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EAN : 9782070326402
224 pages
Gallimard (04/07/1991)
3.75/5   6 notes
Résumé :
Kepler découvre que les orbites des planètes sont elliptiques; Rubens donne at ses tableaux, avec un tournoiement élongé, non pas un mais deux centres; et c’est aussi un double pôle qu’on trouve dans l’ "ellipse" rhétorique de Gongora. Si c’est là le coeur de ce livre, ce n’est aussi qu’un cas parmi d’autres de ce qu’il étudie en général : la "retombée" d’une cosmologie en une organisation des formes symboliques. A condition d’ajouter aussitot qu’il n’y a aucune néc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Barroco est sans doute l'essai le plus ambitieux et le plus réputé du cubain Severo Sarduy. Dans ce livre, l'auteur détermine le concept de néo baroque selon des paramètres esthétiques, culturels et politiques, analyse qu'il poursuivra tout au long de sa carrière de critique d'art.

Sarduy débute sur un constat : la Renaissance et sa révolution copernicienne abandonnent le système ptolémaïque pour le remplacer par l'héliocentrisme, ce qui implique pour Sarduy que les lois géométriques mesurant la terre sont identiques aux lois qui régissent le mouvement des astres.
La notion d'espace se déplace du rôle central de Dieu vers un nouvel axe révolutionnaire qui est l'être humain. L'humanisme est donc, selon lui, une idéologie rationnelle qui s'articule dans une géométrie circulaire parfaite où les sciences s'introduisent dans les disciplines artistiques (perspective dans la peinture, mathématiques dans l'architecture…) et où l'humain est au centre de tout.
Severo Sarduy accompagne ce constat d'une thèse audacieuse intimant que le baroque n'est pas un dispositif artistique conservateur mais révolutionnaire, et un modèle de réflexion sur les changements et les crises, y compris actuelles. Il détermine ensuite le canon néo baroque comme une renaissance du baroque historique exhumé, mais aussi comme modèle d'analyse et d'exécution des oeuvres de la modernité.
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Un petit livre dont la lecture est indispensable si on veut vraiment se rendre compte qu'il n'y pas une histoire de l'art mais bien une histoire DES artS.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Le mouvement rectiligne est quelque chose qui, à vrai dire, ne se trouve pas dans le Monde. II ne peut y avoir de mouvement rectiligne naturel. En effet, le mouvement rectiligne est infini de par sa nature et puisque la ligne droite est infinie et indéterminée, il est impossible qu’un mobile quelconque ait, par nature, le principe de se mouvoir en ligne droite, c’est-à-dire vers où il est impossible d’arriver, puisqu’il n’y a pas de terme dans l’infini. Et la nature, comme le dit Aristote lui-même, n’entreprend pas de faire quelque chose qui ne puisse être fait, et n’entreprend pas de mouvoir vers où il est impossible de parvenir."
[Galilée, Dialogue I]
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Ou encore : le fractal n’est après tout pas autre chose qu’une réalisation de ce que Deleuze désigne comme le pli et l’on pourrait écrire : un pli de plis. Mais ici comme partout, ce qui peut être pour la science une constitution infiniment répétée ne peut pour la perception qu’être un effet global : l’art ne peut être sans fin.
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Video de Severo Sarduy (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Severo Sarduy
Miguel de Cervantès parmi nous avec Philippe Sollers - Anniversaire Cervantès (1966 / France Culture). Par Denise Centore et Severo Sarduy. Avec Philippe Sollers. Diffusion sur France Culture le 20 avril 1966. Illustration : Miguel de Cervantes Saavedra, 1547-1616. Détail de la gravure de Frederick Mackenzie (1787-88 - 1854). Miguel de Cervantes, francisé en Miguel de Cervantès (de son nom complet Miguel de Cervantes Saavedra), né le 29 septembre 1547 à Alcalá de Henares et enterré le 23 avril 1616 à Madrida, est un romancier, poète et dramaturge espagnol. Il est célèbre pour son roman "L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche", publié en 1605 et reconnu comme le premier roman moderne. Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571, où il perd l'usage de la main gauche. Cette main paralysée lui vaut le surnom de « Manchot de Lépante ». Le 26 septembre 1575, à son retour vers l'Espagne, il est capturé par les Barbaresques avec son frère, Rodrigo, et, malgré quatre tentatives d'évasion, il reste captif à Alger. En 1580, il est racheté en même temps que d'autres prisonniers espagnols et regagne son pays. Marié et séparé de son épouse et occupant diverses fonctions, il se lance alors dans l'écriture par le roman pastoral "La Galatea" en 1585. En 1605, il publie la première partie de ce qui reste comme son chef-d'œuvre : "L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche" dont la deuxième partie ne paraît qu'en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza et Dulcinée, ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des romanciers les plus éminents du monde. Son roman "Don Quichotte" a été traduit dans plus de 140 langues et dialectes et fait partie des livres les plus traduits au monde. Ses premières œuvres théâtrales, peu appréciées de son vivant, ont pourtant donné lieu à de nombreuses imitations. En particulier, la tragédie en vers, "Le Siège de Numance", écrite de 1581 à 1583, a connu entre 1600 et 1813 cinq imitations sous des titres divers et a inspiré à Lope de Vega "La Sainte Ligue". Lectures de textes de Cervantès et de Jorge Luis Borges par Jean Topart et Michel Bouquet.
1ère partie : 00:00 2ème partie : 43:23
Sources : France Culture et Wikipédia
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