AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9780765389220
272 pages
Tor Books (19/09/2023)
3.99/5   48 notes
Résumé :
« Nous proposons un service de destruction de satellites ?— Nous avons une clientèle privilégiée, qui, en échange d’une contribution annuelle, obtient la possibilité de se servir de notre outil pour imposer des difficultés logistiques à ses concurrents. Dans l’espace.— C’est donc un “oui”.— C’est un “nous gagnons beaucoup d’argent en proposant un service dont personne ne se sert.” Notre clientèle ne nous paie pas pour anéantir des satellites. Elle nous paie pour avo... >Voir plus
Que lire après Superméchant débutantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 48 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Charlie ressemble à un superloser. Mais après le décès de son oncle superiche, les supersbires de ce dernier voudrait faire de lui un superméchant. Heureusement, il a deux superchats et un supersens de communication. Il est également doté d'un supersangfroid avec tout ce qui lui arrive. Bref, ce n'est pas un superloser finalement...

Je sors complètement de ma zone de confort avec ce superoman superdrôle.
Mention spéciale aux superdauphins.
Commenter  J’apprécie          807
Quand tout va mal et qu'on est proche du gouffre, rien de tel qu'un bon héritage pour vous permettre de remonter la pente. Et de retrouver une certaine tranquillité d'esprit. Est-ce bien sûr ? En tout cas, peut-être pas pour Charlie. Car si son oncle avait fait fortune dans les parkings, il avait d'autres activités moins officiellement acceptables. Et avec l'argent viennent aussi les responsabilités. Et les ennuis, explosifs.

Je suis un lecteur régulier de John Scalzi depuis que je l'ai découvert avec sa série du Vieil homme et la guerre. Depuis, je lis chacune de ses parutions avec un grand intérêt. Et dans l'ensemble, j'apprécie (par exemple, La Controverse de Zara XXIII ou La Dernière Emperox). Même si le roman de l'année dernière, La Société protectrice des kaijus m'avait un peu déçu. Il faut dire que l'auteur utilise un peu toujours les mêmes recettes et, parfois, cela peut lasser. Mais pas à tous les coups. La preuve, cette fois, j'ai beaucoup aimé. Superméchant débutant a été dévoré en quelques heures, un sourire légèrement niais sur mon visage. Pourtant, on y retrouve les classiques : un humour pas toujours léger, mais qui est passé comme une lettre à la poste ; des personnages stéréotypés, mais j'ai trouvé que l'auteur avait su en jouer avec une certaine finesse.

En effet, John Scalzi s'est attaqué à un nouveau genre dans ce récit. Il s'en est pris aux romans d'espionnage style super espion face aux super méchants. Enfin, à peu près. Car, le le titre le laisse deviner, notre héros ne va pas nécessairement se retrouver du bon côté de la barrière. Son oncle Charlie ne gagnait pas sa vie uniquement en spéculant sur les parkings. Il se mêlait un peu beaucoup de politique en tentant d'influencer les choix des différents gouvernements. Comment ? Eh bien, grâce à ses nombreuses inventions, toutes plus étranges les unes que les autres. Prenez les films de James Bond et piochez dans les armes mégalomanes, vous aurez une petite idée de l'éventail qu'il s'était bâti. On passe allègrement du laser tueur de satellites aux dauphins capables d'espionner ou de saboter des navires.

Le cadre aussi est directement inspiré de cette saga légendaire. le siège social de cette société est sis sur une ile, autrefois base secrète de gouvernements qui ont fini par l'abandonner. Et bien sûr, on y trouve le détail obligatoire : le volcan en activité. Quand on soigne son image de marque, il faut aller jusqu'au bout ! L'auteur pioche même du côté d'Indiana Jones, avec des références à un trésor nazi : d'ailleurs il ne s'en cache pas et cite lui-même une scène du film. John Scalzi recycle allègrement tout ce qui passe par son esprit.

Et, bien sûr, pour finir, les ennemis. Car même si on est du côté des méchants (du moins, officiellement), on se doit de rencontrer des difficultés portées par de gros méchants. Et là, Charlie est servi : toute une société secrète se dresse contre lui. Sans le savoir, il est tombé en pleine histoire d'espionnage à grand spectacle et à gros moyens. Lui qui ne savait pas comment conserver sa maison ni continuer à se nourrir convenablement. La transition va être brutale.

Ce qui fascine, évidemment, surtout au début, c'est l'écart prodigieux entre le quotidien d'une banalité affligeante de Charlie et le monde dans lequel il est projeté. D'un côté un jeune homme classique, sympathique mais banal, sans grand talent apparent, divorcé malgré lui et qui ne partage sa vie qu'avec une chatte. de l'autre, des hôtels de luxe, des armes incroyables, des aventures impressionnantes. L'opposition est forte et John Scalzi manie son humour ravageur à fond dans ces situations. La naïveté première de Charlie explose en remarques amusantes voire hilarantes face à ce qu'il découvre progressivement. Et cela nous permet, à nous lecteurice, de le suivre avec aisance. Ensemble, nous pénétrons ce monde violent et ridicule, meurtrier et sclérosé.

Je ne dirai rien sur les chats (la couverture annonce leur importance), car ce serait cruel de ma part de dévoiler cette part du mystère. Mais ils font partie de ce qui m'a plu dans ce nouveau roman de John Scalzi. Un moment de distraction bienvenu, intelligent et au rythme équilibré. J'ai retrouvé avec joie mon auteur-bonbon, capable de me faire sourire et rêver en même temps. Et de me sortir complètement de mon corps pour prendre des habits qui ne sont pas les miens : ceux d'un Superméchant débutant, par exemple.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          407
États-Unis, de nos jours : Charlie est un raté. Ancien journaliste au chômage et divorcé, il vivote dans la maison de son père décédé dont il a l'usufruit. Il rêve de racheter le pub de la ville, mais n'en a pas les moyens : son salaire de professeur assistant au collège ne lui permet pas de payer les factures. Ses seuls compagnons sont son chat, Héra, et le chaton Perséphone qu'il vient de recueillir.

Un jour, son oncle Jack — le frère de sa mère — meurt. Oncle qu'il n'a pas vu depuis ses 5 ans, et qui avait fait fortune dans la gestion de parkings. Une femme, Morrison, vient demander à Jack d'assister aux obsèques, en échange il aura de l'aide pour racheter le pub. Il se rend aux funérailles. Funérailles où les couronnes mortuaires sont livrées avec des insultes et où les invités cherchent à vérifier que l'oncle est bien mort, quitte à poignarder le cadavre ou lui injecter du poison. Sur le chemin du retour, sa maison explose.

Et à partir de ce moment, Charles va vivre des aventures « à la James Bond », mais dans le milieu des « méchants ». Les « méchants » vendent des « services » aux gouvernements, tous illégaux. Et son chat Héra n'est pas un simple chat, mais un chat génétiquement modifié, à l'intelligence développée. Héra est pince-sans-rire, alors que Charles ne manque pas d'ironie. Et il en faut, de l'ironie, quand il se retrouve à négocier avec des dauphins génétiquement modifiés et intelligents, mais grincheux et insultants.

C'est le premier roman que je lis de John Scalzi, et j'ai passé de très bons moments. Des dialogues m'ont fait beaucoup rire. Certains passages sont une succession d'humour noir, de bons mots, d'ironie cinglante, et on sent que l'auteur s'est amusé à les écrire : c'est parfois jubilatoire. Charles navigue dans un monde de l'ombre, les superméchants sont rivaux entre eux, s'espionnent, s'allient et s'entretuent, à coup de technologie avancée et d'entourloupes. Et Charles, ex-journaliste au chômage, doit apprendre à devenir un superméchant.

L'aspect « science-fiction » réside surtout dans les animaux génétiquement modifiés et intelligents. On est ici surtout dans une parodie de James Bond, mais uniquement du côté des superméchants. D'ailleurs, Spectre est cité comme référence : imaginez-vous au coeur de cette organisation, alors que ses membres se tirent dans les pattes sans grande finesse.

Certes, la fin ne m'a pas beaucoup surprise, mais il n'est reste pas moins une très bonne lecture pour le divertissement.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
Commenter  J’apprécie          190
Enfin j'ai lu mon premier Scalzi !
Je le connaissais de nom, et pour ces nouvelles adaptées par Netflix ( Love, Death and Robots)

Ce livre m'a fait rire, m'a fait réfléchir, c'était autant incroyable, qu'improbable sur un fond de cynisme… et les joutes verbales ?! Rarement eu lu de pareil combo ! Un régal !

Une histoire qui donne un nouveau souffle aux clichés ( et quels clichés !! Là on parle de base secret sur une île volcanique, des espions pas comme les autres, de syndicat…jamais vu ? de laser destructeur de satellites.. et je pense que vous avez compris) donc je disais, une historie qui donne un nouveau souffle aux clichés des supers méchants !

L'humour y est complètement décalé c'était un bonheur !
On évolue aux côtés de Charlie, qui n'a pas grand chose pour lui on va dire et qui apprend que son oncle lui a laissé un certain héritage.
Héritage ou cadeau empoisonné ? Je ne saurai dire si ce n'est qu'il se retrouve embarqué dans des aventures dépassant son entendement !

Si j'aurai un point à souligné, et je ne saurai dire si c'est propre à la plume, n'ayant pas lu d'autre livre de l'auteur.
J'ai trouvé surprenant la manière dont les émotions, les ressenti de Charlie n'est PAS mentionnés, et chose très contradictoire, je l'ai trouvé très plat mais en même temps tellement vivant dans ses punchline et différentes réactions.
Chose pas déplaisante mais surprenante.

Bref, ce livre est génial !
Commenter  J’apprécie          00
J'ai ouvert ce livre un peu par curiosité - celle d'un titre et d'une couverture intrigants (j'aime bien). Les premières pages placent l'histoire dans le cadre convenu du loser (dont on présume forcément qu'il ne l'est pas tant) qui croupit dans sa médiocrité. Vient l'annonce de l'héritage improbable d'un oncle d'Amérique (rien de plus normal ici, puisque l'auteur et le protagoniste sont eux-mêmes américains :-), et bien sûr les clauses suspensives (sinon il n'y aurait pas d'intrigue :-)). Une fois ce décor narratif posé, l'auteur est parvenu à me surprendre coup sur coup. Il était temps ! de belles surprises qui donnent vraiment envie de continuer la lecture. La première concerne la cérémonie funéraire du fameux oncle durant laquelle notre héros doit faire acte de présence, et la seconde la mise en place des autres protagonistes de l'histoire. La suite en découle presque naturellement, avec sa succession de coups d'éclat. Une histoire à rebondissements, donc, qui forcément finit bien après une dernière péripétie en bouquet final. C'est assez drôle, plutôt bien rythmé, sans autre prétention que de passer un bon moment de lecture pour qui aime les histoires improbables… et les chats !
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
_ Parfait. Suivez vos chats.
_ Pardon ?
_ Suivez vos chats, a-t-elle répété.
_ Que voulez-vous dire ?
_ Qu'y a-t-il de difficile à comprendre dans "Suivez vos chats" ?
_ La phrase entière, honnêtement.
_ Ne cherchez pas midi à quatorze heure, Charlie. Dites à Héra que je vous ai demandé de la suivre. Elle prendra le relais. On se retrouve dans la soirée. Nous aurons à parler.
Commenter  J’apprécie          30
Oh, pauvre petit bonhomme... Ne me dites pas que vous venez d'en appeler à ma bonté naturelle... Primo, allez vous faire foutre. Deuzio,nous sommes des dauphins. Une espèce de connards finis. Vous ne regardez jamais les documentaires animaliers ? Nous sommes presque aussi vicieux que les chats.
Commenter  J’apprécie          00
Vous savez, quand j'ai découvert en arrivant que les dauphins pouvaient parler et communiquer avec nous, j'ai sauté de joie. Je pensais que nous en aurions tellement à apprendre les uns des autres... Et puis j'ai compris que, ce qu'ils voulaient avant tout, c'était nous dire d'aller nous faire foutre.
Commenter  J’apprécie          382
J'avoue avoir été particulièrement impressionné par le bouquet de reines-marguerites parme, de chrysanthèmes, de roses blanches, de gueules-de-loup et d'asters poilus dont le vase aux sculptures délicates était amoureusement gravé des mots :" Bien fait pour ta gueule."
Commenter  J’apprécie          310
Les chats sont des putain de traîtres à leur classe ! s'est étranglé Rien-à-cirer. De petits collabos à fourrure, voilà.
Commenter  J’apprécie          363

Videos de John Scalzi (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (144) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4908 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..