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3,75

sur 8377 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le roman a fait scandale à sa sortie en 1954 car il décrivait des moeurs assez libres aussi bien chez une jeune femme que chez son père (qui passe de maitresse en maitresse). J'ai trouvé qu'il a très mal vieilli probablement car il est centré seulement sur des relations entre 5 personnages dans une société française qui a beaucoup évolué depuis le début des années 50 (la libération de la femme, la pilule, la structure même des foyers français…). On ressent aussi que çà a été écrit par une très jeune femme car certains dialogues semblent assez immatures sous le vernis mondain de l'époque. le tabac occupe une place importante car c'est le premier roman que je lis où le mot cigarette apparait autant de fois sur un nombre de pages aussi réduit
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Lu lycéenne. Bien que reconnaissant du talent à Françoise Sagan, j'avais lu son premier roman sans grande émotion.
Peut-être était-ce dû à la difficulté de m'identifier au personnage, sans doute, à l'époque ou encore à une éducation différente... Bien que le mal être de l'adolescence soit un sujet intemporel et universel.

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Le roman Bonjour tristesse se présente comme un petit ouvrage d'une grande envergure, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à m'y plonger pleinement. L'écriture, teintée d'un style rétro, m'a semblé mélancolique, sirupeuse, voire désuète. Bien que l'on puisse comprendre le parfum de scandale qui entourait sa sortie en 1954, écrit par une auteure aussi jeune que Françoise Sagan, je crains que les années n'aient pas été clémentes avec ce roman. La jeunesse de Sagan, alors âgée de 18 ans, transparaît dans l'oeuvre d'une manière qui la rend un peu trop naïve à mes yeux. J'ai trouvé l'ensemble du récit assez mièvre et peu agréable à parcourir, même si j'ai été soulagée par sa brièveté.

Le personnage de Cécile m'a particulièrement agacée, la décrivant comme égocentrique, étroite d'esprit et frivole, à l'image de la jeune parisienne des années 50. Ses préoccupations semblent se limiter à elle-même, ce qui rend difficile de s'attacher à elle ou de s'identifier à son parcours.

En somme, bien que Bonjour tristesse ait pu choquer à sa sortie, je ne suis pas parvenue à trouver une connexion avec son atmosphère et ses personnages. L'écriture et le caractère de l'héroïne n'ont pas réussi à me captiver, laissant une impression mitigée après ma lecture.
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Ouvrage légèrement surévalué à mon goût. Certes il est plutôt bien écrit, mais manque un peu de vérité à mon sens. Je lui préfère, dans le même style, la Cloche de détresse de Sylvia Plath ou encore Mademoiselle Else de Arthur Schnitzler, qui paraissent plus sincères et sont beaucoup plus puissants que Bonjour Tristesse. le personnage du père rappelle un peu le sinistre Pierre Costals des Jeunes Filles de Montherlant, un personnage plein d'une effroyable faiblesse envers lui-même. Malgré tout, cela reste une lecture agréable.
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J'ai eu envie de lire « Bonjour Tristesse » suite à la lecture de « Sagan 54 » d'Anne Berest, je me suis rendu compte que j'étais passée à côté de ce classique et que surtout je n'avais jamais lu du Sagan, ainsi il fallut vite y remédier!

En lisant l'histoire de Cécile, de son père, d'Anne, Elsa et Cyril je me suis rapidement demandé, pourquoi j'eus envie de m'offrir un moment aussi insipide, l'ennui de tourner ces pages m'a très vite accompagnée pour ne pas me quitter jusqu'à la dernière page!

Évidemment, il faut remettre cette histoire dans son contexte, dans son époque et l'âge de Françoise Sagan quand elle a écrit ce classique.

Mais, je suis assez déçue d'avoir ouvert une porte sur une perpective complètement inintéressante et d'une vide absolu… J'aurais dû lire ce livre il y a fort longtemps ou ne jamais le lire et cultiver le mystère Sagan!

Bien évidemment, je ne critique nullement la plume et la dynamique de l'écriture mais plutôt la profondeur de ce récit.
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Contente de l'avoir lu pour ne pas mourir bête, mais je ne le relirai pas. Malgré les cigales, les pins et la Méditerrannée, ces histoires d'amour croisées n'ont pas suscité mon intérêt.

J'ai apprécié le style d'écriture de ce classique. Droit au but et poétique à la fois, mais sans attrait particulier pour l'histoire. Je comprends le vent de révolte et de révolution que ce roman a porté lors de sa parution en 1954 dans une société française encore conservatrice et en demande d'autorité et d'ordre après la guerre.

Enfin, je reconnais volontier qu'écrire ce roman à peine sortie de l'adolescence est une prouesse de talent et de sensibilité, pourtant, mais j'ai peiné à venir à bout de ce tout petit roman.

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Un langage soutenu, une écriture narrative parfois presque philosophique. Un style direct, sans longueurs, voir un peu sec.

L'histoire est intéressante, mais j'avoue avoir eu du mal à me mettre dans le contexte de ces années que je n'ai pas connu.

Il faut avouer que cela est très différent de mes lectures habituelles. Mais globalement je suis contente de ma lecture.
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Cécile, 17 ans, passe ses vacances d'été avec son père veuf et sa petite-amie du moment dans une villa située sur la côte méditerranéenne. le père et la fille vivent ensemble depuis peu, ils ont choisi une vie de débauche où seule leur liberté importe. Les liaisons du père sont passagères, personne ne vient s'immiscer dans leur duo sur le long terme. Cécile profite du soleil et de la mer, de sa liberté et de son amourette de vacances, jusqu'à ce qu'Anne, amie de la défunte mère, vienne rejoindre la villa. Anne est intelligente, calme, et a un mode de vie bien opposé à celui du père et de la fille. Cécile voit alors en elle un danger, et, de crainte qu'elle ne mette un terme à une vie faite de plaisirs et de légèreté, invente un stratagème pour l'éloigner.

Le personnage de Cécile est intéressant. On y retrouve l'ambivalence de l'adolescence, et l'immaturité affective qui peine à prendre en considération autrui. En effet, malgré ses nombreux doutes et remises en question, Cécile finit toujours par placer ses propres intérêts devant ceux des autres, quitte à blesser ses proches. Elle éprouvera des remords, mais finira par mener sa vie tel qu'elle l'avait souhaité.

Ce court roman se lit facilement. J'ai bien aimé le choix narratif, le fait que l'on ait le point de vue d'une adolescente. Néanmoins, c'est loin d'être un coup de coeur. L'immaturité de Cécile peut vite devenir pénible, et ses questionnements sont parfois redondants. C'est une lecture agréable mais qui ne m'a malheureusement pas spécialement touchée.
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Je découvre Françoise Sagan avec son premier roman, un roman court et rapide à lire. L'écriture m'a assez plu, simple mais vivante pour ce récit qui nous est contée au travers des mots, des souvenirs d'une jeune femme de 17 / 18 ans, à la frontière entre le monde adolescent et le monde adulte. Ce roman nous raconte donc cette jeune femme, son père, veuf quarantenaire séduisant, frivole, leurs amours ; ce roman nous raconte un été, sa chaleur, sa moiteur étouffante ou sensuelle, sa torpeur, anesthésiante ou étourdissante ; ce roman nous raconte les sentiments, entre amour et haine, jalousie et incompréhension, bonheur et drame.

Je crois que tout a déjà été dit sur ce roman qui a apparemment marqué une époque, une génération, et qui a consacré une femme de lettres. Pour moi, ce roman dont j'attendais certainement trop, est plutôt une déception : l'émotion attendue, l'émotion espérée n'a malheureusement pas été au rendez-vous ! Bien sûr, j'ai apprécié cette lecture, surtout cette écriture d'ailleurs, mais l'histoire ne m'a pas transportée. Peut-être est-ce un problème de timing, d'époque, d'âge (bouhhh !!), peut-être aussi est-ce moi, j'ai peut-être perdu ce goût du romanesque, du tragique, ... Mais Cécile n'a pas suscité en moi d'empathie, de sympathie, encore moins de pitié ou d'indulgence. Elle m'a agacée, dans son égoïsme, dans ses caprices enfantins, dans sa lucidité autant que dans son choix de l'aveuglement. En refermant ce roman, j'ai regretté de ne pas l'avoir lu plus jeune, mon ressenti aurait peut-être été tout autre...
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Sur la fin il n'y a que quelques mots qui peuvent venir à l'esprit: douleur, certes, mais aussi vide. Comme le titre l'indique, le lecteur est bel et bien averti du cheminement du récit vers le début d'une histoire malheureuse. Néanmoins, cette histoire concerne une famille monoparentale mondaine, incapable de se débrouiller, fuyant toute responsabilité. On ne peux ou pas avoir d'empathie hormis que les sentiments partagés soient communs à tous : l'amour-la jalousie-la colère ou bien l'angoisse et la tristesse. Nous sommes plongés dans une histoire d'Apparences, qui nous apprend qu'il ne suffit pas d'avoir fait de grandes études pour comprendre les enjeux de la vie. D'autant plus que la parole est parfois préférable au silence.
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