AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781983141690
299 pages
Auto édition (25/06/2018)
4.28/5   9 notes
Résumé :
Alex est écrivain. Marie est musicienne. Ils vont s’aimer, un peu, beaucoup, trop passionnément jusqu’à ce triste jour d’octobre où elle lui apprend qu’elle est enceinte, où il commet l’irréparable et où la chambre 21 de l’hôtel Saint-Charles va se refermer sur eux tel un piège.
Chambre 21. Chambre des corps. Des désaccords. Chambre des secrets.
Le lendemain, il se réveille dans une bien étrange chambre d’hôpital estampillée de ce même numéro 21. Un hô... >Voir plus
Que lire après Chambre 21Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un gros coup de coeur pour ce thriller médico-scientifique qui m'a retourné la tête..

Pourtant le début m'était familier et j'ai eu peur de me retrouver avec une refonte d'une célèbre histoire d'amour fatale entre deux amants du showbizz, qui a fait la une des journaux il y a quelques années.. Mais ce n'est qu'un banal point de départ car très vite Gérald Ruault nous envoie valser dans la torpeur des souvenirs embués d'alcool, de jalousies, de disputes. le tout sur fond de pied de nez au burlesque monde des peoples.

Alex se retrouve dans une sorte d'asile, apparemment. La faute à cette dispute fatale avec sa bien-aimée Marie. Est-elle vivante, morte ? Sanglé et médicamenté, il a du mal à se souvenir, le peu qui lui revient est douloureux, confus, cotonneux. Il entend des voix et tout se bouscule, toujours.

Une plongée dans les abysses de la folie, à ne plus trouver la sortie. Un tourbillon d'émotions, des doutes, des peurs, des cauchemars. Alex est enfermé, mais où ? un bien étrange hôpital, un médecin très prévenant mais affirmant des vérités pas toujours très faciles à entendre. Des patients qui se veulent nos amis et ses inlassables souvenirs qui ne veulent pas se raccommoder ni lui écrire son histoire. Pour un écrivain c'est intolérable. Mais qui est il vraiment ? un écrivain ? un assassin ? une victime ? Tout est flou, il baigne dans ce liquide qui l'enivre et lui fait malgré tout, garder espoir de revoir Marie qu'il aime éperdument.

Avec une plume incisive et réellement addictive, pour peu que l'on aime se faire mener en bateau, l'auteur nous dévoile ici son indéniable talent pour torturer ses personnages et nos méninges.. Tout ne baigne pas forcément dans l'hémoglobine quand il reste le point principal d'une psychologie sombre et tordue. Un final bluffant, une libération salvatrice qui oscille entre le scientifique et le fantastique ; enfin. Et si c'est maintenant que tout commençait vraiment ? et si tout n'était qu'une douloureuse histoire d'amour depuis le début ?

Je souhaite un franc succès à Gérald Ruault. Un auteur à suivre assurément !
Lien : https://felicielitaussi.word..
Commenter  J’apprécie          50
L'image de couverture ressemble à une nébuleuse sanglante et ça semble le cas dés le départ : qui est vraiment l'homme dans la chambre blanche de l'hôpital psychiatrique Place-Sainte ? Son dernier souvenir : Alex Dénéria, écrivain, fils de Markus Dénéria, écrivain lui aussi,,alcoolique et face à lui, Marie d'Anjou, jeune compositeur-auteur-interprète, la chambre 21 de l'hôtel St Charles, la date du 17 octobre 2008 et du sang, beaucoup trop de sang ...
Pour l'aider à comprendre ce qui s'est passé, un médecin : le docteur ANCEL. Marie est hospitalisée en traumatologie à la Salpetrière en coma artificiel, le bébé qu'elle attend va bien. Lentement, le temps remonte et les souvenirs de l'homme aussi tandis que différents phénomènes étranges se produisent autour de lui.
C'est un très beau roman, presque fantastique ... d'une grande puissance d'évocation. La fin est inattendue et magnifique. L'histoire résonne d'une façon particulière car elle parle du milieu artistique et peut faire penser à une terrible histoire malheureusement réelle qui a secoué ce milieu il y a quelques années. C'est une histoire de violence et de mort, celle des violences conjugales et de son prix à payer.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais découvert l'auteur avec son roman Orgasmic et voilà que je tombe sur une nouvelle publication de ce thriller hallucinant. Je plonge dedans et là, impossible de lâcher le livre, on est pris dans une sorte de spirale et on ne sait pas où cela nous mène. le personnage principal non plus d'ailleurs : il cherche à savoir s'il a vraiment commis cette agression sur sa petite amie dans cette chambre d'hôtel et le médecin qui s'occupe de son cas lui dit qu'il n'a jamais été dans cet hôtel. A partir de là, on dévore le livre en voulant savoir qui il est vraiment et la fin est totalement bouleversante, j'ai été littéralement scotchée par le dernier chapitre et j'ai mis du temps à réaliser. C'est génial, très original, porteur d'un message superbe qui m'a vraiment émue aux larmes. Décidément, cet auteur sait nous surprendre (c'était déjà le cas avec Orgasmic) et je vais le suivre de près pour ces futures publications.
Commenter  J’apprécie          20
Un chef d'oeuvre! On y entre avec un sourire en coin, curieux de savoir comment l'auteur va mener la danse autour d'un fait de société connu. Et on se retrouve enivré sous sa plume jusqu'à l'uppercut final, bluffant! J'en suis sortie bouleversée, émue jusqu'aux larmes

Commenter  J’apprécie          10
Une histoire farfelue, un véritable suspens, qui finalement nous emmène... bah je cherche encore !
Soit, je n'ai rien compris au bouquin !
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Marie n’en peut plus de tous ces gens qui lui répètent ce qu’elle doit penser. Tous ces petits donneurs de leçons, ces avocats de l’accusation, ces défenseurs de la Vie Humaine ainsi que ceux qui vont crier sur tous les toits que le geste de Markus Dénéria est tout bonnement impardonnable. Allez au diable ! Rien n’est impardonnable en ce monde. Si elle choisit de lui pardonner, qu’est-ce que ça peut leur foutre à eux ? Et puis Markus n’y est pour rien, il n’est que la victime d’un système, la proie d’une vile machination fomentée par les groupes de presse – c’est du moins ce qu’elle a déclaré en novembre dernier quand elle a tenté de le défendre, de lui trouver toutes sortes de circonstances atténuantes en allant même jusqu’à affirmer que tout était entièrement de sa faute.
Commenter  J’apprécie          20
Des pointillés dans le fond de ma gorge et toute la poésie du monde ne pourrait pas changer ce que je suis. Un égoïste. Un alcoolique. Un écrivain qui s’est construit un univers dans lequel personne n’est invité.
Essayer de reprendre le contrôle. Embellir tout ce qu’on a sali. Ne pas sombrer. L’alcool se profuse dans mon sang et j’ai cette idée dans la tête de tout casser dans cette cuisine. C’est ainsi que je me suis construit. Ce personnage que j’ai choisi. Le processus a commencé.
Je ne reconnais même plus Marie. Ça n’est plus elle, plus son visage et ce joyau que je gardais tout contre moi, ce doux trésor dans le creux de mes bras, est ni plus ni moins en train de m’abandonner sauvagement.
Commenter  J’apprécie          10
En fait, ce qui apparaissait encore il y a dix ans comme un scénario de film catastrophe est ni plus ni moins en train de se réaliser sous nos yeux. Pendant toute la durée des intempéries, les pensionnaires de l’hôpital ont été consignés à leur chambre. Moi j’ai tiré le bon numéro, le 21 avec vue imprenable sur le parc et bruits de tam-tam au plafond. Quant à ce qui s’est produit l’autre jour dans le bureau du Docteur Ancel, cela m’aura appris au moins une chose : si je ne sors pas d’ici au plus vite, je vais devenir réellement cinglé – au moins autant que tous ces gens qui vivent ici depuis des années. Car mes visions se multiplient. Et mes cauchemars n’en finissent plus de me réveiller au point que je n’arrive même plus à enchaîner trois heures de sommeil d’affilée. J’ignore toutefois à quelle ligne du Thésaurus je dois correspondre mais j’imagine que schizophrénie est un terme qui conviendrait bien.
Commenter  J’apprécie          00
C’est devenu un peu la mode, d’ailleurs je trouve, tous ces films ou tous ces romans qui se terminent en eau de boudin. Moi j’aime les choses qui ont un début et une fin. Une majuscule et un point final. Je suis un peu carré comme type, très cartésien. Et puis avouez que le lecteur qui vient de s’avaler combien… trois, quatre cents pages ? a de quoi se sentir un peu frustré quand il s’aperçoit que l’auteur n’est pas allé jusqu’au bout de son travail. N’est-ce pas Monsieur Dénéria, qu’en pensez-vous ? » 
Il repose l’ouvrage sur la chaise. Puis rentre sa tête dans ses épaules :
« Brrr ! Finalement, elle a l’air effrayante cette histoire. Ce veuf qui veut mettre fin à ses jours, qui parcourt le pays à la recherche du fantôme de sa femme. Franchement, je ne comprends pas le plaisir que peuvent éprouver les gens à lire des histoires pareilles. Ou pire encore, à les écrire.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis comme qui dirait la brebis galeuse dans tout ce troupeau d’âmes perdues que tu t’es gentiment inventées. Sauf que je ne vis pas dans ton livre. Je ne me crée pas des personnages au bout d’une plume pleine d’encre noire et je veux seulement te faire comprendre que tous ici, autant que nous sommes, nous ne pourrons jamais faire le poids face à des mecs du calibre du Docteur Ancel.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Gérald Ruault (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérald Ruault
Critique d'Orgasmic par Les Livres d'Ali
autres livres classés : conte fantastiqueVoir plus


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..