Que souffrent les enfants

Il y a un siècle, à Port Arbello, une petite fille a été battue à mort à l'insu de tous, hormis un homme que ronge le remords, au point qu'il se suicide.
Revenus de nos jours, des enfants commencent à disparaître dans la petite ville de Port Arbello, alors qu'il ne s'y était rien passé de mémorable depuis ces funestes événements.
En bord de mer, une gigantesque demeure appartenant aux Conger semble être l'endroit où se produisent lesdites disparitions, d'autant qu'une immense forêt la cerne. Vu de l'extérieur, la famille Conger, un couple et deux petites filles, semble sans histoire, les gens sont charmants, les enfants adorables. Mais une malédiction pèse sur leur passé. La rumeur dit de plus que le père aurait fait subir des choses horribles à sa fille cadette, Sarah, ce qui expliquerait qu'elle soit tombée dans un mutisme dont elle ne se départ pas. Sa grande soeur, Elizabeth, en est très proche, et les deux enfants sont inséparables. On ne sait pas ce qui est réellement arrivé à Sarah et quel est le lien, s'il en est un, avec les disparitions actuelles.
Si on manque de détails sur l'événement par lui-même, on sait qui en est le coupable. Tout l'intérêt du roman repose sur la manière dont il se fera attraper et sur notre inquiétude sur le sort des enfants disparus.
L'auteur nous tient en haleine tout du long, on ne sait ce qui s'est réellement passé qu'en toute fin de roman.
C'est un véritable roman d'horreur, âmes sensibles s'abstenir, parce que l'auteur ne fait pas dans la dentelle et n'est pas avare de détails. Entre deux, on peut souffler avec l'intervention de quelques fantômes, la personnalité des protagoniste est vraiment exploitée et aucun personnage secondaire n'est laissé de côté.
John Saul nous trimballe de l'histoire des uns aux histoires des autres, et j'ai vraiment beaucoup aimé que tout ne soit pas centré sur l'affaire principale, la famille et les enfants disparus. J'appellerais ça un roman vraiment complet, qui va vraiment fouiller dans tous les recoins, la police, la population, le médecin qui s'occupe de Sarah, etc.
La plume est remarquable, ce livre est un véritable petit bijou que j'ai lu et donc relu avec plaisir.
Par contre, je le redis, si vous ne supportez pas les scènes violentes, abstenez-vous d'en soulever la couverture.

que souffrent les enfant est un l:ivre que j'ai lu il y a très longtemps mais son souvenir me poursuit encore,