audacieux"… l'audace n'est pas au rendez-vous à ce niveau-là.

Les personnages ?
Pas vraiment beaucoup de choses à dire là-dessus. On retrouve les archétypes du genre. Rien de neuf à l'horizon.

L'univers ?
Comme je l'ai déjà dit un peu plus haut, l'organisation est simpliste. L'environnement lui est plaisant mais pas très fouillé non plus. Un Chicago mi-ruines, mi-reconstruit, des paysages désolés faisant écho à des évènements dont on ne sait rien, et puis les fameux trains qui circulent constamment. Pour ces derniers, j'aurai bien aimé comprendre la raison pour laquelle ils ne s'arrêtent jamais (en tout cas, c'est pas précisé...). D'autant plus qu'apparemment, il y aurait des conducteurs… Un peu bizarre mais l'utilisation apporte un petit truc spécial.
Par contre, en ce qui me concerne, ma curiosité n'était pas tant tournée que ça vers l'intérieur de la ville mais plutôt vers le monde extérieur, au-delà de la clôture. J'aurais bien aimé en avoir un aperçu. Un peu trop autarcique ce Chicago post-apocalyptique.

Le style ?
Il ne casse pas trois pattes à un canard. Simple et parfois même répétitif, j'ai trouvé que le texte manqué d'émotion. C'est plat. Après, je reconnais que ça se lit vite. La preuve, sur les 30 jours que j'avais pour lire ce livre, il m'en a fallut, en gros, un. Mais ce n'est pas de la grande littérature. A quand un roman Young Adult d'un auteur qui sache écrire ? (Aouch, je suis un peu dur là ! :))

Une conclusion ?
Ben pourquoi pas. Je crois avoir fais le tour de tout ce que je voulais dire. Ma lecture n'a pas été transcendante mais j'ai bien aimé. Je crois qu'il ne faut pas trop réfléchir avec ce roman et juste se laisser guider par Tris. Sinon, tout commence à s'effriter et là les défauts nous aveuglent.

Je remercie Babelio pour ce nouveau Masse Critique. Et puis aussi les éditions "Nathan" non seulement pour m'avoir permis de lire ce premier tome mais également pour me l'avoir envoyé si rapidement, à la veille de la sortie cinéma de l'adaptation. Maintenant, je vais pouvoir regarder tout ça sur grand écran avec mes amis et comparer les deux versions !
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Un de mes premiers livres de young-adulte, et je me réconcilie doucement avec ce genre.
J'ai beaucoup aimé le système de classements qu'ils ont, à croire qu'il n'y a que quelques qualités importantes et qu'au lieu de cultiver leurs lacunes ils préfèrent rester dans leurs coins bien séparé. Enfin bref, le fait que leur gouvernement leur laisse encore le choix, même après le test qui détermine de quelle faction est le personnage, est pour moi, un point important.
L'histoire en elle-même est plutôt classique, on suit un personnage (Triss), on la voit évoluer, progresser et là l'intrigue arrive avec les méchants. C'est vraiment l'univers qui m'a plu. Triss est également attachante, on la connait frêle et on apprends à la connaître, elle se dévoile peu à peu, à elle-même et au lecteur.
Un premier volume intéressant.
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Encore une fois je reste perplexe devant les séries phénomènes. Divergente, pour moi, c'est un peu comme hunger games.

Sur le fond et la forme.
Et vu que je n'avais pas teeeeellement apprécié hunger games, je n'ai pas teeeelllement apprecié divergente.

C'est hyper facile à lire je vous l'accorde, mais c'est écris de façon trop simple justement. Au présent et à la première personne, du point de vue d'une ado mal dans sa peau, yay.

Tris vis dans un mix de monde des bisounours et de boot camp de l'armée, je trouve que ce monde résonne mal, pas plausible. Déjà parce qu'il est mal expliqué et/ou pas assez expliqué.
Et ces factions, my god, aucun sens.

Et la romance. Peut-on même appeler cela comme ça? En gros, le gars, elle le trouve moyen beau (après elle change d'avis, elle le trouve canon mais l'amouuuuur rend aveugle) et pas sympa et ça lui fait mouiller sa culotte.
Les adolescentes...
Culotte, d'ailleurs, qu'elle menace de scotcher à ses fesses, parce qu'elle est pas preeeeete. Moi à 16 ans, cela ne vous regarde pas....
Mais ça va! Parce que le mec canonissime est compréhensif
Les adolescentes, j'vous dit...

J'aime aucun personnage. Si, quatre, c'est mon côté ado qui ressort, il faut sauver le pauvre Quatre de lui même.
Tris (d'ailleurs, vraiment, nommer ses deux héros 3 et 4, je trouve ça osé) est courageuse, et c'est bien la seule chose positive qu'elle est. Elle est bête, testarde, intransigeante et amoureuse, rien ne va plus.
Tout les autres novices sont des caricatures d'eux même: le méchant avec ses acolytes, le gros balourd, la rigolote, le mec qui est bon en tout, mais pas autant que notre héroïne, faudrait pas gâcher.
La famille de Tris, à base d'égoïsme et de secret de façon générale, bien que tous d'une manière différente dans le détail. Allez, sa mère elle est sympa mais pour ce qu'on la voit...

Alors oui, je vais lire la suite, je n'ai pas beaucoup de livre à ma disposition en ce moment, et à défaut de mieux, on enlèvera pas que c'est facile à lire. Mais si vous voulez sauver ma santé mentale, priez pour que je trouve autre chose.
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Il y a six mois déjà apparaissait sur grand écran le phénomène Divergente. Attirée par une bande annonce qui nous promettait du spectacle à la Hunger Games, j'ai décidé de faire la lecture du livre éponyme.

Je dois avouer que j'ai (vraiment) mis du temps à commencer la lecture des 444 pages du premier tome. Etait-ce à cause des nombreux changements d'éditions en France (le livre a été réédité trois fois, dont deux fois avec un nom différent) ? Probablement. Etait-ce à cause de ma méfiance naturelle envers les appellations du style « le nouveau xxx » (remplacez ici les xxx par Hunger Games) ? Assurément.

Mais face aux superbes ventes et aux mines conquises des jeunes filles qui venaient me commander la suite, j'ai sauté le pas et je l'ai emprunté pendant mon stage.

Commençons par l'histoire :

Dans un Chicago post-apocalyptique, la société s'est retranchée en cinq quartiers distincts, un pour chacune des factions qui désormais régissent les Hommes. Altruistes, Audacieux, Erudits, Fraternels, et Sincères, voilà le choix qui s'offre aux jeunes gens de 16 ans lors d'une grande cérémonie. Un choix avec lequel ils devront composer toute leur vie. Car s'ils échouent aux épreuves d'initiations de leur nouvelle faction, ils devront aller rejoindre le clan des sans-factions, derrière les murs protecteurs qui entourent la ville.
Tris, elle, est née dans une famille d'Altruites qu'elle aime et chérit. Pourtant lors de la cérémonie de choix, elle hésite. Ses tests d'aptitudes, censés l'aider à faire son choix, se sont révélés non-concluants. Pire, ils l'ont désignée comme divergente. Elle fait désormais partie des rares personnes au monde à posséder toutes les qualités dominantes des différentes factions et à pouvoir réussir dans n'importe laquelle d'entre elles.
Alors qu'elle doit garder ce secret, elle choisit, contre toute attente, de rejoindre la faction des Audacieux. Commence alors pour elle une nouvelle vie, remplie de violence, d'ennemis, mais aussi de nouvelles amitiés et d'amour.

Que retenir de tout ça ? Bon, l'intrigue a quand même un arrière goût de déjà-vu. Une gentille jeune fille qui se voit contrainte de devenir méchante pour combattre d'autres méchants tout cela dans un monde ultra sectarisé, ça ne vous dit rien ? Dans la littérature pour ados, vous n'aurez que l'embarras du choix. Ma foi, ça a marché pour les autres, alors pourquoi pas pour Divergente ? Et bien parce que là où les autres ont su nous présenter des personnages forts et/ou des dénouements originaux, Divergente se contente du minimum syndical.

Les personnages, d'abord, sont au mieux sympathiques, au pire « oubliables ». Ça fait un mois tout juste que j'ai fini de lire le livre, et à part le nom de l'héroïne, j'ai oublié jusqu'aux descriptions des autres personnages. Et ce n'est pas ma mémoire qui est défaillante, merci bien. Les méchants sont survolés. Ils auraient pu être méchants par conviction, par sadisme ou par esprit de vengeance ; malheureusement, ils sont juste méchants par nécessité. On a la vague impression qu'ils ne sont là que parce qu'il faut bien opposer quelqu'un à l'héroïne.

L'héroïne justement, Tris, est bien décrite en soi, on comprend ses sentiments, mais on ne les partage pas forcément (ce qui peut devenir un problème dans un récit à la première personne). C'est peut-être voulu par l'auteure, pour donner un côté asocial au personnage, mais pour ma part, ça me rebute un peu.

Les actions, maintenant, sont bien écrites. Individuellement même, elles sont vivantes, claires et dynamiques, seulement c'est un peu ça le problème : « l'individualité ». Les scènes ont en effet un peu de mal à s'emboîter les unes dans les autres, et c'est fort dommage.

En parlant d'emboîtement d'ailleurs (et oui je sais que c'est un jeu de mots pourri), l'histoire d'amour semble beaucoup plaire aux lectrices. Seulement pour moi, il manquait un ingrédient essentiel : l'alchimie entre les personnages. Alors forcément sur papier, ce n'est pas facile à mettre en oeuvre, mais franchement sans l'alchimie, ça paraît juste forcé.

Malgré tous ces défauts, le livre se lit assez vite (merci les courts chapitres) et aborde quelques aspects de la nature humaine peu reluisants. Je n'ai lu que le premier tome, alors peut-être que les suivants nous amènent à aimer un peu plus l'univers de Roth. Mais, ça sera sans moi.



Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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