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4,37

sur 1137 notes
Je viens de terminer « L'Empire Ultime », le premier tome de la saga « Fils-Des-Brumes » de Brandon Sanderson et j'ai vraiment beaucoup aimé ! Je tiens à remercier ma partenaire Bouchon des Bois, car c'est elle qui m'a tentée avec ses chroniques si élogieuses ! Et j'ai bien fait de ne pas m'effrayer devant les presque mille pages de ce premier volume. Car il s'agit d'une extraordinaire découverte ! Je me suis plongée dans l'univers original et captivant de Brandon Sanderson avec une aisance et une facilité étonnantes ! J'ai été subjuguée par ce récit, plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais du mal à décrocher ! Dans un univers brumeux, sombre et froid, j'ai rencontré des personnages ébouriffants, découvert des endroits fascinants mais effrayants, et appris à connaître différents types de magies.

Je ne vais sans doute pas apporter bien davantage à tout ce qui a déjà été dit sur ce livre - beaucoup d'encre a déjà coulé pour vanter ses mérites - mais j'avais tout de même envie de partager mon exaltation pour ce roman ! Alors au risque de répéter ce que d'autres ont déjà dit, je vais vous parler de cette superbe lecture !

Dans un monde meurtri et dominé par un puissant et immortel Tyran, nommé le Seigneur Maître, Vin, une jeune voleuse des rues, est contrainte de vivre au jour le jour et de se battre à chaque instant pour sa survie. Endurcie par cette vie difficile, par la violence des coups reçus, par cette hantise omniprésente du viol, par la crainte de ne pas trouver de quoi manger et par les différentes trahisons dont elle a été victime, elle se révèle être une personne sombre, méfiante, très craintive, réservée et enfermée en elle-même. le destin de cette jeune skaa - peuple opprimé et esclave de la noblesse - va basculer le jour où elle rencontrera Kelsier, voleur à la réputation bien assise, homme fougueux, impétueux, déterminé et... toujours souriant ! Formée à l'allomancie (la magie des métaux) par ce dernier, Vin va peu à peu prendre conscience de sa force, de son pouvoir hors du commun, et cette jeune fille farouche va découvrir les joies de l'amitié, de la confiance et de la loyauté. Ensemble et mus par un bel idéal, ils vont espérer pouvoir changer les choses : renverser l'Empire Ultime et libérer le peuple skaa de mille ans d'asservissement.

Malgré le résumé qui peut sembler quelque peu classique – un groupe de rebelles souhaitant renverser un gouvernement tyrannique – cette oeuvre sort des sentiers battus, et Brandon Sanderson a su éviter chacun des stéréotypes qui lui tendaient les bras. Il narre son histoire avec profondeur, mêlant habilement sérieux et légèreté. Pas de temps mort, il maîtrise également très bien sa narration, en alternant de paisibles moments de discussion entre les protagonistes et des scènes d'action vives à couper le souffle.

Une histoire vibrante et intéressante, une ambiance immersive, des personnages attachants, des répliques savoureuses, des mystères, un système de magie fascinant, tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à un incroyable récit fantastique ! Un récit novateur et très prometteur qui m'a encouragée à me lancer dans le second opus, encore plus épais, sans la moindre hésitation ! Vous voulez rêver ? Vous évader ? Vibrer ? Trembler ? Rire ? N'hésitez plus !
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Un peu plus de 900 pages, ce premier tome des "Fils-des-Brumes" est aussi difficile à pénétrer qu'il est passionnant. L'univers déployé par Brandon Sanderson est une fois de plus riche et original avec son système de métaux aux possibilités multiples. Mais qui dit univers foisonnant, dit présentation exhaustive pour aider le lecteur à s'immerger au mieux dans ce monde de cendres.

Un pavé me fait rarement peur, au contraire, j'aime généralement la promesse qu'il offre de nombreuses heures dans un récit prenant tout autant que le défi qu'il peut représenter. Reste que dans le cas présent, des lectures secondaires ont été nécessaires pour respirer un peu. Peut-être aussi que l'état d'esprit et le temps n'étaient pas idéaux pour me lancer dans cette trilogie.

Toujours est-il que mon attachement à Vin a permis de maintenir mon cap à travers ces nombreuses pages, sans compter l'envie de connaitre le fin mot de l'histoire. D'ailleurs, une fois ce premier tome clos, je me laisserai bien tenter par la suite. Mais je me demande si je viendrais un jour à bout de l'oeuvre de Sanderson…
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Mistborn débute sur une promesse libertaire séduisante : un bande de voleurs un peu magiciens qui montent un plan à la Ocean's Eleven pour faire tomber un tyran immortel qui a rendu son peuple esclave d'une théologie castratrice. le gauchiste en moi rugit de plaisir : on y trucide du noble à tour de bras tout en parlant de lutte des classes et de magie. C'est le Grand Soir qui rencontre le jeu de rôles Midnight où Sauron (ou son frère) a gagné et domine le monde. C'est Marx qui renverse Tolkien. C'est la lutte finale, la vraie.

Et je dois reconnaître une fois de plus que Brandon Sanderson est un honnête artisan. Il fabrique toujours un univers dédié à son histoire afin de coller parfaitement à son intrigue. Il y a une vraie logique interne dans sa création de contexte. Mais du coup, on a l'impression que cet univers n'existe pas en dehors de l'histoire qui nous est racontée. Que si on ouvre une porte contre la volonté de l'auteur, elle débouche sur le vide. Son autre grand talent, c'est la création de système magique. C'est un vrai horloger dans son genre. Minutieux, appliqué, soigneux. Là, c'est une histoire de métal qui permettent des prouesses incroyables. Ça fonctionne. Mais là encore, c'est tellement mécanique que ça manque d'un supplément d'âme. Sanderson passe tellement de temps à mettre en scène sa magie et ses règles qu'on a souvent plus l'impression de lire le livret de règles d'un jeu de plateau qu'un roman. Tout est expliqué, surexpliqué, redit : c'est très académique.

Et quand en plus l'auteur ajoute une couche de romance fleur bleu à son histoire, la mayonnaise prend une drôle de tournure. Il y a comme des grumeaux. Surtout qu'elle est voleuse, qu'il est noble et que leur amour est impossible. Mais on pardonnerait toute cette guimauve si l'intrigue centrale était solidement défendue par une narration impeccable. C'est loin d'être le cas. Les personnages secondaires sont des coquilles vides. le déroulement du coup d'État est incohérent. Un peuple est en train de se révolter et c'est raconté platement comme un compte-rendu poussif de wargame. Oh, il y a des scènes d'action, car la magie des métaux permet des prouesses physiques qui dépotent, mais cette adrénaline n'arrive pas à camoufler l'écriture affreusement scolaire de Sanderson.

Brandon Sanderson est sans doute un MJ du tonnerre et je prendrais plaisir à faire du jeu de rôles avec lui car il a des idées de systèmes de magie intéressantes et très ludiques. Il sait créer des univers intéressants pour les rôlistes en faisant des variations autour des thèmes forts de la fantasy. Malheureusement, la qualité d'écriture n'est pas au rendez-vous. Ça donne un roman pas ignoblement mauvais mais c'est frustrant de voir autant de bonnes idées gachées par un affreux manque de style.
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Après presque un an depuis son acquisition, je me suis enfin lancé dans la lecture du premier tome de "Fils des Brumes", et j'ai rapidement été confronté à un véritable mastodonte littéraire ! Outre le volume conséquent de ce livre, j'ai été captivé par son histoire à bien des égards.
L'univers même du livre est intéressant, un monde où le soleil est devenu rouge et où les cendres tombent sans relâche sur un peuple opprimé par un tyran tout-puissant. Les bases posées par cet univers, ainsi que l'atmosphère mystique et étrange des brumes, créent une ambiance à la fois oppressante et intrigante.
La technique utilisée dans l'allomancie, ainsi que la richesse des personnages, m'ont tous deux fasciné. J'ai certe dû relire certains passages pour bien saisir le concept, mais cela en valait la peine. Les scènes d'action étaient d'autant plus captivantes une fois bien intergré toutes les subtilités de l'allomancie qui font la force de cette histoire.
Quant aux personnages, ils m'ont conquis par leur complexité et leur richesse. Vin, l'héroïne principale, est une jeune voleuse dotée de pouvoirs d'allomancie recrutée par Kelsier, un allomancien charismatique et audacieux qui dirige la bande de rebelles. Sazed, un terrisien gardien des traditions anciennes, offre également une profondeur à l'histoire.
D'autres personnages tout aussi intéressants peuplent cette histoire, accompagnant Kelsier et Vin dans leur quête pour renverser l'empire.
Le début de cette lecture a été difficile, nécessitant une attention particulière pour comprendre le concept comme mentionné plus haut ainsi que les différentes maisons nobles qui prennent par la suite une place importante dans le schéma politique de l'histoire.
Bien qu'il n'existe évidemment pas de rythme de lecture qui vaille mieux que d'autres, je peux illustrer mon intérêt pour cette lecture par le fait qu'il m'a fallu une bonne semaine pour atteindre la moitié du roman, mais seulement une journée pour le finir car une fois l'histoire bien mise en place et les personnages découverts, j'ai été captivé par les rivalités politiques et les scènes d'action reposant sur a la fois l'allomancie et la stratégie.

La conclusion du premier tome de "Fils des Brumes" est pour moi à la fois satisfaisante et intrigante. Sans révéler de détails, je peux dire que l'auteur parvient à tisser ensemble les nombreux fils narratifs avec adresse, offrant des réponses tout en laissant place à de nouvelles questions. Les développements de l'intrigue et les évolutions des personnages donnent envie de se plonger immédiatement dans la suite pour découvrir ce que l'avenir réserve à Vin, et ses compagnons.
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C'est la première fois que je lisais un livre de Brandon Sanderson et je n'ai pas été déçue. J'ai tout de suite était happée par l'histoire à tel point que je l'ai terminé assez vite malgré le nombre de pages. le système de magie est très original et développé. J'ai adoré le côté politique et historique de l'histoire. le scénario est très bien tourné, les actions ne s'enchainent ni trop rapidement ni trop lentement. le seul point "négatif" pour moi sont les personnages. J'ai bien aimé Sazed et Kelsier mais les autres ne m'ont pas impactée. En soit, ils ne sont pas mal faits, au contraire, mais je n'ai pas réussi à réellement m'attacher à eux. Je lirai bien évidemment la suite.
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Enfin je me suis lancée dans la fameuse saga fantasy de Brandon Sanderson : Fils-des-brumes ! Une trilogie où chaque tome fait pratiquement 1000 pages sans compter les tomes hors série tout autours. J'en ai entendu tellement de bien que j'étais curieuse de découvrir enfin la plume (ou du moins la traduction) de cet auteur.

Et si j'ai passé un très bon moment de lecture je n'ai pas été autant conquise que je l'aurais souhaité. Mais tout d'abord commençons par le positif : l'univers et le système de magie ! le monde est recouvert d'une cendre qui tombe sans arrêt du ciel et la nuit une brume épaisse et effrayante apparait. le soleil est rouge et les plantes peinent à pousser. Depuis des siècles le peuple est divisé en deux catégories : les nobles d'un côté et les skaas de l'autre qui sont les esclaves des premiers. C'est dans ce décors que nous allons rencontrer Vin qui est une skaa et qui vit dans la capitale Luthadel. Vin va se découvrir plusieurs pouvoirs et être recrutée par Kelsier, un skaa rebelle possédant lui même des pouvoirs. A partir de là va se former une bande qui va tout faire pour renverser l'Empire.

Le système de magie de cet univers est très original car il repose sur une magie des métaux. Chaque métal avalé en petite quantité donne une capacité différente à la personne. Mais seule une certaine catégorie de la population possède ces capacités et ces personnes sont appelés des Fils des brumes. J'ai trouvé ce système de magie étonnant et bien vu ! C'est ce qui fait la force de ce roman car c'est très original et jamais vu ailleurs.

Maintenant venons-en à ce qui m'a déçu : l'écriture. Alors je précise que je parle de la version française car peut être que la VO souffre moins de ce problème. Mais j'ai trouvé l'écriture vraiment très simple et répétitive. Plusieurs fois dans le roman l'auteur va nous répéter comment le système de magie marche. Plusieurs fois il a va nous répéter le statut des personnages principaux. Que Vin est mal à l'aise lorsqu'il y a du monde, que Kelsier est arrogant et revient des enfers. J'ai trouvé ça rébarbatif et cela ajoutait beaucoup de longueurs au roman qui est déjà bien épais.

J'ai aussi trouvé que l'écriture se rapprochait beaucoup par moment des romans young adult. Et le problème vient de l'héroïne qui a 16 ans et donc réagit comme une adolescente de cet âge là. Mais dans un univers mature de fantasy j'ai trouvé ce décalage pas très convaincant. L'auteur nous tartine de passages assez complexes sur la politique et le système de magie, mais entre deux on se retrouve à suivre une amourette d'adolescents. Plusieurs fois le personnage de Vin m'a agacé. Et même si je l'ai apprécié la plupart du temps, je l'ai trouvé assez pénible lors de certains passages. Je lui ai préféré le personnage de Kelsier, le leader charismatique de la troupe.

Mais assez parlé négatif car au final j'ai eu du mal à lâcher ma lecture et je me suis enfilée ce premier tome en 4 jours. Malgré l'épaisseur du roman ça se lit très bien et l'écriture fluide aide à bien rentrer dans l'histoire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance un peu glauque et l'univers original. Et j'ai enchainé directement avec le tome 2. Donc au final c'est un bilan plutôt positif !

En bref : J'ai passé un agréable moment avec ce premier tome de la saga des Fils-des-Brumes ! Ce n'est pas le coup de coeur attendu mais j'ai tout de même envie de lire cette trilogie en entier car j'aime son univers et son système de magie ! Une saga de fantasy à découvrir !
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J'ai acheté ce roman en me basant sur le flot de critiques dithyrambiques disponibles un peu partout sur le net, et je dois reconnaître que c'est hélas une franche déception.
La base de l'histoire est intéressante pourtant : suivre les aventures d'un groupe de rebelles décidés à fomenter une rébellion contre un empire tyrannique, depuis sa naissance dans l'ombre jusqu'à ce qu'elle éclate au grand jour. le scénario intègre quelques éléments qui auraient dû permettre un bon bouquin (l'univers en lui-même est intrigant, le système de magie inhabituel...), sauf que non, la sauce ne prend jamais.
La faute en premier lieu au piètre talent de conteur de Brandon Sanderson. L'intrigue progresse par ce que les personnages nous en disent. le lecteur ne se sera jamais témoin des étapes de mise en place de cette rébellion. On sait que les choses avancent grâce aux comptes-rendus (sommaires) qui sont fait lors des réunions, et ça n'ira jamais plus loin. Idem pour les protagonistes, ceux-ci seront caractérisés uniquement par ce que les autres personnages disent ou pensent d'eux. Ils ne se dévoileront jamais par leurs actions.
Ce dernier point n'a de toute façon pas grande importance, vu que quasiment tous les protagonistes n'ont aucune épaisseur, ce ne sont que des archétypes auquel le lecteur sera bien incapable de s'attacher. Ils vivent, ils meurent, ils papotent beaucoup, et on s'en cogne.
L'auteur est ainsi incapable de donner vie à son récit autrement que par des dialogues ou par les pensées de l'héroïne, qui expliquent ce dont le lecteur aurait dû être témoin. A ce problème de narration s'ajoute un profond défaut de style. Les tournures de phrase de Sanderson sont simplistes et répétitives, le vocabulaire est extrêmement pauvre.
Précisons enfin que l'univers dans lequel se déroule l'histoire n'est guère crédible. L'empire subit une pluie de cendres permanente depuis près de mille ans, qui n'a quasiment aucun impact sur la société humaine ou sur la vie en général. Je ne m'attarde pas sur le système de magie, intéressant sur le papier mais inutilement alambiqué et pénible pour l'utilisation qui en est faite dans le récit.
Vous l'aurez compris, l'empire ultime fut pour moi une belle déception. Il plaira peut-être à un public adolescent, qui ne fera pas la fine bouche sur les qualités littéraires et scénaristiques. Mais même pour ce public il y a quand même largement mieux ailleurs.
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Premier tome d'une trilogie (finie), ce livre nous emmène dans un univers sombre et dictatorial, aux personnages étoffés, aux aventures passionnantes.
Le monde décrit par Brandon Sanderson est noir, dans tous les sens du terme. Littéralement, d'abord : les paysages sont recouverts de cendres et une brume épaisse et mystérieuse, charriant des légendes, envahit tout à la nuit tombée. Au figuré, ensuite : le monde est dominé par un Seigneur Maître, bout de divinité immortelle, qui écrase le peuple skaa, esclave des quelques nobles qui vivent dans l'opulence. Bon, le tableau est dressé.
Pour faire simple, l'histoire est celle d'un homme qui va tenter de renverser ce système en réunissant une bande d'escrocs spécialistes dans leurs domaines respectifs. Les personnalités de chacun, bien marquées, de l'être vénal (mais avec un coeur quand même) au presque-Robin des Bois (mais avec un grand intérêt personnel...), en font des personnages sans manichéisme, un peu caricaturaux, attachants et parfois déroutants. L'instinct de survie en a fait des solitaires qui vont devoir se faire confiance.
La grande originalité de Fils-des-Brumes réside selon moi dans la construction complexe du mode de fonctionnement de la magie : à travers les métaux, assimilés par ceux qui en ont le pouvoir.
J'ai adoré, cela faisait longtemps que je n'avais pas été prise comme cela dans une histoire. le seul petit (tout petit) bémol, c'est la description détaillée des combats, parfois un peu difficile à suivre, qui fait que je ne mets pas un 5, mais plutôt un 4,5...
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Depuis le temps que je repoussais cette lecture, mais qu'est-ce que j'avais dans la tête ? Oui, c'est une bonne brique de 900 pages. Oui, l'univers promettait de se révéler dense et complexe. Mais punaise, qu'est-ce que ça vaut le coup ! J'aurais eu au moins une très bonne idée. Attendre d'être en vacances sans contraintes et pouvoir lire quand j'ai envie pendant des heures a été bénéfique, réussissant à le lire pendant pas plus d'une semaine. Tout ce que je veux maintenant, c'est lire la suite, retrouver ces personnages attachants et combattifs, retrouver ces brumes mystérieuses sujettes à de nombreuses superstitions et histoires. Je ne peux que remercier la personne qui me la conseiller aussi vivement car vous l'aurez compris, j'ai adoré ce premier tome, et pour tous ceux adeptes de la fantasy : foncez !

Vin est une jeune fille sans attaches, appartenant à une bande de voleurs à Luthadel, la plus grande ville de l'Empire ultime, royaume du Seigneur Maître, une sorte de demi-dieu immortel. Il régit son peuple depuis des siècles d'une main de fer, favorisant les nobles et en asservissant l'autre partie de la population appelés les skaas, qui sont pour la plupart des esclaves. La majorité des nobles possèdent des pouvoirs allomantiques liés aux métaux, et les skaas doués de ces dons, et donc nais d'un métissage, sont traqués. Après sa rencontre avec Kelsier, le survivant des Fosses d'Hasthsing, dont personne n'est jamais revenu vivant, Vin va comprendre qu'elle est loin d'être une jeune fille ordinaire et va prendre part au plan le plus irréalisable et le plus fantasque : renverser l'Empire ultime. Cet empire est dès le départ très bien décrit par l'auteur qui nous présente une ville plongée dans l'obscurité parmi ses brumes omniprésentes. L'atmosphère, les pouvoirs et l'univers sont très bien développés et sont enrichis encore par des personnages tous très intéressants. La bande de voleurs fonctionne parfaitement dès le début, tous ayant déjà travaillé ensemble, à part Vin qui est la petite nouvelle. Ils ont chacun leur point fort et réussissent à créer une symbiose. On en apprend sur chacun d'entre eux au fil de l'histoire, quelques bribes de leur passé, de leurs idéaux, qui les rendent encore plus attachants.

Kelsier est un personnage qui étonne et détonne face à cet univers noir et triste. Intrigant et d'une nature enjouée, il se révèle avoir souvent un égo surdimensionné mais est également doué d'une profonde générosité, d'une bonté sans faille, et d'une bonne dose de charisme. Vin, que je trouvais au début trop craintive et frêle m'a beaucoup étonnée par la suite. Devant tronquer son identité et découvrant une nouvelle façon d'appréhender sa condition de voleuse dans la bande à Kelsier, elle apprend à faire confiance aux autres et à elle-même, à devenir moins paranoïaque. Elle devient alors plus forte et aussi plus intrigante et malicieuse. Deux autres personnages m'ont réellement intrigué. Tout d'abord le Seigneur Maître, personne pour laquelle on ne peut pas avoir un jugement fixe. C'est un personnage très ambigu, dont on parle mais qu'on ne voit pas. Il est souvent présenté comme un tyran, ayant soumis par le sang les skaas et les nobles. Mais des parties de son journal le dépeignent comme une toute autre personne, plaintive et incertaine face à lui-même et aux choix auxquels il doit faire face. On ne sait alors que croire sur ce demi-dieu apparemment immortel. Mais celui qui a vraiment retenu mon attention est Elend Venture. Aucune surprise, je suis toujours sous le charme de ce genre de personnage. Jeune noble imbu de sa personne et héritier de sa maison, il utilise l'humour et le détachement émotionnel pour se protéger. Il ne s'intéresse absolument pas à la politique de l'Empire ultime, au grand dam de son père, et rêve d'un royaume plus égalitaire et moins violent. Sa rencontre avec Vin est une agréable surprise. Leurs discussions lors des bals m'ont charmé, et j'ai été contente que ce personnage soit plus important dans l'histoire qu'un simple noble à escroquer. Il a quelque chose de plus, tout comme Vin dans le clan des skaas et des allomanciens.

L'intrigue se met rapidement en place et promet de très bons rebondissements et surprises. Cette haine entre les skaas et les nobles est palpable, et la guerre ne peut que se profiler. Mais l'auteur ne s'attelle pas uniquement à nous montrer le contraste entre des deux parties de la population et à favoriser l'image de l'une par rapport à l'autre. Par le personnage de Vin, il nous montre leurs faiblesses mais également leurs qualités à tous deux, nous donnant à réfléchir sur les moyens de changer les règles de cette société. Cette rébellion en marche constante, mais également les escapades nocturnes de Kelsier à travers les brumes, les bals auxquels Vin assiste en compagnie, au début malgré elle, d'Elend Venture, m'ont captivé. Je ne peux retenir de points négatifs à cette lecture. Je n'ai pas réussi à m'arrêter et rien ne l'a entaché. Donc comme je l'ai dit plus haut, il ne me reste plus qu'à acheter le deuxième tome. Pour le moment, c'est bien cette suite qui me donne le plus envie, donc j'imagine que vous entendrez rapidement parler du Puits de l'Ascension !
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Un premier tome envoutant...
l'univers, les personnages, tout est empli d'originalité, travaillé avec soin, et plien de surprise.
Car si l'on croit deviner ou l'auteur nous emmène il n'en est rien. du début à a fin il nous mène par le bout du nez...
Et quelle fin! Elle ne nous donne qu'une envie nous jeter sur le suivant.

Vin est un personnage complexe et attachant, très loin de gros cliché du personnage féminin que l'on peut trouver ailleurs. Indépendante, sauvage, peu liante, fragile et forte à la fois. Il m'a semblé que j'étais constamment en train d'essayer de l'apprivoiser.

Pour ce qui est de l'univers, un empereur tout puissant et un monde de ténèbres... on se croit en terrain connu. Et pourtant même là l'auteur parvient à apporter quelque chose de nouveau.
Notamment par le système de magie mis en place. L'allomancie. le pouvoir des métaux. Une dualité constante entre ce qu'ils donnent et ce qu'il peuvent prendre, entre les forces et les faiblesses de cette magie.
Ce qui en fait un système particulièrement intéressant.

Bref une vraie découverte pour moi.
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