Deux heures à tuer avant l'arrivée de Roger : Paule se penche sur son miroir. Il lui renvoie une image qui a cessé d'être celle d'une jeune femme. Paule a trente-neuf ans. Son temps, elle le partage entre son métier de décoratrice et, depuis six ans, Roger - quand il veut bien venir. de plus en plus, il la délaisse pour ses affaires ou ses fantaisies, sûr de la retrouver, attentive et fidèle. Chez une cliente dont elle doit décorer l'appartement, Paule voit entrer un jeune homme mince, presque trop beau : le fils de la maison, Simon. « Pas mon genre », se dit Paule en riant. Mais Simon a une réaction bien différente. Comment conquérir Paule ? Il a contre lui sa jeunesse, les conventions, un rival aimé. Une petite phrase anodine lui rend toutes ses chances. «
Aimez-vous Brahms ? » a demandé Simon.…
Ce sont les pensées et les émotions d'une femme qui voit sa jeunesse lui échappée, qui a peur de la solitude, et qui craint de vieillir sans amour. Elle est donc déchirée entre un amour stable, rassurant mais éteint et émaillé de tromperies et une nouvelle relation jeune, pleine de peps et d'incertitudes.
Je ne suis pas forcément d'accord avec les hésitations et les errements de la narratrice mais ça reste cependant un très très beau roman.