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4,13

sur 1361 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle lecture difficile et désagréable ! Il a fallu en premier lieu s'habituer à l'écriture : la ponctuation est quasi absente ; les dialogues non signalés pas des guillemets ou des tirets ; pas de paragraphe ; des phrases d'une longueur démesurée… !

L'auteur s'éternise sur des détails ou fait des apartés qui n'apportent rien ! L'épidémie n'est qu'un prétexte pour amener le sujet profond du livre : l'être humain et ses capacités hyper développées à faire le mal et pour certains à garder un peu d'humanité !

Je ne peux pas dire que je me sois ennuyée à la lecture car j'essayais de ne pas perdre le fil des phrases mais j'ai le souvenir d'avoir lu plus intéressant sur les travers de l'humanité face à une situation inhabituelle et cruelle ! Sous-jacente, la morale ! Je hais la morale qui autorise certains à se croire meilleurs, incapables de tomber dans les horreurs qu'ils rencontrent mais nous sommes tous capables de devenir des êtres sans empathie, sans pitié et sans retenue.

Beau travail rédactionnel mais au moins 100 pages de trop, on a vite compris que l'écrivain est brillant, pas la peine d'en ajouter des louches et ça reste de la pure masturbation intellectuelle ! Quant au Prix Nobel, je suis sceptique sur le fait que cette distinction ait encore une valeur quelconque sachant qu'elle émane d'une caste blanche et masculine : prix décerné à moins de 10 femmes depuis 1901 !

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On m'a dit et j'ai lu: chef d'oeuvre, révélation, prix Nobel et patati patata. Coooomme j'ai trouvé ça désagréable et indigeste! On n'a pas à se gêner de le dire, quand un supposé chef d'oeuvre nous emmerde. Je m'assume au risque d'avoir tort; j'ai fait mon effort, puis je me suis respecté en sortant, content de ma libération.
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Le style peu commun de José Saramago se confirme. La ponctuation n'est vraiment pas son affaire. le contenu est le mélange aride d'un thème plutôt spectaculaire et d'une réflexion philosophique sur la nature humaine.

Cette seconde lecture d'un roman de l'auteur portugais Saramago était un test. Après Tous les noms, génée par l'écriture excentrique avare en ponctuation, mais sensible à l'histoire racontée, j'ai suivi le conseil laissé en com' par Cryssilda et emprunté L'aveuglement. Cette fois, mon opinion est faite, je n'y reviendrai pas.

L'idée semblait alléchante: une épidémie de cécité frappe l'humanité. En quelques jours, tous deviennent aveugles. Géniale, non, cette hypothèse? Je crois que j'aimais tellement cette supposition initiale que mon imagination s'était déjà brodée un scénario à son goût:

De l'action, déjà, un récit musclé, un début bien alarmiste : (Musique) Cet homme (gros plan) Cette femme (gros plan) ça pourrait être vous!! ( Cris des néo-aveugles, larmes, etc.)

Puis la déchéance, la multiplication des situations difficiles, voire critiques: Je me suis trompée, j'ai mis du sel à la place du sucre! - Tu es sûre que les toilettes c'était bien la 2e porte à gauche? - Je suis sûr que je suis mal coiffé, touche pour voir, aïe c'était mon oeil.

Ensuite, bien sûr, peu à peu, l'accommodement, initié par un leader charismatique

(suite sur Tale Me More)
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Très bonne idée d'histoire. Son développement intrigue, voire passionne. Il faut quand même accepter de fermer (ha-hem) les yeux sur : de menues invraisemblances, des péripéties qui traînent en longueur surtout dans la deuxième partie, des phrases inutilement tarabiscotées et inélégantes, des sentences et digressions moralisatrices assez dispensables, un thème de la cécité qui se voudrait sans doute métaphore de quelque chose (car après tout, il est Nobel le monsieur), et qui se donne l'air d'être traité, mais sans vraiment l'être.
Le roman aurait pu être deux fois plus court et, quand on découvre la fin : tout ça pour ça ?
Un bon point : l'incipit est, mine de rien, très bien troussé.
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Bon … généralement, on regarde plutôt les bonnes critiques des livres pour voir si cela nous donne envie de les lire (c'est ce que je fais), donc, pas sûr que ma note sévère et ma critique change l'appréciation de ce livre et sa réputation qui font qu'il figure sur la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps.
Ce qui d'ailleurs a tendance à me culpabiliser.
Comment moi, petit lecteur novice et souvent inculte, puis-je porter un jugement sur une oeuvre autant reconnue par la plupart des gens. Mes principes et ma logique m'ont-ils rendu aveugle à sa qualité et sa richesse ? Aveugle, suis-je passé à coté de ce que d'autres ont pu voir et admirer ?
(A noter aussi que je suis en ce moment davantage plongé dans le XIXe siècle, ce qui n'améliore pas l'appréciation).
Du coup, je préfère dire que j'exprime là un sentiment, une réaction face à une lecture pour moi vraiment éprouvante et décevante.
D'abord le style, souvent relevé dans les critiques. Pas de noms pour les personnages, pas de signalement pour les dialogues, tout à la ligne, de quoi me perturber grandement pour m'intéresser à l'histoire. On pourrait penser que c'est pour accentuer le thème du livre (le lecteur se retrouve autant perdu que les protagonistes non-voyants. Mais j'ai lu que l'auteur utilisait le même procédé pour d'autres livres …)
Ce qui m'a encore plus dérangé, c'est le caractère descriptif et froid des situations, émotions, actions, etc. Je dirais un coté très technique, extérieur, comme un scientifique faisant un rapport détaillé de ce qu'il voit. Ou un scénariste décrivant les scènes en détaillant tout d'une manière objective et plate pour donner tous les éléments nécessaires au réalisateur (n'ayant jamais pratiquer la mise en scène, peut-être ma comparaison n'est pas judicieuse).
Ma patience a été souvent mise à l'épreuve par des situations anodines, des détails sans importance, des explications et justifications pour la cohérence de l'histoire, sans intérêt.
Après, pour ce qui est du thème, de l'allégorie, des quelques réflexions sur toutes les conséquences humaines, sociales, philosophiques que peut engendrer la cécité soudaine de toute une population, j'avoue que cela ne m'a pas paru être transcendant, je n'en ai pas eu plein la vue !
Ca n'a rien à voir, mais je préfère la vision de l'humanité plus épidermique et engagée d'un Germinal, où là, on sent qu'on a bien les pieds dedans, et qu'on y est même jusqu'au coup.
Certes, c'est original dans l'idée, et redoutable quand on l'imagine. Cela nous montre un visage de l'humanité "pas très" réjouissant, avec son lot d'horreurs en tout genre, mais de l'extérieur, comme un observateur insensible. Et j'ai eu le sentiment que à travers cette femme voyante, il y avait l'idée qu'une élite voit et sait, et donc, peut guider la masse des aveugles que nous sommes (je peux me tromper).
Les 300 pages m'ont semblé faire le double ou le triple. J'ai souffert, pris dans ma loi morale de ne pas vouloir abandonner un livre en cours. Bref, je me suis bien ennuyé, et encore une fois, le style à rendu cette lecture encore plus ardue. Et, en fait, ce que l'auteur a écrit ne pas intéressé, mon encéphalogramme est resté plat.
Pour la note, j'aurais pu mettre 1 étoile. Je monte à 2 en considération des autres avis bien plus positifs (que voulez-vous, je suis une nature influençable).
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vraiment très spécial
le style un peu abrupt parfois,la lecture n'est pas toujours aisée car outre la longueur des phrases impressionnante et les tournures tarbiscotées, l'auteur passe du coq à l'âne ou plutôt suit des enchainements d'idées, et fait parler les personnages les uns à la suite des autres, ne les différenciant que par la présence d'une majuscule au milieu de la phrase, le tout donne un peu la même impression que la phrase que je suis en train d'écrire, longue, décousue, et puis des fois ça repart sur autre chose alors que la phrase n'est même pas terminée. voilà pour le style (intéressant ceci étant)

pour l'histoire : une épidémie de cécité envahit (le monde? le pays? la ville?) et le roman serait dans le noir complet s'il n'y avait pas une femme, et une seule, qui n'avait pas perdu l'usage de ses yeux. on raconte l'enfermement (la quarantaine) des premiers touchés et les conditions horribles dans lesquelles ils vivent, puis quand ils sortent et que la ville toute entière est plongée dans le chaos. à la fin, comme on s'y attendait, tout le monde recouvre la vue, on ne sait pas vraiment pourquoi.

en fait je suis un tout petit peu déçue : j'avais choisi ce livre à cause de son titre et de tout ce qu'il pouvait entrainer de métaphorique, et finalement (ou alors je suis passée totalement à côté), il est bien question d'être "aveugle de l'entendement" avant d'être "aveugle de ses yeux" mais ce n'est pas plus creusé que ça... il n'y a pas de raison ni pour qu'ils perdent la vue ni pour qu'ils la retrouvent. Il me manque donc quelque chose d'essentiel, de symbolique, pour que ce roman me marque.
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On sent rapidement le talent de l'auteur, il n'y a pas de soucis de ce coté là, mais malgré ça, je suis bien content d'avoir refermé ce livre.

Sur la forme, le style est vraiment désagréable à lire, des phrases à rallonge, sans ponctuation, qui passent du coq à l'âne.

Et sur le fond, si l'idée de base est intéressante, au final j'avoue que le simple fait de se projeter dans telle situation, m'est plus que désagréable. Surtout si on ajoute les conséquences scatologiques rappelées à longueur de pages...
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Ce parabole m'a profondement ennuyé. L'aveuglement d'une société se propage comme un épidémie et prend fin à un moment imprévu. le déroulement est sans surpris et les personnages sont plats. Bref, ce petit roman est bien loin du chef-d'oeuvre qu'il est supposé etre.
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