Sur la côte normande, près de Cherbourg, Gérard Trottebec rentre chez lui après une tentative de suicide et des moments d’errance à travers le pays. Pour se sauver, il marche, encore, encore.
—Il fallait que je fatigue et que je noie mes mauvaises pensées, que je les use sous mes semelles, dit-il à sa mère Marie. Quand tu marches jusqu’à l’épuisement, tu ne penses à rien d’autre qu’à marcher. Tu mets un pied devant l’autre. C’est tout.