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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Boualem Sansal a écrit «Rue Darwin» suite à la mort de sa mère survenue trois mois auparavant. Yazid dit Yaz qui raconte ses recherches sur son origine réelle ou supposée lui ressemble fort.
Auprès du lit de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière où sa mère vient de rendre le dernier soupir, entourée de ses enfants hormis le plus jeune, alors qu'il l'embrasse une dernière fois une voix résonne dans sa tête «Va, retourne, à la rue Darwin». Et ce sont tous les visages du passé qui vont revivre et le mener à découvrir des choses tues qu'il ne soupçonnait pas ou qu'il avait préféré occulter, enfouir.
«M'avait-elle jamais parlé du village, de mon père, de sa vie et du reste ? Pas un mot, jamais, l'ombre absolue et mutilante, pas même un regard entendu, vite détourné, vite dissimulé. C'est un mur qu'elle avait dressé sur le chemin, pour elle et pour nous, aussi étanche que la barrière des espèces, ce qui est d'un monde ne peut passer dans l'autre.»

De cette rue du quartier Belcourt où s'est déroulée son enfance, vont revivre et resurgir par fragments l'histoire faite d'intrigues, d'amour et de cruauté, de dissimulation, l'histoire de la tribu des Kadri régentée par «la reine Djéda», la grand-mère de Yaz, qui n'avait pas dix-huit ans lorsqu'elle succéda à son père, le grand cheikh Makhlouf, le chef suprême de l'immense et puissante tribu.
Décédée à 82 ans le 11 août 1964, après 65 années de règne absolu, cette femme de pouvoir qui a fondé un empire et placé sa fortune en Suisse est une manipulatrice qui survit même aux changements politiques. Yazid en est l'héritier direct mais si Djéda a su conserver son «palais» malgré les évènements survenus en Algérie, lui va se retrouver spolier et rester seul avec sa mère, une fois partis ses jeunes frères et soeurs.
A travers l'histoire du clan Kadri et de sa place en son sein, Yazid nous fait traverser toute l'histoire de l'Algérie, de la colonisation à la guerre d'indépendance jusqu'à la guerre civile et l'emprise des Imams sur la jeunesse qu'il analyse d'un regard lucide. Une histoire pleine aussi de chaleur et de vie car la langue de Boualem Sansal est imagée et il parle sans détours en osant montrer sa colère mais aussi avec une grande sensibilité pour traduire sa souffrance et son amour de sa famille et de son pays tous les deux divisés, écartelés et qu'il aimerait voir réconciliés.
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Alors que le narrateur Yazid a rassemblé ses frères et soeurs autour de sa mère mourante à Paris, une voix lui murmure de retourner rue Darwin. Rue Darwin à Alger c'est la rue de son enfance après qu'il a quitté le village et le clan de la grand-mère Djéda, maîtresse femme qui régnait sur des bordels aux quatre coins de l'Algérie et d'ailleurs et autour de laquelle grouillait tout une population de prostituées et de bâtards…A la fois mère maquerelle au grand coeur et femme d'affaire intraitable, elle avait bâti un empire menacé aujourd'hui par l'hypocrite religion…A Alger il a retrouvé une famille, sa mère adoptive, son beau-père et les petits. Mais le secret a été bien gardé, seules quelques paroles entendues ont fait leur chemin. Et devant cette femme qu'il est resté seul à soigner au pays, ses autres enfants étant parti en France, au Canada ou ayant cédé aux sirènes de l'islamisme, il s'interroge sur ses origines. Et se lance sur les traces du passé.

Et il va découvrir ce qu'au fond de lui il savait déjà…Issu de deux univers incompatibles que seule l'amitié de sa mère et de Farroudja a tenu unis par un fil ténu, né dans un monde disparu, il analyse avec amertume la dérive de son pays après l'indépendance. Loin de gagner en liberté, ce dernier s'est au contraire enlisé dans les voies du marxisme puis de la religion, la guerre civile en permanence, laissant partir ses enfants vers des destinations plus attractives et patauger les autres dans la misère et le ressentiment. Avec une lucidité non dépourvue d'humour, Boualem Sansal nous conte le périple de cette famille atypique mais révélateur de l'évolution d'une Algérie qui s'est peu à peu fermée à toute ouverture, toute forme de tolérance, se repliant sur ses archaïsmes et la corruption. Mais malgré un constat plutôt pessimiste, on sent son attachement pour cette terre qui possède une histoire plus riche et cosmopolite que certains voudraient le faire croire.
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La mère est à la porte de la mort, couchée sur un lit d'hôpital à Paris. Yazid est auprès d'elle ainsi que ses frères et soeurs qu'il n'a pas revus depuis des années. Contrairement à lui, ils ont tous quitté le berceau familial, l'Algérie, pour faire des études et de brillantes carrières ensuite.
La mort de la mère est pour eux l'occasion de reparler du passé, de l'enfance. Mais Yazid se rend compte que leurs souvenirs ne sont pas les mêmes, et surtout que ses frères et soeurs ne le connaissent pas. Comment leur expliquer ce qui n'existe plus, ce qu'ils n'ont pas connu depuis leur départ aux quatre coins du monde ?
Et surtout comment leur raconter son enfance et son adolescence tiraillées entre deux familles, l'une puissante et l'autre misérable ?

Boualem Sansal nous livre ici un excellent roman sur la quête des origines, et déroule l'histoire de l'Algérie des cinquante dernières années à travers les guerres et la montée des intégrismes. C'est un roman largement autobiographique dans lequel l'auteur n'hésite pas à dénoncer les faillites de son pays, la montée du fanatisme religieux. Mais c'est aussi un livre dans lequel on sent tout l'attachement de Boualem Sansal pour son pays, toute la tendresse pour les personnalités de son enfance.
Un beau partage...
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Ce roman de Boualem Sansal Rue Darwin ne manque pas de nourrir d'intéressants débats sur le concept de l'illégitimité vu à travers le terme de "pupille" qui désigne son héros, Yazid, dont les origines remontent à une "grande maison" (euphémisme de "maison close") et "pupille de la nation" référant aux enfants victimes des guerres et donc à l'Histoire.
Thématiquement proche de harragas par la construction de ses personnages féminins hors des repères culturels traditionnels, est une dés origine littéraire du mâle de la tribu confiée à une jeune adolescente, Sadia, devenue "Djeda" qui règne sans partage sur la tribu des Kadri, du début du vingtième siècle aux premières années de l'indépendance de l'Algérie. Mais son royaume, qui s'étend du village de Ouled Abdi en contrebas des monts du Zaccar jusqu'en France, à Paris, Vichy et d'autres capitales de l'Occident est bâti sur la mystérieuse "grande maison", "la citadelle" vers laquelle affluent, des villages, de pauvres jeunes filles, abusées, trompées, engrossées, battues, atteintes de maladies dont on tait les noms et l'origine.
Là, derrière, son palais où activent ses fidèles servantes, ses confidents, ses fondés de pouvoir, ses courtiers, ses scribes, ses cadis, ces jeunes filles vivent un autre monde, dans l'autre monde, insoupçonné, inimaginable dans les us et coutume de la tribu sans mâle. Elles y font des "pupilles" comme l'indépendance du pays aura ses "pupilles de la nation".
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Ce qui frappe avant tout, c'est l'écriture…Il n'y a aucun doute cet homme-là, est un écorché vif ; et son stylo semble lui servir d'exutoire. Tous les maux de l'Algérie sont ici mis en exergue ; son histoire, son identité, sa religion…Boualem Sansal se met en danger, chaque fois qu'il écrit ; il dérange. Mais il n'a pas quitté le pays, malgré les persécutions, et le risque permanent de se faire arrêter.
« Et puis les choses sont ainsi au pays, brutales et incompréhensibles, on y vit comme on vivait dans les temps médiévaux, dans l'effroi et le grouillement de la misère, se recroqueviller dans un coin avec les siens et se regarder mourir est ce qu'il y a de plus supportable à faire. »
« Mais je l'avoue , j'étais nul en religion, l'islamique s'entend, c'est la religion au pouvoir ici, j'ai toujours eu du mal avec elle, son univers impitoyable et ses maigres consolations me rebutaient tant, mais comment lui échapper, tout est entre ses mains, c'est une pieuvre qui s'insinue partout, ses aguets sont infatigables comme des fous, ils patrouillent à l'intérieur de nos têtes, fouillent nos rêves, fustigent nos manières, hurlent à la mort. »

Yazid, notre narrateur, «écrivain- narrateur», oserais-je dire tant Yazid me fait penser à Boualem, revient sur les lieux de son enfance, Rue Darwin à Alger ( là-même où a grandi Albert Camus), répondant à un appel à la mort de sa mère.
Une enfance entourée de femmes, et quelles femmes !!!! Qui l'eut cru, en terre d'Islam, que le petit Yazid aurait eu pour grand-mère une mère maquerelle à l'autorité et la puissance incontestables ?Les hommes se font rares, et très petits quand ils existent ; ils sont de passage, ou disparaissent assez vite. Les femmes décident, organisent.
Il ne sait pas trop d'où il vient, Yazid. Sa mère, son père….tout cela est bien flou. Ainé d'une fratrie de cinq, il est le seul à être resté après d'elle. Les autres ont tenté leur chance aux quatre coins de la planète. Un seul a mal tourné, en s'en allant dans les montagnes, un peu trop obsédé par la religion. Yazid, s'est " sacrifié " ; il est resté au pays.
« Je crois bien en définitive que j'ai seulement aidé maman à porter l'immense amour qu'elle vouait à ses enfants. J'ai dû sentir, à un moment ou à un autre, que ce poids était en train de l'écraser. Alors l'ai aimé mes frères et mes soeurs d'un amour de forçat, si fort que j'en ai oublié de vivre. »
Dans un va et vient permanent entre les époques, Yazid recolle un à un les morceaux d'une vie difficile, mais heureuse malgré tout.
Si j'ai aimé la fluidité de l'écriture, sa sensibilité. Il a manqué, toutefois ce petit quelque chose, pour en faire, à mes yeux un grand livre ; en tout cas un livre qui marque. Ce n'est peut-être pas le meilleur d'un auteur qui mérite d'être lu.
« Accéder à la vérité avant l'heure ou hors du chemin qui est le sien peut être une trahison, un grand danger. »
« La guerre est finalement une sacrée machine à écourter l'enfance. »



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Yaz, accompagne sa mère à Paris, elle vient faire soigner son cancer. Elle arrivé épuisée et dans le coma. Ses enfants sont venus des 4 coins du monde où ils ont émigré et réussi. Tous sont là pour l'accompagner sauf Heti, qui lui a choisi de vivre un islam intégriste avec les talibans..Malheureusement so état ne lui permettra pas de voir une dernière fois ses enfants réunis.
Quand Yaz s'est penché pour l'embrasser une dernière fois "une voix, comme un écho venant de loin a résonné dans ma tête : "Va retourne à la rue Darwin"".
Quelques jours après, Yaz revient en Algérie avec le cercueil de sa mère, morte sans être sortie du coma, il l'enterre obsédé par cette dernière demande..
Et Yaz raconte son enfance, sa quête d'identité, la recherche de ses racines... tiraillé entre deux familles, une riche et l'autre très modeste voire pauvre.
Une famille riche, celle de sa grand mère, mère maquerelle qui a su créer et gérer des bordels dans toute l'Afrique et l'Europe! L'un d'entre eux jouxte le palais familial. Elle a même profité de la bénédiction de Vichy et de Pétain, et a placé sa fortune en Suisse. Il a vécu auprès d'elle, c'était l'héritier désigné de sa fortune, son père était mort prématurément. Il vivait dans un palais, aux cotés de cette grand-mère toute puissante, entourée de serviteurs, presque esclaves et côtoyait les gamins nés des amours des prostituées, ces gamins qu'elles n'avaient pas pu faire passer...des pages dérangeantes sur la vie de ses femmes-bétail dans les bordels...Mais qui était sa mère? et sa grand-mère était-elle réellement sa grand-mère...?
Et une famille pauvre, auprès de laquelle il passa 7 ans de 1957 à 1964, Rue Darwin à Belcourt, dans un tout petit deux pièces entouré de son père de sa demi-soeur et de sa mère..un père qui n'était pas son père et cette mère était elle sa mère?
Une recherche permanente menée par le gamin et l'adulte Yaz pour connaître la vérité sur ses origines.
Et Yaz, gamin et adulte en nous décrivant sa vie, et la quête de ses origines, ses frères et sœurs qui ont réussi, nous décrit cette Algérie et ses bouleversement, la crasse, la misère entourant ces palais, cette richesse opulente, et la religion omniprésente, cet islam rigoriste, cet islamisme qui gangrène la société, et régit le mode de vie des algériens.
Yaz a connu au cours de sa vie, la guerre d'indépendance de l'Algérie, ses assassinats, ses charniers, les discours guerriers de ses leaders, la guerre des 6 jours, son matraquage guerrier et la défaite, la déroute et l'humiliation du monde musulman, la religion et la corruption, la crasse, la faim, les rationnements, la pauvreté...Yaz qui dénonce et démontre la corruption de Abdelaziz 1er, futur président de la République algérienne et de toute la société algérienne actuelle.
Yaz amoureux de la paix décrivant avec horreur la Guerre...pourquoi les homme se font la guerre...C'est quoi une bonne guerre?...Des pages également dérangeantes....
Un Yaz dont les combats visent l'intégrisme, Yaz qui souhaite une Algérie propre, Yaz qui dénonce les élites de tout temps de l'Algérie, mais Yaz qui ne peut quitter son pays, et rejoindre ses frères à l'étranger..
Avec noirceur et réalisme sans oublier l'ironie et l'humour, Yaz a écrit le roman des combats de toujours de Boualem Sansal, amoureux de l'Algérie et déchiré face à cette Algérie qu'il aimerait bien différente, débarrassée de ses maux, de la corruption, de l'intégrisme, de la pauvreté..Une Algérie qui le rejette, compte tenu des prises de position, mais qu'il ne peut quitter
Un roman dense qui mérite d'être relu....même quand on connaît la fin

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[...]Dans ce texte superbe, jamais professoral, Sansal cherche à montrer l'avis d'un « arabe de la rue », d'un algérien pour qui tout ce foin est loin, compliqué, incompréhensible, et j'ai la sensation qu'il tape juste, qu'il pointe précisément la vérité.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Rue Darwin de Boualem Sansal est une oeuvre intimiste. En effet, l'auteur dans des interviews a confié que ce roman est en partie sur sa famille et donc son roman le plus intimiste. L'auteur est né en 1949, dans un petit village d'Algérie tout comme Yazid, le personnage principal, le narrateur, ils ont connu les mêmes événements du pays, notamment la guerre d'indépendance de 1954 à 1962, le départ des pieds-noirs et la prise de pouvoir des religieux cherchant à créer un citoyen nouveau au service d'Allah, vidant les favelas d'Alger, expédiant les "pauvres en enfer", les nationalisations de biens privés... Ses 5 frères et soeurs ont été autorisés à quitter l'Algerie, leur terre natale pour faire des études principalement en Europe pour doter le pays d'une élite au service des autorités. Ensuite à partir de 1991, la guerre civile opposant le gouvernement aux islamistes. Mais à l'opposé des attentes des autorités, aucun ne reviendra, échappant délibérément au service militaire et donc se positionnant dans l'illégalité. La fratrie s'est disséminée en Europe et en Amérique, fondant, pour la plupart, une famille avec des résidents et ils y ont réussi de belles carrières professionnelles, certains récompensés de distinctions pour leurs contributions au pays d'accueil. Tout comme l'auteur, Yazid est resté au pays. Pour l'auteur c'est un choix assumé bien que ses oeuvres critiquent le pouvoir religieux et civil mais aussi les déviances islamistes et s'expose de fait à un vrai danger au regard des méthodes tant des uns que des autres. Yazid, a choisi de rester auprès de sa mère et là on ne sait pas si on est dans la pure fiction ou s'il s'agit aussi d'une motivation supplémentaire pour l'auteur. Tous ces événements représentent le décor pour l'histoire intime de Yazid qu'il nous fait revivre depuis sa naissance jusqu'à maintenant où il comprend des énigmes qui lui étaient cachées. C'est un très beau roman, un chef d'oeuvre qui livre d'innombrables réflexions philosophiques, sociétales et politiques. On peut là supposer sans trop se tromper que l'auteur et le narrateur fusionnent. L'auteur nous livre ses pensées, analyses, critiques par la voix de son personnage. J'aime beaucoup cet auteur, son personnage, ce roman qui nous fait aimer l'Algérie, les algériens si souvent dominés par des pouvoirs bien éloignés des intérêts du peuple. Une des dernières réflexions nous attriste de savoir que l'Algerie reste très éloignée d'un possible état démocratique tant l'islam et les religieux ont de l'influence sur les êtres. Finalement malgré tous les avatars cette oeuvre est une belle leçon de vie, tous les espoirs sont permis même aux plus démunis...
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Voici un roman difficile sur l'Algérie.

Difficile dans sa construction : le narrateur ne cesse de faire des aller-retour entre présent et passé. Un passé qui n'apparaît pas forcément très clairement.

Le texte est dense, et laisse peu de place à la respiration.

L'Histoire de l'Algérie, qui constitue la trame de fond du roman, est noire. Et ce que dit l'auteur de son propre pays n'invite pas à aller le découvrir. Il a parfois des mots très durs. Mais s'il ne mâche pas ses mots, il peut se le permettre, habitant lui-même encore en Algérie.

J'ai tout de même pris plaisir à lire l'histoire de cette famille bancale qui tente de survivre au milieu du chaos ambiant.

Une famille dont on sent que l'auteur la souhaiterai à l'image de son pays : une grande famille riche, puissante, mais tombée dans la corruption et la survie, et dont les membres sont éparpillés aux quatre coins du globe sans espoirs de retour.

L'image que je retiendrai :

Celle du phalanstère dans lequel se déroulait des choses bien mystérieuses et secrètes pour un petit graçon.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Un homme, qui vient de perdre sa mère, retourne dans le quartier où il a grandi et nous raconte l'histoire de sa famille. C'est l'occasion pour Boualem Sansal de retrouver ses thèmes favoris de la filiation, de la quête d'identité et de l'Algérie,
dans une langue magnifique et fluide.
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