Une biographie réussie, une petite fille survit dans le ghetto de Lodz. Des années plus tard sa nièce écrit son histoire a la première personne. C'est humble, réaliste sans tomber dans l'infantile . Un exemple de courage et de combat pour la survie de sa famille. Très bien fait
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Quel dommage d'avoir choisi ce titre alors que le titre original "Yellow star" est vraiment plus parlant.
Je serai passée à côté si je n'avais pas vu en petit sur la couverture "Quelle importance que nous soyons juifs"?
Or, c'est un très beau livre jeunesse issu d'un témoignage d'une des rares rescapées enfant du ghetto de Lodz. Sa nièce 60 ans pus tard a retranscrit l'histoire de sa tante Syvia en employant le "je" ce qui est un très bon choix.
Syvia a 4 ans et demi. On découvre grâce aux yeux de cette petite fille la vie et la mort dans ce ghetto.
Ses parents ont essayé de fuir mais ils n'avaient aucun endroit pour se réfugier et sont allés dans le ghetto de Lodz quand l'Allemagne nazie a envahi la Pologne en 1939. Syvia quand ses parents et sa soeur de 12 ans travaillent, attend en s'occupant dans l'appartement. L'ennui, le froid, la faim. Les amies qui partent (envoyées dans des camps). Se cacher dans le cimetière puis dans des caches quand les allemands veulent envoyer tous les enfants dans des camps pour que leurs parents puissent mieux travailler. La peur. La volonté de vivre. Syvia va vivre cachée jusqu'à la libération du camp.
C'est un roman émouvant très bien écrit qui peut être lu dès le CM2.
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Poignant.... Vraiment super !
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Je me pose une autre question.
Les Soviétiques, les Britanniques et les Américains viennent sauver les Polonais.
Mais les Juifs?
Es-ce qu'ils vont sauver les Juifs?
Car si nos propres compatriotes n'ont pas essayé de nous aider quand les Allemands nous ont emprisonnés dans le ghetto, pourquoi ces étrangers voudraient-ils nous secourir?
( p 113)
Certains endroits des barbelés ne sont pas gardés. Il doit être possible de se faufiler en dehors du ghetto.
Mais même si vous ne vous faisiez pas tirer dessus par un garde, même si vous vous échappiez, les Polonais vous verraient.
La femme qui vit dans la maison blanche aux géraniums rouges, c'est triste d'y penser, mais elle ferait ça.
Oui, elle le ferait.
Qu'elle soit gentille avec son chien n'y change rien.
(p 61)