Bonjour tristesse

C'était mon premier roman de cette autrice et peut être le dernier car franchement je n'ai pas aimé heureusement le livre est très court mais franchement j'ai failli abandonner le personnage principal est agaçante les personnages secondaires peu intéressant bref je suis passée complètement à côté de ce classique...

Une intrigue amoureuse sur la Côte d'Azur que la narratrice (une gosse de riche, une tête à claques) fera partir en eau de boudin. le complot qu'elle ourdit finira par un drame. 180 pages: fin de l'histoire.
L'intérêt de ce roman ne réside pas dans l'intrigue dont l'enjeu est tout de même assez minable. Ce qui heurte dès la première page, c'est la qualité d'écriture: un vrai bijou d'écriture, et ce d'autant plus étonnant que ce roman fut écrit par une jeune Françoise Sagan de seulement 17 ans. Comment est-il possible, à cet âge-là, d'avoir une telle précision dans la description et l'analyse des sentiments ? Quelle finesse ! C'est proprement génial.
Je voulais essayer cet auteur, c'est chose faite. J'en apprécie les qualités, mais je ne sais pas si je reviendrai du côté de chez Sagan, je préfère les histoires un peu plus consistantes, un peu plus profonde. A l'occasion, peut-être ...

Relecture dans le cadre d'un challenge.

Il y a une bonne quarantaine d'années, j'ai lu Bonjour Tristesse.
A l'époque, j'avais 16 ans et je piquais tous les poche de ma grand-mère, elle achetait deux « J'ai lu » ou « le livre de poche » par semaine (j'ai dû lire tous les Troyat, Clavel et consorts). J'empruntais aussi ceux de mon grand-père, fan des « le masque » Exbrayat Chandler et A Christie.
Bref, à l'époque, j'avais aimé Sagan et j'en avais lu des cargaisons.

Je démarre donc tranquillement cette relecture, j'ai un vague souvenir de l'intrigue, des personnages et de la fin. Page 10, je commence à me demander ce que je fais là, page 30, franchement, j'ai trouvé ça bien ? , page 50, mais bon sang, qui a le plus mal vieilli, le bouquin ou moi ??? Bref, je suis allée au bout. La note de 3 est une moyenne, j'aurais sûrement mis 5 en 1980 et j'estime mon plaisir de relecture à 1.

Alors si, jeune fille, vous avez aimé Sagan, restez sur cette impression positive et ne la relisez pas et si vous voulez des plumes féminines féministes et classiques du xxème, version triangle amoureux, précipitez-vous sur l'invitée de S de Beauvoir, vous préférez la jalousie, la chatte de Colette vous comblera, ou encore un vrai livre scandaleux, lancez-vous dans l'amant de M Duras qui, eux, n'ont pas pris une ride.

Lecture dans le cadre du challenge solidaire et surtout en compagnie d'autres babeliotes. Une belle lecture commune pour néanmoins un ressenti mitigé.

Cécile est une jeune fille de 17 ans en pleine préparation pour ses études même si on est en été. Orpheline de mère, éduquée au couvent jusqu'à ce que son père très frivole la reprenne avec lui deux ans plus tôt. Été avec un amour de vacances, dans une maison où son père a également invité une jeune femme Elsa, bien plus jeune que lui ainsi qu'une quadragénaire, Anne, amie de sa mère. Anne représente la sophistication faite femme, Elsa le côté frivole de la jeunesse.
Anne va prendre une place de plus en plus importante auprès de ce père si volage. Tant que Cécile, jalouse comme une gamine immature, va vouloir l'évincer pour retrouver la douce et peu dangereuse Elsa.

Je n'ai pas du tout accroché à cette jeune fille. Est-ce l'âge, me sentant plus proche du comportement d'Anne? le petit jeu de Cécile sans tenir compte des sentiments des autres, manipulant son propre amant, aiguisant la jalousie de son père à travers son ego de mâle dominant m'a laissé totalement indifférente à ses alternoiements.

Le style peut paraître un peu pompeux, désuet au premier abord. Mais il devient beaucoup plus fluide dans la seconde partie. Cette mise en place un peu tardive du style peut s'expliquer par la jeunesse de Sagan lors de l'écriture de ce premier roman. On est plus également dans l'introspection avec l'ambivalence des sentiments de Cécile. le rendu de la fluctuation de ses ressentis, de la culpabilité à l'égoïsme pur, est très bien fait.
Le côté sulfureux lors de sa sortie apparaît un peu dépassé maintenant, seul le côté ado en construction demeure tout aussi contemporain.

Cécile, jeune fille « émaciée » de 17 ans en vacances avec son père veuf, la quarantaine et séducteur, loue pour deux mois une villa au bord de l'eau accompagné de sa maîtresse actuelle, Elsa, jeune rouquine et pleine d'entrain.
Cécile craint l'ennuie plus que tout donc « Bonjour Tristesse ». Au fil des chapitres, elle nous délivre ses angoisses, peurs, sentiments (tristesse) dont le séjour va être interrompue avec l'arrivée d'une perturbatrice, Anne, femme adulte et séduisante, ancienne amie de la mère de celle-ci. Anne va prendre de plus en plus de place dans la relation père-fille, et finira par évincer Elsa.
« être intérieurement tranquilles, il nous fallait à mon père et à moi l'agitation extérieure »
Cécile, sera au fil de l'histoire admirative, exaltée, aimante, jalouse, tout un panel de sentiments qui va la conduire à établir un plan machiavélique contre Anne.
Anne qui devient de plus en plus autoritaire et hautaine, amoureuse de son père, dans son rôle pacifiste va être conduit et se sentir coincé entre sa fille et sa nouvelle maîtresse qui va épouser. Elle va manipulée ce trio, Elsa, Anne et Raymond, son père, avec son amoureux Cyril, en tirant les ficelles au gré de ces humeurs.
La romance entre Cyril et Cécile est romanesque d'un premier amour qui chavire le coeur.
C'est le premier livre de Françoise SAGAN qui l'écrit à l'âge de 18 ans dont sa notoriété est toujours présente. Comédie légère et plaisante à lire.

Cette lecture réjouissante est partie dans le cadre d'un challenge solidarité qui m'a permis de connaître cette auteure et d'accéder à cette romance dans un livre qui a vécu (achat auprès d'Emmaüs)

Il aura fallu une proposition de lecture commune pour que je me lance dans cette lecture qui pourtant m'intriguait depuis un moment.

Je peux maintenant dire que je l'ai lu, pas forcément apprécié mais c'est le jeu et on ne gagne pas à tout les coups...

Il faut reconnaitre à l'auteure son talent d'écriture car à 18 ans tout le monde n'est pas capable d'écrire de façon aussi appliquée.
Cependant, je fonctionne beaucoup à l'affect envers les personnages et là, ça coince. Cécile 17 ans, égoïste, prétentieuse, un brin rebelle faisant partie de la bourgeoisie parisienne des années 50 m'a fortement agacée.
Heureusement le roman est court sinon je ne suis pas sûre que je l'aurais lu en entier.

Pour le côté sulfureux, 69 ans plus tard il n'en reste pas grand chose. Mais si l'on remet le livre dans son époque, je peux comprendre qu'un roman comme celui-ci, écrit par une jeune fille de 17 ans de bonne famille ai pu choquer.

J'avais un peu peur de me lancer dans cette lecture et finalement elle a été agréable. le style d'écriture est un peu démodé c'est assez déroutant au début puis on s'y fait. On se laisse prendre par l'histoire et surtout je me suis demandé pendant toute ma lecture comment tou cela allait finir.
Le personnage de Cecile est trop insouciante et manipulatrice pour que je m'attache à elle, je l'ai même plutôt détesté mais au moins elle ne laisse pas indifférente.
La dernière phrase du livre a fait également remonter beaucoup de souvenirs.

J'avais vu le film avec Jean Seberg. J'avais lu Sagan 1954, où Anne Berest entremêle vie personnelle, chronique de l'écriture et de la publication du premier roman d'une jeune prometteuse de dix-huit ans.
En route donc pour lire un grand classique de la littérature française. Je garde une impression mitigée de ce triangle à trois femmes tournant autour d'un homme, le père de Cécile. Je retiens surtout la maturité du style - phrases courtes, assertions tranchées, regard désabusé sur le monde et ses adultes prévisibles (voir les 383 citations) . Perce aussi le machiavélisme de la presqu'adulte, résolue à préserver la complicité entre une fille et son père chéri.
En définitive, j'ai préféré la plume d'Anne Berest, plus tendre, fusionnant Françoise Sagan et elle-même, en une seule jeune femme à un tournant de leur existence.

Bonjour tristesse paru en 1954 va lancer la carrière de Françoise Sagan, ce charmant petit monstre qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Ce roman, en abordant explicitement la sexualité féminine avec un style désinvolte et mordant, provoque alors un véritable scandale. Récompensé la même année par le prix des Critiques, il devient l'emblème de toute la génération d'après-guerre et propulse son auteur au devant de la scène littéraire.

J'avais lu ce roman à l'adolescence, il m'avait plu mais pas suffisamment pour que je poursuive ma découverte de Françoise Sagan, et sous l'impulsion de mon fils aîné, qui l'a lu dans le cadre de son programme de seconde, j'ai relu cette histoire pour en discuter avec lui.

Et force est de constater que si Cécile ait choqué ses contemporains des années 50, il n'a plus rien de sulfureux ou de scandaleux en 2022 mais il sait encore parler aux adolescents d'aujourd'hui et ça, ce n'est pas rien !

L'autrice nous raconte l'été de Cécile, une tranche de vie comme on en a tous connue : l'été, l'adolescence, l'amour, la cruauté des sentiments. Cela peut paraître terne et sans intérêt, il n'en est rien.

D'abord grâce à la plume de Françoise Sagan qui a l'âge de son héroïne, et qui comme elle, n'aime rien tant qu'une vie insouciante faite d'amusements en tous genres et aucune obligation.

Françoise Sagan a su saisir avec beaucoup de vivacité des lieux, des personnages, certes très énervants, mais bien esquissés, avec une vraie psychologie, une finesse assez incroyable pour son âge, une moiteur estivale, on n'a aucun mal à s'imaginer la maison et le quotidien de Cécile et de son père.

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Je suis assez mitigée après ma lecture de ce grand titre que je souhaitais découvrir depuis longtemps. La qualité de l'écriture et l'ambiance estivale sont les deux points qui ont correspondu à mes attentes. J'espérais cependant plus d'émotions à la lecture de cette histoire qui m'a laissée quand même de marbre pour une raison principale : je n'ai absolument pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai trouvé Cécile agaçante, le père fade, Anne, Cyril et Elsa plutôt sans saveur. Alors je n'ai jamais pu vraiment m'investir dans leurs histoires d'amour, leurs manigances, leurs regrets. Tout m'a paru faux : Cécile n'est pas vraiment amoureuse de Cyril, elle ne déteste pas vraiment Anne, quant au père et à Anne, ce n'est pas non plus l'histoire d'amour du siècle. Ce n'est pas une histoire d'amour tout court d'ailleurs. Pas plus que celle du père et d'Elsa. La relation entre Cécile et son père paraît forcée et malsaine. Et toutes ces relations plates et sans intérêt amènent finalement à un final tragique, qui étonne vraiment en comparaison de la futilité de leurs petites histoires personnelles. Ça fait beaucoup pour pas grand chose. Mais bon, à lire pour l'écriture de Sagan tout de même, et en le replaçant dans son contexte.