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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Éléonore et Sébastien sont frère et soeur et inséparables. Mais surtout, ce sont de vrais pique-assiettes, dépendant financièrement soit des mariages d'Éléonore, soit des liaisons de Sébastien.
Je vais commencer par un aveu, je n'ai jamais lu Sagan avant ce livre. La possibilité de pouvoir la découvrir en livre audio a été pour moi une vraie opportunité. Et j'avoue m'être régalée de ce livre, où Françoise Sagan mêle le récit des aventures d'Éléonore et Sébastien avec des pensées sur son travail d'écrivain et sur la vie en général. le procédé surprend et implique le lecteur dans le roman, rendant le roman plus réaliste, surtout avec la fin qui brouille un peu plus la frontière entre réalité et fiction.
Si l'on peut à priori déteste le frère et la soeur, oisifs vivant de la générosité des autres, on finit par s'attacher à eux, et surtout à s'attacher à leurs pas et à ceux qui gravite autour d'eux. Leurs péripéties frôlent la banalité, mais l'autrice réussit à mettre en relief toutes ces anecdotes du quotidien.
Comme je l'ai dit plus haut, j'ai écouté ce roman et j'ai beaucoup aimé la narratrice, Lola Naymark, qui arrive a différencier l'histoire que raconte Sagan, de ses pensées. On s'immerge grâce à elle dans ce roman, qu'elle porte avec beaucoup de talent.
Une excellente découverte pour moi.
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C'est peut-être le livre le plus anxiogène et profond de l'auteure à cette époque donnée de son existence.

Dix-huit ans ont passé depuis Bonjour Tristesse et Sagan a 37 ans, le même âge que ses deux héros, Eléonore et Sébastien, qu'elle a fait revenir de leur Château en Suède, pas tout à fait par hasard…Livre écrit à l'ombre d'elle-même, penchée sur ses abîmes d'où elle tente de remonter. Elle y mettra un an avec une interruption de six mois dans l'écriture.

Au début, la forme du livre qui alterne un chapitre sur deux, le roman et ses confessions acides et douces-amères déstabilise le lecteur. « La petite musique » est grippée et elle-même tousse beaucoup pour retrouver « l'envie de » et échapper à l'ennui, son pire ennemi.

Sagan va nous raconter l'intimité avec ses héros en nous confiant l'intime de Françoise. Sagan est malmenée de tous côtés et veut réhabiliter Françoise. Et c'est dans le dernier chapitre, en rejoignant ses héros, qu'elle laissera enfin partir pour les rendre à leur douce vie de château, qu'elle retrouvera dans ce geste, on le devine, un équilibre provisoire car rien n'est jamais définitif avec elle, sauf la mort dont elle nous donne sa vision dès la page 6 : « La mort, je la vois de velours, gantée, noire et en tout cas, irrémédiable, absolue (…). Ma mort, c'est le moindre mal ».

Dans la partie roman, très brève, Eléonore et Sébastien, trop beaux et trop blonds, frère et soeur siamois jusqu'à l'osmose la plus troublante, inaccessibles au commun des mortels, ignorant et méprisant jusqu'à la notion de travail, incarnent une époque révolue. Désargentés et entretenus, ils donnent de leurs personnes à tour de rôle pour survivre. Ils sont gais, légers et mélancoliques, ils écument les soirées mondaines, jusqu'à l'amant de trop, celui d'Eléonore qui causera le suicide de leur meilleur ami. Et là, terminée l'escapade parisienne : un hasard bienvenu leur permettra de rentrer en Suède. Ils avaient des « principes » ces aristocrates bohémiens ! On sent Sagan à la fois triste et libérée de les quitter (car elle aime ses personnages), ce qui permettra à Françoise de tourner une page de sa vie.

Dans les chapitres-confessions, elle explique pourquoi « eux », héros de Château en Suède. Elle décrypte dès le début comment il lui faut leur donner vie à ces personnages, leur « faire faire quelque chose » qui tienne debout, elle prend le lecteur à témoin, elle tape du poing sur la table : elle en a marre d'être reconnue uniquement pour ses frasques, ses accidents de « tôle froissée », ses problèmes avec le fisc et cette société post-soixante-huit qui commence à devenir « correcte » l'ennuie profondément. La critique l'assassine, systématiquement, elle commencera ce livre en mars 1971, le lâchera pendant 6 mois avant de le terminer en avril 1972 et d'égratigner au passage d'une plume mordante ce qui lui fait mal ; la politique aussi y a droit : elle en a une prescience inouïe quant à son avenir : « Et tous ces crétins qui s'occupent du « peuple », qui parlent du « peuple, avec quelle touchante maladresse dans leur redingote de gauche, épuisante à la fin dans ce souci qu'elle nous donne, à nous qui haïssons la droite, de les défendre, d'empêcher qu'un fou furieux (ou un calme) n'en fasse vraiment -de cette misérable redingote- une loque impossible à mettre ».

Elle ne sort plus, refusant délibérément les invitations en tant « que Sagan », « La Sagan, comme ils disent en Italie ». Elle avoue quand même, que « ce masque » sous lequel on la réduit (vitesse, alcool, boîtes de nuit, mariages, divorces, Ferrari) lui a bien servi car il correspond à des évidences de sa nature profonde : « La vitesse, la mer, minuit, tout ce qui est éclatant, tout ce qui est noir, tout ce qui vous perd et donc vous permet de vous trouver ». Mais qu'il n'est pas incompatible d'être un écrivain sérieux avec toutes les affres que cela comporte (la solitude, la page blanche), de s'engager pour des causes justes ET d'avoir choisi le mode de vie tant décrié qui lui convenait. « Elle avait du recul donc de l'avance sur lui » fera-t-elle dire à Eléonore, petite phrase révélatrice de son propre cheminement…

Et comme dans chacun de ses livres que j'ai lus jusqu'à présent, elle reprend le titre, l'extrait de la p.89, n'est ni plus beau, ni plus déterminant qu'un autre mais reflète superbement l'atmosphère délétère du livre :« Ce ne sont pas les plages qui se dévident dans des décors de rêve, ce n'est pas le Club Méditerranée, ce ne sont pas les copains, c'est quelque chose de fragile, de précieux que l'on saccage délibérément ces temps-ci et que les chrétiens appellent « l'âme ». (…). Et cette âme, si nous n'y prenons pas garde, nous la retrouverons un jour devant nous, essoufflée, demandant grâce et pleine de bleus… Et ces bleus, sans doute, nous ne les aurons pas volés ».

Nous connaissons la suite, mais le passage où elle s'imagine en 2010, avec 74 ans au compteur et des petits-enfants ennuyeux, nous rappelle qu'elle nous a quittés bien trop tôt, qu'elle aurait fait une grand-mère « exquise», que ses lecteurs assidus attendraient impatiemment la sortie du « dernier Sagan » au lieu de ressentir cette infinie tristesse quand on ferme le livre en se disant: « Elle n'est plus là et elle nous manque »…


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Dans ce roman, nous retrouvons Eléonore et Sébastien, ces deux beaux blonds aristocrates désargentés, de la pièce de théâtre Château en Suède, publié en 1960.

Je qualifie Des bleus à l'âme de roman mais ce n'est pas vraiment ça. Françoise Sagan nous propose un récit quelque peu hybride et surtout totalement inqualifiable. Nous naviguons sans cesse entre roman et essai, comme si nous avions l'histoire et les réflexions qu'elle s'est faites en écrivant. Forcément, on aime. Ou pas. En tout cas, l'auteur nous propose une autocritique à la fois lucide et cynique. Quant au style, il m'a fait pensé plus d'une fois à celui de JD Salinger, dans L'Attrape-Coeur*. Ils jouent tous deux avec la langue avec une certaine aisance. Cependant, avec Des bleus à l'âme, les lecteurs francophones profitent des jeux d'écriture, sans filtre, en se laissant surprendre par certains termes au détour d'une phrase.

La construction du roman pourra en déstabiliser et en déranger plus d'un. Les digressions et réflexions de Françoise Sagan sur sa vie ou son écriture s'alternent et se mélangent avec l'histoire de Sébastien et d'Eléonore. Nous n'avons pas des chapitres réservés au uns et d'autres chapitres réservés aux autres. Tout se mélange, pour mon plus grand plaisir.

Conseiller ce livre ? Ne pas le conseiller ? Ça ne tiendrait qu'à moi, je vous le mettrais directement dans les mains.

*Je ne sais pas ce que ce roman donne en V.O mais la traduction française ne fonctionne carrément pas.
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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Troisième opus de l'auteur dans lequel je me plonge cette année.

Un roman qui nous propose une tranche de. vie de deux trentenaires suédois, qui mènent à Paris une vie de plaisirs financée par ceux à qui ils accordent leur charmes.

Roman, donc, mais aussi essai sur la condition de l'écrivain Françoise Sagan, ses plaisirs, ses difficultés devant la page blanche, son amour de la vitesse automobile, ses ennuis fiscaux.

Entre soirées trop arrosées et mises au vert normandes, l'auteur nous raconte ses difficultés à reprendre' l'écriture de ce roman qui traine alors qu'elle en aime bien les deux personnages désabusés et si égoïstes.

Un roman un peu désabusé, nostalgiques, doux-amer, un roman acide comme un bonbon anglais, un peu sucre mais avec un fond d'amertume qui traine en bouche

J'apprécie vivement cette (re)lecture des romans de Françoise Sagan. D'autres m'attendent, je ne vais par tarder à m'y plonger.
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Publié en 1972, "Des bleus à l'âme" est le 9ème roman de l'écrivaine française Françoise Sagan, notamment auteure de "Un peu de soleil dans l'eau froide", "Bonjour Tristesse", "Un certain sourire", "Les merveilleux nuages" ou encore du journal "Toxique".

Sébastien et Eléonore van Wilhem, frère et soeur issus de l'aristocratie suédoise, débarquent à Paris sans un sou.
Sébastien, soucieux d'offrir une vie royale à Eléonore, réussit sans peine à rentrer dans les bonnes grâces de la riche Nora Jedelman, tandis que sa soeur passe le plus clair de son temps dans leur petit appartement, à lire des romans policiers en attendant impatiemment son retour.
Mais Eléonore s'ennuie, les journées sont longues sans Sébastien, jusqu'au jour où leur ami Robert la présente à Bruno Raffet, jeune premier du cinéma qui tombe rapidement dans ses griffes...

Voici en quelques lignes le résumé de cette histoire dont la trame ne surprendra en rien les lecteurs de Sagan.
Sébastien et Eléonore m'ont parfois fait penser au vicomte De Valmont et à la marquise de Merteuil, les deux héros des "Liaisons dangereuses", en raison de leur personnalité aventureuse qui ne s'embarrasse pas de scrupules.
Complices blasés, "incapables capables de tout", tous deux vivent au jour le jour, se laissant volontiers entretenir par leurs amants de passage et éprouvant un plaisir cynique à plaisanter de leur situation.
Bien qu'ils soient conscients de leurs actes, ils gardent toutefois une certaine insouciance et ne se doutent pas des effets dévastateurs que leurs combines peuvent avoir sur des vies.
Si j'ai rapidement été exaspérée par leur parasitisme, j'ai également pris en pitié ces deux êtres toujours indifférents à ceux qui les entourent et auxquels Sagan se charge d'ailleurs bien de faire payer le prix fort...
Jusque là, rien de bien neuf sous le soleil me direz-vous...

Mais, là où "Les bleus à l'âme" sort des sentiers habituellement empruntés par la romancière, c'est lorsque celle-ci, en marge de son récit, prend la plume en son nom, se raconte et assume ses doutes, ses colères sur des sujets aussi variés que Dieu, l'argent, l'égalité entre les sexes, la mort, la drogue, l'alcool, le couple, le nouveau roman, son rapport à l'écriture, à ses lecteurs ou encore aux critiques.

"Des bleus à l'âme" offre une construction hétérogène, qui suit le fil des pensées de l'auteure, partagée entre son envie de "digresser" sur des sujets qui lui viennent spontanément à l'esprit, et la nécessité d'avancer dans l'écriture de son roman.
Durant ma lecture, j'ai souvent eu l'impression que l'oeuvre fictionnelle n'était qu'un prétexte pour l'auteur à parler d'elle ouvertement, un moyen de se soustraire un temps à son rôle d'écrivain.
Et je m'en réjouissais, tant Sagan m'est apparue comme une femme libre, réfléchie, modeste, franchement cynique, moqueuse (y compris envers elle-même) et bien plus profonde que ses romans le laissent croire !
Il m'était facile de me la représenter assise à sa table de travail, perdue dans ses pensées, se rappelant de temps à autre que ses personnages attendaient leur sort.
J'ai particulièrement aimé cette fin habile orchestrée par Sagan pour rencontrer ses personnages !

"Des bleus à l'âme" est un roman assurément autobiographique - tant la fiction semble ici secondaire - et qui, à mon sens, ravira tout lecteur curieux d'en découvrir davantage sur la personnalité riche de Sagan, à travers ses propres mots.
Un vrai coup de coeur qui vient d'ailleurs de détrôner "Un peu de soleil dans l'eau froide" au rang de favori et que je suis certaine de relire plus d'une fois, tant nombreux de ses mots ont trouvé écho en moi :)
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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A travers les péripéties de Sébastien et Eléonore, Françoise Sagan entraîne le lecteur dans un récit qui mêle à la fois fiction, réflexions intimes, soucis du quotidien.
Nos deux protagonistes sont beaux, libres, fusionnels. Ils sont aux antipodes des standards de la société et attirent l'attention, suscitent la fascination. Sébastien use de ses charmes pour se faire entretenir par une riche américaine qui a l'âge d'être sa mère et dont il devient l'amant. Eléonore, elle, prend sans jamais se donner réellement elle est insaisissable. Robert leur ami de toujours grandit dans leur ombre, est à leur petit soin.
Le tout est entrecoupé de passages personnels où l'auteur parle de sa vie de tous les jours, de sa dépression. Elle livre son rapport à l'écriture et à ses lecteurs, aux critiques qui la ramène sans cesse à ses premiers succès comme si le reste n'existait pas. Elle fait part de sa colère, sa désillusion, de ses convictions sur l'avortement, la politique, elle s'interroge sur son avenir, se projette, imagine la société des années 2010...
S'il n'est pas facile de jongler entre l'histoire de nos deux suédois et les confessions de l'auteur, je me suis laissée entraînée par ce roman qui m'a profondément touchée et dont j'ai relevé plusieurs passages tant l'écriture est juste.
Françoise Sagan écrit sans filtre, n'hésite pas à bousculer en abordant des sujets sinon tabous au moins sensibles dans la société du début des années 70 et c'est grandiose.
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Publié en 1972, Des bleus à l'âme est un récit de Françoise Sagan qui alterne autobiographie et fiction.

Côté fiction, c'est l'histoire de Sébastien et Éléonore van Milhem, frère et soeur suédois, la belle quarantaine, qui se retrouvent sans le sou à Paris. Ils sont aussitôt pris en charge par Robert, un ami impresario, et Nora, une riche américaine. Leur beauté et leur charme vont leur ouvrir facilement les portes des diners mondains, restaurants et boites de nuit et nous suivons leur vie oisive et insouciante à Paris.

Côté autobiographie, Françoise Sagan se livre, avec une pointe de dérision et d'ironie, en évoquant sa vie frivole et mondaine, ce "fameux petit monde saganesque où il n'y a pas de vrais problèmes" (p.52), son "monde oisif et blasé". Elle y parle aussi de son travail d'écriture et on suit, au jour le jour, parfois façon journal intime, l'écriture de l'histoire de ses van Milhem.

Selon moi, c'est le côté autobiographique qui l'emporte, largement, sur la fiction. L'histoire des van Milhem est sans cesse entrecoupée par les pensées de Sagan, et finalement, on apprend peu sur eux, on s'y attache beaucoup moins qu'à elle et à ses réflexions incisives sur sa vie, son oeuvre et son époque "mesquine, sordide et cruelle" (p.65). Parfois légère, elle sait aussi être plus grave, quand elle évoque le suicide, la solitude, la dépression, la mort. J'ai également aimé les passages sur la réception de son oeuvre, avec la présentation assez drôle des différentes catégories de lecteurs qu'elle a rencontrés.
Après avoir lu Bonjour tristesse, c'est avec plaisir que je retrouve Sagan dans un texte plus mature, et qui me pousse à en savoir plus sur elle. Je suis donc maintenant à la recherche d'une biographie, autobiographie, en livre ou film. Si vous avez des conseils, n'hésitez pas !
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Bonjour, je m'étais toujours promis de découvrir Sagan, parce que controversée, j'aime me faire mon opinion sur ces personnes portées aux nues par certains et traînées dans la boue par les autres.
Parce que non, cette personne ne laissait pas facilement indifférent.
Alors quand sur Netgalley, j'ai vu que je pouvais écouter «  Des bleus à l'Âme » grâce à Audiolib, j'ai sauté sur l'occasion, sans même en savoir plus le titre me plaisait, et j'allais enfin découvrir Sagan.

Le début surprend à la fin du premier chapitre, j'ai eu un doute, vais-je tenir 4 heures ? Et oui quand on a pas cherché à savoir, on peut être surpris par ce livre, mi-roman mi-essai où l'auteure s'adresse régulièrement au lecteur.
Sagan reprend les héros de l'une de ses pièces, deux Suédois, la quarantaine, frère et soeur complices et inséparables, qui vivent aux crochets de ceux qu'ils séduisent.

Mais ces deux héros, qui ont son âge, sont plutôt un prétexte pour Sagan, de nous livrer son regard sur un certain Paris du début des années 70 et sur la société en général.
C'est son milieu et sa façon de vivre qu'elle nous décortique, parfois avec humour, parfois avec sarcasmes.
Elle y fait un éloge de l'oisiveté et la paresse.
Une fois que j'ai compris qu'il ne fallait pas vraiment y chercher un roman, mais plutôt un essai, presque un échange avec l'auteur, les mots ont filé à mon oreille de façon fluide et agréable.
J'ai aimé ce regard sur la bourgeoisie parisienne du début des années 70. Son regard sur la société, le féminisme, la religion, la liberté sexuelle, l'argent, etc.
Et la lectrice Lola Naymark n'y est pas pour rien, bien au contraire, elle sait faire glisser ces mots, grâce à elle, on ne se perd pas entre Françoise Sagan et ses Suédois. Et surtout elle a su trouver un débit, une façon de parler qui m'a fait penser parfois que c'était Sagan elle-même qui me parlait grâce à ses intonations.

Je ne suis pas certaine d'avoir découvert la romancière ici, mais j'ai découvert la femme, du moins ce qu'elle a bien voulu en montrer dans cet ouvrage.
Je suis très heureuse de l'avoir écouté. Merci à Audiolib et Netgalley.

Lien : https://sandetcesttout.com/
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Subjugué par cette écriture si belle, mi-roman, mi-essai, les 2 à la fois, j'ai hâte de me plonger à nouveau dans les livres de Sagan.....
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